Sick Of It All Interview
Sick Of It All Le 24 Mars 2006 avec Peter
Koller (guitare)
Quels
sont les grands moments de l'histoire de Sick Of It All, tes meilleurs et tes
plus mauvais souvenirs ?
A chaque
fois que l'on prépare un nouvel album on s'amuse beaucoup et c'est pour nous
l'occasion de rencontrer d'autres personnes et de donner des concerts un peu
partout dans le monde. Il y a bien sur des moments moins agréables, mais je ne
me focalise pas dessus, j’essaye de ne pas m’en rappeler…
Quel
était votre état d'esprit lors de l'écriture de "Death to Tyrants" et
vos objectifs avec ce nouvel album ?
Lors de
l'écriture de "Death to Tyrants" nous voulions faire un album qui
sonnait très hardcore, très agressif. Nous sommes satisfaits car il correspond
tout à fait à ce que nous voulions, il a un son à la fois bien produit et
agressif. Les paroles sont en rapport avec ce que nous ressentions à cette
époque là.
Un des
objectifs de TMZ est d'expliquer le metal aux non-initiés. Comment
définirais-tu le terme "hardcore" ?
Hum, je
définirais le Hardcore comme une
philosophie qui consiste à faire ce que tu veux. Sick Of It All n'a jamais
suivi les tendances de ce qui était populaire dans la musique ou la scène
hardcore. Nous jouons simplement la musique que nous pensons être bonne, la
musique que nous aimons. Ma définition du Hardcore serait donc de faire ce que
tu sens être juste, bon.
Quand
j'écoutais votre album, il m'a semblé que vous n'avez pas perdu la rage de vos
débuts. Comment peux-tu expliquer ça ?
Je pense
que c’est à cause des nombreux problèmes de ce monde qui semblent ne jamais
finir... Le gouvernement ne fait pas ce que les gens lui demandent, il ne les
écoute même pas du tout ! Je crois que tous ces problèmes ressortent dans nos
chansons : les difficultés que rencontrent les gouvernements, et le fait
que les leaders politiques semblent sourds aux revendications…
C’est
la même chose en France !
(rires)
Oui c’est la même chose partout !
Donc
le titre de votre album est en rapport avec des évènements politiques ?
Oui,
énormément ! La majeure partie de l'album, environ 90%, traite des hommes
politiques et de leurs actions. Nous nous sentons particulièrement concernés
puisque nous venons d’Amérique, et notre président n’est pas spécialement
populaire en ce moment.
Que
pensez-vous de la scène hardcore actuelle ?
Oh je
pense qu'elle se porte très bien ! Il y a beaucoup de nouvelles personnes qui
s'investissent dans la scène hardcore, comme à ses tous débuts, et qui montent
des fanzines ou qui organisent leurs propres concerts ! Cela fonctionne de
façon spontanée.
Vous
tournez avec les Dropkirk Murphys, pourquoi avez-vous choisis ce groupe?
Tout
simplement car nous sommes de très bons amis depuis des années. On vient juste
de finir une tournée aux Etats-Unis avec eux ! Les Dropkirk Murphys sont
un groupe très connu aux USA, et c'est toujours très amusant de partir en
tournée avec des amis.
Qu'est
ce qui te plaît le plus dans le fait de jouer en live ?
C'est le
fait de voir tout ces gens qui ressentent vraiment la musique, qui sont
passionnés, qui me fait sourire et apprécier encore plus ce moment.
Avez-vous
prévu de donner des concerts en France et en Belgique ?
Bien sûr
! En Belgique nous jouerons au Groezrock Festival, fin avril. Sinon nous
planifions une grande tournée européenne aux alentours de Septembre et Octobre.
Nous jouerons donc en France en Belgique, partout !
Des
commentaires pour nos lecteurs ?
Je
voudrais remercier tous ceux qui ont suivi le groupe pendant ces vingt
dernières années !
Interview par Alesya
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