Accueil

Chroniques Concerts
   • Concerts
   • Autres

Chroniques CD/DVD
   
CD
   • CD (Archives)
   • DVD
   • Demos

Divers
   
Styles De Metal
   • Forum
   • Interviews
   • Concert à Venir
   • Nous contacter

Liens
   
StoneDead Prod
   Acoustica'11

 

 

 

 

   . : MENU : .

 

 

 

            



 

 

 

 

 

    Demo groupes

Demos

 

 

Diaclase - Demo     (Dark Ambiant)

Distribution : Autoprod 2005  
Durée : 03 titres  
Site : www.diaclase.com  

Chronique :

Comment qualifier la musique de diaclase ? Froide, mais tout autant expressive, magique peut-être, comme faite par un alchimiste dément, qui nous fait ressentir à travers ces quatre morceaux son délire hallucinatoire. Nous portant de transe en folie, cette musique nous place directement dans une ambiance sombre, presque rituelle, que l’on peut retrouver dans certains rythmes tribaux placés ça et là dans ces compositions.

Cependant les morceaux mettent un peu de temps à se lancer, et à la fin, on se retrouve un peu vide, en espérant que la chanson continue, et malheureusement, elle commence peu de temps avant la fin.

Avec ces quatre titres, Vincent Voinau nous plonge au cœur de sa folie, on écoute, et on imagine.   

Chronique par ---

 

Baxter - Demo     (Punk)

Distribution : Autoprod 2005  
Durée : 02 titres  
Site : -  

Chronique :

Avec cette démo aussi courte qu’incisive, ce jeune groupe de Bressuire nous délivre deux titres qu’on pourrait croire tout droit sortis d’un garage californien.

Influencés par des groupes tels que NOFX ou Rancid, les quatre garennes n’ont rien à envier à leurs prédécesseurs de Burning Heads, si ce n’est la renommée, chose qui pourrait bien pointer le bout de son nez s’ils continuent à enregistrer d’aussi belles pièces et à tourner en première partie de groupes en plein essor tels que Watcha.

En revanche nulle surprise sur cette démo, les deux titres Atheist Punk Rocker et Be political or die sont archi conventionnels. Si vous cherchez la nouveauté passez donc votre chemin. A réserver aux amateurs de punk rock en mal de pogos en somme.

Chronique par Ludovic

 

 

Nirnaeth - Thrownathwart The Darknessn     (Black/Death Metal)

Distribution : Autoprod 2005  
Durée : 07 titres  
Site : http://www.nirnaeth.com/  

Chronique :

Ah ! Depuis le temps que je l’attendais cet album. Ayant découvert le groupe avec sa première démo Nothing but ashes, malheureusement sold-out, j’avais à cœur de ma rattraper avec le premier album, Thrown athwart the darkness. Rien n’a changé depuis ce temps, au contraire NIRNAETH impose son style à savoir un black parfois brutal à la MARDUK, mais en moins radical car les éléments thrash et death sont aussi de la partie.

Premier constat, les Lillois se sont donnés les moyens pour nous offrir un album de qualité. Un artwork réussi, chaotique (à l’image de la musique) et surtout un son phénoménal qui pourrait servir d’exemples à de nombreux true-addict.

Ce sont donc neuf morceaux qui nous sont proposées ici, et sur celles-ci il n’y a vraiment pas grand chose à redire. Le black violent de NIRNAETH est accrocheur. Il faut dire que mutil (guitare) a un jeu varié et technique. Bien sûr on retrouve des riffs typiquement black qui montrent que les DARKTHRONE et cie ont trainé sur les platines, mais l’influence d’un SLAYER se fait sentir, ainsi que des passages de purs death que certains n’auraient pas renié. La présence de quelques solos m’a beaucoup plu car ces leads viennent aéré les titres pour repartir de plus belle ensuite.

Si l’underground vous intéresse vous devez savoir que l’on retrouve derrière les fûts, Yamaël qui nous montre que c’est un excellent batteur et qu’a la différence de certains il n’est pas porté sur la double pédale en permanence. L’homme n’hésite pas à ralentir le tempo pour accroître l’efficacité des morceaux. Bien joué !

NIRNAETH est un groupe comme je les aime. C’est à dire qu’il respecte certains « codes » du genre, tout en proposant quelque chose de neuf. Ainsi on retrouve à plusieurs reprises la basse mise en avant avec notamment quelques arpèges sur « Nothing but ashes ». La basse trop souvent assimilée à une guitare est bien mise en valeur et pour ça on ne peut que féliciter les Nordistes. Sur ce même morceau on décèle un excellent passage avec uniquement le chant de Zigouille et la batterie de Yamaël. Ce dernier m’a vraiment plu de par son originalité. Enfin vous n’aurez rien contre quelques notes de piano sur « we’ll be victorious » pour conclure le disque en beauté.

Alors, encore une fois le black français montre qu’il est en grande forme avec NIRNAETH, un groupe qui ne devrait pas rester auto produit bien longtemps. En tout cas j’espère que ce premier album leur donnera un sacré coup de pouce car ils le méritent amplement.

Chronique par Yann

 

 

Luci Tristis - Simplex Mortalis     (Black Metal)

Distribution : Eisiger Mond Productions 2006  
Durée : 07 titres  
Site : http://www.deadborn.de  

Chronique :

LUCI TRISTIS est la première sortie du nouveau label Eisiger Mond Productions, dirigé par…Yamaël. Eh oui, encore lui. Son amour pour le black l’a poussé à monter sa propre structure et on lui souhaite bonne chance.

Alors, que propose cette première signature ? Comme vous vous en doutiez sûrement on a affaire à un black metal assez traditionnel mais sympa. Les riffs sont mélodique mais le son assez « true » nous empêche de les apprécier vraiment. On peut déceler quelques touches dark dans la veine d’un KATATONIA (première période) qui viennent nuancer les titres.

L’utilisation d’une boîte à rythme renforce le côté froid (voire glacial par moments), de LUCI TRISTIS, déjà bien prononcé grâce à une bonne dose de réverbe. Cette dernière empêche trop souvent la voix de se faire entendre, dommage vu qu’elle m’avait bien plu, une sorte de mélange entre tonalités death et black mais toujours remplies de haine.

Alors si le talent de composition de ce groupe est indéniable, il est un peu gâché par quelques éléments de la prod. M’enfin, pour une première démo nous n’en tiendrons pas trop compte.

Chronique par Yann

 

 

Dying Wish - Sentenced     (Heavy/Death Mélodique)

Distribution : Autoprod 2005  
Durée : 04 titres  
Site : http://dyingwish51.online.fr/news  

Chronique :

DYING WISH est un combo existant depuis 1988 mais il nous offre sa première sortie discographique que récemment. Evoluant dans un heavy/death mélodique, le groupe arrive à créer un metal original, à la croisée de groupes comme DARK TRANQUILLITY, OPETH… N’hésitant pas à alterner entre registre guttural et chant clair, Francis Armenet est le principal acteur de la mixité musicale qui règne au sein du groupe. Il suffit d’écouter « Last paradise », aux forts relents scandinaves (donc assez axé mélodeath) puis « World’s decay » , un titre très mélodique avec des lignes de guitares très cristallines, pour vous rendre compte la richesse des compos. Un titre comme « tears » montre le visage de DYING WISH dans toute sa splendeur. Tous les éléments caractéristiques au groupe sont présents : Voix claire/gutturale, riffs lourds, leads à la IN FLAMES, arpèges légers et une section rythmique bien présente pour soutenir le tout. Au final les quatre titres de Sentenced se révèlent très efficaces et plaisants à écouter. En plus de cela, DYING WISH s’est payé Ludovic Tournier pour la garantie d’un son excellent. Si vous aimez les groupes sus-cités, jetez-vous sur cette démo car j’en suis sur, elle vous procurera beaucoup de plaisir.

Chronique par Yann

 

 

Deadborn - Decades Of Decapitation     (Death Metal)

Distribution : Autoprod 2005  
Durée : 04 titres  
Site : http://www.deadborn.de  

Chronique :

Vous connaissez peut-être DEADBORN, notamment si vous étiez présent au Soul Grinding Festival en février dernier. Si oui vous avez pu constater qu’en Allemagne on sait aussi faire du bon death, et pas seulement du thrash. Alors selon les maigres informations dont l’on dispose, DEADBORN contiendrait des ex-NECROPHAGIST. Je veux bien le croire vu le très bon niveau technique atteint ici. Mais au-delà de la simple performance, les teutons distillent un bon gros death des familles faisant tantôt penser à MORBID ANGEL, tantôt à DECAPITATED. Si l’ensemble sonne très death, on peut néanmoins déceler quelques réminiscences thrash. Dans tous les cas l’efficacité est au rendez-vous malgré des structures parfois assez complexes. Au niveau des tempos on alterne les blasts et les parties plus posées, ce qui laisse de l’air aux morceaux. Le jeu de Slavek Foltyn rappelle souvent celui de Vitek (DECAPITATED), notamment dans l’usage intensif de la double pédale.

Au final cette démo se révèle être de qualité car la musique proposée l’est, bien sûr, mais aussi parce que le son est vraiment très bon, ce qui ne gâche en rien le plaisir que l’on a en écoutant ce Decades of decapitation. En plus de cela, le groupe propose un artwork soigné et un livret imprimé pro. Vraiment cool de la part d’un groupe relativement underground. Alors, foncez sur cette démo, vous n’avez vraiment rien à perdre…

Chronique par Yann

 

 

Stonecast - Stonecast     (Heavy Metal)

Distribution : Autoprod 2005  
Durée : 03 titres  
Site : www.stonecastweb.com  

Chronique :

Stonecast est un groupe formé à Marseille en 2002. Le groupe nous livre ici sa seconde démo, une démo 100% Heavy Metal. Pour ceux qui s’attendraient à un énième groupe de speed métal gentillet et bien que nenni !

Les ptits français nous balancent un heavy brut, puisant à la source du hard rock, carré et parfois « inquiétant » comme en attestent certaines lignes de chant (notamment sur Behind your fear). Le chanteur, lorsqu’il pousse un peu sa voix me fait penser à celui de Falkirk. Il est parfois secondé par des chœurs, bruts eux aussi.

Musicalement parlant les guitares sont tranchantes, privilégiant la puissance plutôt que la vitesse. Les solos sont bien exécutés, et le son de la lead est très agréable. Le jeu de batterie supporte le tout avec force, dans un jeu assez sobre, évitant notamment la double grosse caisse permanente.

Le production est, d’une manière générale, soignée pour une démo et on sent que le groupe s’est investi dans sa musique. Entendez par là que les compos ne sonnent pas « plates » et qu’elles bénéficient d’un certain entrain.

Stonecast pratique un Heavy Metal musclé honnête, mais je trouve cependant que les refrains ne se démarquent pas assez du reste des chansons. Alors si vous recherchez un hard rock musclé, penchant vers un heavy metal brut, jetez une oreille sur ce groupe, ça ne peut pas vous faire de mal !

Chronique par Sharloo

 

 

Bezukry - Children Of Madness     (Headbanging Schizophrenic Métal)

Distribution : Autoprod 2005  
Durée : 06 titres  
Site : http://bezukry.jubiiblog.fr/  

Chronique :

Le moins que l’on puisse dire, c’est que les joyeux drilles de Bezukry ne sont pas là pour se prendre la tête avec une quelconque orientation musicale prédéfinie. Voyez donc : la formation boulonnaise mélange heavy, thrash, black, rock, ska… j’en passe et des meilleures. Certes nous parlons bien de metal mais la musique du groupe semble être issue d’un compromis entre ses membres. Chacun à des affinités différentes ? Qu’à cela ne tienne, mélangeons tout ça !

On pourrait donc s’attendre à juste titre à une bouillie sonore instable passant sans cesse du coq à l’âne, mais il n’en est rien. Bezukry a su rendre sa démo digne d’intérêt et faire une force de ce qui pourrait au premier abord être perçu comme un handicap. Alors c’est sûr, nous ne sommes pas face au nouveau fer de lance du metal hexagonal, pas plus que nous n’assisterons à la naissance d’une scène Headbanging Schizophrenic metal (étiquette inventée par le groupe et dont il se réclame) à Boulogne-sur-Mer ! Mais l’intérêt est bien là.

Même si l’ensemble sonne comme une aimable parodie, chaque style est respecté. La voix black est parfaitement démoniaque par exemple. Les riffs d’obédience death metal s’enchaînent avec des plans tout droits sortis des premiers Metallica, ou hendrixo-zeppeliniens du plus bel effet, sans pour autant choquer l’auditeur chevronné. En revanche, les passages rock-néo sont faiblards, probablement à cause de la voix qui s’illustre un peu moins bien dans ce contexte. Le mélange ska / black du premier titre, qui sur le papier est une hérésie sonne incroyablement bien. Enfin, les nappes de synthé façon nordique de-ci de-là tombent à point nommé pour restituer une ambiance malsaine nous rappelant les influences extrêmes de la troupe. Car c’est bien ce qu’entend faire Bezukry avec cette démo semble-t-il, partager avec nous les styles qui ont ciselé leur sensibilité musicale au fil du temps. 

Une démo qui mérite que l’on s’y intéresse en somme, une boutade salvatrice dans un univers où on se tripote un petit peu trop la couenne parfois, syndrome d’un 21e siècle où tout a été fait en matière de rock, et où de nombreux groupes tentent des paris audacieux pour sortir du lot. Rafraîchissement et ambiance festive garantis !

Chronique par Ludovic

 

 

Aygghon - Demi Deuil     (Métal Néo-Death)

Distribution : Autoprod/Pré-Mix 2006  
Durée : 03 titres  
Site : www.aygghon.com  

Chronique :

Qu'est-ce que nos chers compatriotes français de Aygghon nous offrent avec leur démo sobrement intitulée Demi Deuil ?!

Des riffs bien lourds et saccadés parfait pour le headbanging, parsemés de gros breaks plutôt efficaces qui laissent présager que le groupe à envie d'avoir la pêche en live. Le tout  accompagné d'une batterie plutôt simple et pas trop mise en avant, bref des plans bien caractéristiques de la vague néo métal.

Certaines parties sont tout de même plus subtiles (on a le droit a un petit tapping plutôt bien réussi) mais la vocaliste alternant voix claire/voix énervée est bien là pour nous rappeler que les influences néo ne sont pas loin.

On félicitera quand même le chant en français parfois bien utilisé et mis en valeur donnant ainsi pas mal de profondeur à certains riffs bien lourds !

Bref, une démo qui nous montre un groupe de néo métal énervé aux légères influences Death ni plus ni moins, on aurait aimé un peu plus de personnalité.

Chronique par Célin

 

 

Car Crash -  ...Et le silence est entendu     (Rock Noise)

Distribution : Nagai Music 2005  
Durée : 11 titres  
Site : http://www.carcrash17.net/  

Chronique :

Le dernier opus du groupe Nantais « Car Crash » est un mélange anecdotique de Rock et de Noise quelque peu surprenant. Les 2 styles musicaux s’allient a la perfection pour créé un genre assez peu répandu.

Les rythmes rapides et entraînants nous captivent dès la première écoute. Mais en faisant une écoute attentive, on s’aperçoit de toute la finesse de l’album.

Dans cette musique débordante de surprise, le violon est venu s’ajouter. En effet cet instrument hors du commun dans ce style musical s’intègre à la perfection dans cet album.

Les deux voix et la batterie sont mises en avant ce qui a tendance à nous rapprocher du groupe. Les duos de chant présents dans certaines chansons sont les éléments qui permettent de parfaire ce magnifique CD. Les paroles écrites pour certaines en Anglais cherchent à faire passer un message.

En somme cet album est avoir chez soi et à analyser. Après plusieurs écoutes attentives vous découvrirez toute la magie de se groupe hors du commun. Si vous aimez taper du pied au rythme de la musique, courez chez votre disquaire !

Chronique par Infected

 

 

Wild Karnivor - Born To Be     (Death/Thrash Fr)

Distribution : Walmutt Groove Studio 2006  
Durée : 20 titres  
Site : http://www.wildkarnivor.com  

Chronique :

Avec Born To Be, et après deux démos Wild Karnivor nous livre leur dernier opus, enregistré en Juillet 2005. Le son est gras lourd et puissant, ajoutez à cela une voix grave et démoniaque ainsi qu’une technique musicale irréprochable et vous obtiendrez ce mini-LP envoûtant. Ils nous mettent tout de suite dans l’ambiance, avec un premier titre plus qu’énergétique, « Damnes », peut-être même le plus de tout l’album, petit reproche, la voix est un peu trop saccadée par certain moments.  « Prejuges » commence de suite par un riff de guitare saturé à la limite du solo, bien plus mélodique que le premier titre. « Groovy Death » nous fait par lui aussi d’un excellent riff d’intro, plus sombre et plus prenant, ainsi que d’une excellente partie acoustique, suivie d’un solo qui se fond totalement dans l’ambiance du morceau. « Lies » vient clôturer ce mini album par un son lourd, qui rappel le premier titre, avec une vois aussi quelque peu saccadée mais un solo sortit tout droit des  enfers.

Avec Born To Be, Wild Karnivor nous montre qu’ils sont capables d’aller loin s’ils continuent dans cette lignée !

Chronique par Helvete

 

 

Exsecrator - Vehemence Of Human Displeasure     (Brutal Death)

Distribution : AutoProd 2006  
Durée : 03 titres  
Site : www.exsecrator.com  

Chronique :

Exsecrator, il y a des noms comme ça qui annoncent la couleur tout de suite. Quand un groupe a un nom qui commence par « The », on ne sait pas forcément à quoi s’attendre, en revanche s’il se finit par « or », on est tout de suite au jus.  Alors je vous vois ramper sournoisement pour la curée, hordes de nécrophages avides de viande faisandée que vous êtes. Pas trop vite cependant car il se trouve que derrière ces doux relents de putréfaction se cache une maigre carcasse bien indigeste.

Formé fin 2001 en Italie, Exsecrator est une formation qui officie dans un death metal brutal comme vous l’avez tous deviné. Influencé par des groupes tels que Cannibal Corpse, Morbid Angel ou encore Nile, les tempos supersoniques laissent sporadiquement place à des rythmiques pesantes, le tout agrémenté de guitares lancinantes… Jusqu’ici tout va bien me direz-vous, le problème c’est que les trois morceaux de cette démo, non contents de ne faire preuve d’aucune originalité sont de plus des compositions de piètre qualité. L’ensemble fait pâle figure face à ce qu’on à déjà pu entendre de la part des ténors du genre et s’apparente à un ersatz des premiers Immolation, Suffocation et consorts.

Alors on pourra opposer à cette critique l’age des membres du groupe, la photo sur le site donnant l’impression d’avoir été prise à la sortie du lycée,  mais le groupe existe depuis plus de trois ans maintenant et il serait peut-être temps que les gaillards sophistiquent un peu leur musique. En somme si vous n’êtes pas un maniaque compulsif du death metal graveleux et que vous n’avez pas vu plusieurs dizaines de fois Cannibal Holocaust  en mangeant un tartare de foie de porc sans sourciller, il y a peu de chances pour que ces trois titres vous transcendent.

Chronique par Ludovic

 

 

Cebren Khal - Charon's Path     (Extreme Doom/Death)

Distribution : AutoProd 2006  
Durée : 04 titres  
Site : -  

Chronique :

Attention talent ! Quel départ en trombe me direz-vous ! Eh bien j’assume, car la démo que je tiens entre les mains est tout simplement l’avenir de l’extrême doom hexagonal. En effet, objectivement on peut dire qu’avec CEBREN KHAL on tient vraiment quelque chose. Il y a quelques mois de cela, ATARAXIE nous livrait un premier album de doom/death impressionnant qui a fait l’unanimité au sein de la scène metal. Si vous avez aimé ce dernier, jetez-vous sur « Charon’s path », la première sortie des doomsters rennais. Bien loin de proposer une vulgaire copie du groupe parisien sus-cité, CEBREN KHAL nous délivre un extrême doom/death agrémenté de touches thrashisantes à la SLAYER et de black norvégien. Autant dire la richesse de cette démo.

Alors que je m’attendais à un truc dégueulasse en voyant la cover, j’ai été impressionné par la qualité du son qui retranscrit les ambiances sombres et la folie furieuse de certains passages à merveille. Les gars ne se sont pas foutus de notre gueule et montrent qu’avec peu de moyen on peut vraiment faire quelque chose d’honnête.

La première chose qui m’a frappé en appuyant sur « play », c’est la voix de Yves qui est impressionnante en plusieurs points. L’homme maîtrise tous les registres (death, black, clair…) à la perfection et peu les alterner avec une facilité déconcertante. Franchement la comparaison avec Aaron Sainthrope s’impose d’elle-même.

Au niveau de la musique, MY DYING BRIDE semble une influence évidente. Les passages les plus doom ne sont pas sans rappeler l’album « The light at the end of the world » des anglais. La paire de gratteux nous gratifient aussi d’une sacré performance. Eux aussi enchaînent les parties doom, death, black…mais toujours en restant cohérents, de façon à proposer de vraies chansons.

Derrière, ça joue aussi, entre le bassiste, le batteur et le claviériste, l’osmose est parfaite, au point parfois de rendre certains passages vraiment majestueux, un peu comme sait le faire DIMMU BORGIR.

Alors non il n’y a rien à jeter sur cette démo, et franchement je me demande ce qu’attendent les labels pour signer un groupe talentueux et original. En tout cas on leur souhaite bonne chance pour la suite et on espère les revoir rapidement.

Chronique par Yann

 

 

Akirise - Comme des mouches     (Fusion Métal)

Distribution : AutoProd 2005  
Durée : 06 titres  
Site : -  

Chronique :

Ce qui est bien avec la scène française c'est qu'elle est souvent facilement reconnaissable. Et ce n'est pas Akirise et son album « Comme Des Mouches » qui nous prouvera le contraire. Car « Comme Des Mouches » est un subtil mélange de tout ce que la scène française peut nous offrir en ce moment.

Ainsi Akirise vogue sur la vague Néo avec des riffs lourds, bien lourds, repris en boucle, des breaks à faire nous jumper et des guitares grinçantes, menaçantes. Oui menaçantes, car la planète, notre société est menacée. Menacée par Bush et son pouvoir omniprésent, par la misère qui envahit les français, par le fric qui corrompt les hommes, par la télévision et ses idées préconçues... Bref, les textes d'Akirise sont bel et bien un regroupement clichesque de tout ce que la scène française festive et engagée nous offrent et qui font de la France un pays révolutionnaire (comme ils le disent si bien). Et donc qui dit texte engagé dit influences, reggae, ska avec des rythmes plus lent, histoire de prendre ça un peu à la rigolade. Quant au chant il se veut donc rappeux, rapide (un peu à la Lofofora) mais tout de même bien compréhensible. Malgré tous ces éléments ô combien classique et exploités des milliers fois, le tout est vachement bien fait.

Les changements de rythmes et de style dans un même morceau sont fréquents mais expriment parfaitement la volonté de mettre en avant un sentiment de d'accélération, de tension...et oui car la France est menacée rappelez-vous ! Je rajouterais seulement que la batterie n’est pas assez exploitée et parfois un peu trop simple (un petit de double sur certains passages bien rapides et lourds n'aurait pas été de refus !) mais bon disons que c'est pour chippoter un peu...

Un mélange donc assez hétéroclite aux premiers abords mais qui donne un tout assez homogène ou en tout cas en totale adhésion avec leur volonté de mélanger métal et révolution et qui montre un réel travail de cohésion entre musique et signification des textes. Je mettrais mon coup de coeur sur le titre Zapporama.

Chronique par Célin

 

 

Death Mechanism - Necrotechnology     (Thrash Métal) 

Distribution : AutoProd 2004  
Durée : 04 titres  
Site : www.deathmechanism.altervista.org  

Chronique :

Death Mechanism, sous ce nom qui peut faire penser à un groupe de Death se cache en réalité un groupe de Thrash Metal qui nous viens d’Italie. Le groupe signe ici sa seconde demo intitulée Necrotechnology qui se compose de 4 titres dans la pure tradition du old school Thrash ! Unknown Pathology ouvre les hostilités avec une introduction assez calme à la guitare avec de gros accents de cymbales et une cloche qui donne une dimension particulière à ce début de demo. Le titre bastonne, avec de bons riffs, une voix très bien calée, bien en rythme et une batterie assez variée dans l’ensemble. Ce titre se termine sur un solo digne de Slayer sans être trop long ni trop court ! Les titres qui suivent sont dans la même veine, c’est-à-dire des mélodies à vous faire remuer la tête comme il faut, de nombreux breaks de batterie variés et des solos hypnotiques. La demo se clôture sur le titre Fusion-man-weapon et son très bon solo de guitare, pour moi le meilleur de ce CD. Ces quatre titres sans pour autant renouveler le style nous replongent dans ce son des années 80 à l’apogée du Thrash! On sent les influences des groupes de la Bay Area comme Slayer ou Exodus, autant que celles du Thrash allemand avec des groupes tels que Sodom ou Destruction. Death Mechanism a donc atteint ses objectifs, à savoir nous livrer un disque de Thrash old school qui sans être d’une originalité folle n’est pas non plus sans intérêt ! Voilà donc une demo que je conseillerais à tous les fans de Thrash car ils retrouveront sûrement ce qu’ils apprécient chez les plus connus du style !

Chronique par Decipher

 

 

Funeralium - Ultra Sick Doom     (Doom) 

Distribution : AutoProd 2004  
Durée : 03 titres  
Site : http://www.funeralium.com  

Chronique :

La formation qui nous intéresse ici répondant au doux patronyme de Funeralium est originaire d’Ile de France. Composé de quatre membres : Marquis, Berserk, Toxine et Ys, respectivement guitare / vocaux, guitare, basse et batterie, le groupe revendique un doom exacerbé comme le laisse deviner le titre sans équivoque de la démo.

Nulle tromperie donc sur la marchandise ici : guitares accordées trois tons plus bas, vocaux papier de verre plaintifs et batterie dépassant rarement les 60 bpm. Les connaisseurs reconnaîtront certainement ici l’influence du My Dying Bride des débuts.

Les trois titres de la démo sont d’une noirceur indescriptible, entrecoupés d’interminables cris déchirants le tout soutenu par des rythmiques sépulcrales. 

En somme si vous cherchez l’énergie, passez votre chemin. En revanche si la perspective d’un voyage d’une vingtaine de minutes au cœur d’un monde torturé vous intéresse n’hésitez pas.

Chronique par Ludovic

 

 

Prone - Homemade Handmade Act 2     (Néo Métal/Hardcore) 

Distribution : AutoProd 2005  
Durée : 04 titres + 3 Bonus  
Site : www.teamprone.com  

Chronique :

Avec cette seconde démo sobrement baptisée homemade handmade act 2, le ton est donné dès les premières mesures : ici ce sont l’énergie et l’efficacité qui priment avant toute chose. Le quatuor parisien nous gratifie d’une autoproduction néo métal / Hardcore, discipline décidément très en vogue dans l’hexagone, n’en déplaise aux puristes.

Rythmiques assassines, riffs saccadés et breaks bien sentis, tout est savamment orchestré pour faire pogoter le quidam. Et c’est d’ailleurs ce qui vient à l’esprit immédiatement à l’écoute de cette galette : sur scène nul doute que nos quatre gaillards dépotent.

A noter également, la présence de 3 titres bonus en plus des 4 titres originaux. Deux versions améliorées de morceaux figurant sur la première démo, et une version longue de « le pire » qui ouvre les hostilités sur la démo qui nous intéresse ici. Voilà qui est toujours bon à prendre.

Seule ombre au tableau néanmoins,  la voix d’oxade, en chant clair manque un peu de personnalité et s’apparente à ce qu’on entend trop régulièrement sur une grande partie de la scène métal française ces dernières années.

Mais le doute n’est pas permis quant aux capacités de cette nouvelle formation, qui entendant certainement s’imposer en digne successeur de Lofofora, saura affirmer son style avec le temps. A suivre de près.

Chronique par Ludovic

 

 

Cipher - Desertion     (heavy/thrash/death mélodique) 

Distribution : AutoProd 2005  
Durée : 04 titres  
Site : www.cipher.fr.st  

Chronique :

Voici une Démo marquée par des éléments intéressants et par d’autres qui tirent malheureusement  le résultat vers le bas. Nous nous trouvons dans un style thrash nordique alliant un bon paquet d’influences heavy. Ami bassiste, sans tomber dans la démonstration, les lignes vibrantes vont réjouiront de par leur présence et leur diversité. Coté guitare, on nous sert pas mal de mélodies nordiques sauce Dark tranquillity, plan tapping sympa mais la rythmique nous semble déjà familière, déjà entendu… Coté fût, rien à mentionner. Ce qui m’a marqué, c’est le chant en Français, bien plus incisive et nerveux qu’en anglais : l’alternance chant death bien pêchu (Malmonde), chant clair, et même heavy (Ellipsis) est d’un bel effet. Le son et la production limite la puissance sur les nombreux mid-tempo et sur les breaks. Globalement, Cypher nous a sorti  une demo correcte, une entrée en matière qui ne demande qu’à être surpassée  au  prochain opus.

Chronique par War Psaume

 

 

Voss - Voss     (Fusion/HxC/Néo/Funk) 

Distribution : Raf Prod 2005  
Durée : 09 titres  
Site : http://vossvoss.free.fr  

Chronique :

S'il n'y a qu'une chose à retenir de ce cd, c'est le mot ORIGINALITÉ ! Pour la simple et bonne raison que Voss donne le ton avec un metal Hardcore mélangé à du flow hiphop et ragga, parfois même du chant clair, le tout ambiancé avec des parties très funky. Pari réussi ? Oui ! A savoir donc que c'est un cd très éclectique, mais sûrement difficile d'accès. Cela n'enlève rien à la qualité (très bonne) des neuf titres qui, tout en variant, gardent la même pêche et le même délire selon les variations ragga/rap/funk : en gros, les mêmes sensations à chaque morceau, mais dans des dispositions différentes. On remarquera aussi un titre en Français (ça change ! ), un featuring avec une voix coreuse dans sa pureté et on appréciera la brutalité (autant dans les paroles que dans la musique) bien mélangée avec le reste de la recette, sans que cela fasse une bouillie musicale. On peut juste reprocher au groupe d'être, malgré tout, un peu répétitif, après moult écoutes de l'album. MAIS on garde juste une petite idée en tête : notre groupe a déjà ouvert pour Black Bomb Ä ou encore Set The Tone. Autant dire qu'en live, vu le cd et cette petite info, ça doit dépoter violemment... et plus qu'en album studio en tout cas! En tout cas, un album d'une bonne facture qui laisse présager un très bon avenir! A réserver à des esprits ouverts à une aventure originale et totalement atypique !

Chronique par Déhà

 

 

Douce Morphine - Des Mots     (Métal Atmosphèrique) 

Distribution : Autoproduction 2005  
Durée : 06 titres  
Site : http://doucemorphine.free.fr/  

Chronique :

Je n'avais jamais entendu parler de Douce morphine avant de recevoir leur démo, sobrement intitulée "des mots". Le quatuor de Tours nous propose un métal atmosphérique, et pour le moins très original. J'avoue que l'écoute du premier titre, "nocturnes" m'a vraiment déroutée ! La musique de Douce Morphine se base sur un échange entre une voix féminine enfantine et une voix masculine habitée. Si les compositions plutôt lentes du groupe dégagent une atmosphère sombre et mélancolique, les guitares ne sont pas absentes, et quelques vocaux death font même leur apparition. Les paroles, entièrement en français habillent poétiquement chaque titre du groupe : c'est un véritable sonnet qui accompagne "Nature morte", un dialogue théâtral qui prend place sur "Sous les étoiles hurlantes"...

Cependant quelques défauts viennent assombrir le paysage. La voix de Flore, semble étrangement sous mixée et parfois approximative, et les vocaux de Matthieu, quelques fois répétitifs, demandent quant à eux un certain temps d’adaptation. Les compositions, disposant pourtant de mélodies bien travaillées pourront paraître fades et monotones aux amateurs de métal extrême en manque de sensations fortes ...

Pourtant Douce Morphine signe ici un essai prometteur, et je ne peux qu’encourager le groupe à poursuivre ses efforts. Si vous aimez la poésie et le romantisme (au sens premier du terme), si vous êtes ouverts d’esprit, n’hésitez pas à pénétrer dans l’univers atypique du groupe. Vous ne le regretterez pas.

Chronique par Alesya

 

 

Personal Advisory - Welcome In The Pain     (Power Métal Groovy) 

Distribution : Autoproduction 2005  
Durée : 03 titres  
Site : -  

Chronique :

« Nous sommes 5 merveilleux lapins nés pour vous botter le cul ! », voilà comment aiment se présenter les membres de ce groupe un peu taré qu’est PERSONAL ADVISORY.

Directement issu de la culture power métal (on dénote des influences directes telles que Pantera et Soilwork), le combo ne s’encombre pas de prestations démonstratives et ultra techniques, les 5 bretons font dans le radicalement efficace (juste ce qu’il faut), et jouent habilement sur le contraste doux/amer de leur musique : des couplets relativement lourds et agressifs et des refrains plus aériens, donnent ainsi un relief particulier à leur compos.

Cependant, le groupe a une arme secrète pour ce démarquer définitivement et atomiser le tout : le groove. Effectivement ils n’hésitent pas à ajouter une touche funky ça et là pour dynamiser la chose et putain ça marche !

Il en émerge une démo du nom de « Welcome in the pain » tout simplement démente autant par le son (pour une auto-production ça envoie sévère), que par les 3 morceaux proposés (véritable coup de poing à l’écoute de chacun d’eux), les riffs sont accrocheurs, percutants et se retiennent très facilement.

On souhaite donc au line up composé de Bunker (chant), Tony (lead guitar), Alex (guitar), Vince (batterie) et Rico (basse) de réussir avec P/A.

Pendant ce temps, on les attend de pied ferme sur scène pour défendre leurs titres !

Chronique par Jessie

 

 

Kerifern - Demo     (French Black Metal) 

Distribution : Autoproduction 2005  
Durée : 20', 04 titres  
Site : www.kerifern.com  

Chronique :  

Kerifern, sans doute un nom n’évoquant pas grand chose pour la plupart d’entre vous. Et pourtant ce jeune groupe de la région nantaise est plus que sympathique. Hormis un look « total folk » à faire pâlir les plus purs représentants de la scène épique finlandaise, les p’tit gars font preuve de très grandes qualités musicales. Cette démo est plus que prometteuse offrant un chant black de bon aloie, ainsi que quelque rifs « pas piqué des hannetons ». Bien sûr ce n’est qu’une démo et la prod en est donc de piètre qualité. Ainsi l’ensemble reste parfois cacophonique. Cependant nous assistons à une bien belle offrande musicale pour nos oreilles impies. Un petit groupe à suivre donc et à supporter pour quelques malheureux deniers… N’hésitons pas frères d’armes et faisons tinter nos bourses!!!!

Chronique par Freyr

 

 

Mordiggan - Demo     (Metal Mélodique Symphonique) 

Distribution : Autoproduction 2005  
Durée : 35', 07 titres  
Site : http://mordiggan.free.fr/  

Chronique :

Le groupe de métal féminin originaire de Roanne nous propose ici une démo de sept titres, tous chantés en français. Plutôt intéressante, elle est pourtant trop uniforme, mais se laisse écouter, sans être pour autant exceptionnelle. Décryptons en quelques mots ce nouvel opus de l'ex-Stiggma.

La démo débute par un titre métal, nommé « Les larmes d'Oedipe », qui pour moi combine deux contrastes : entre les guitares très énergiques et la voix trop douce, entre les refrains et les couplets trop distincts. S'en suit un titre quasi-similaire, prénommé « Complot ». Presque aucune différence entre ces deux titres, malgré l'apparition du chant masculin sur le deuxième ! « Songe » est une ballade intéressante, incluant le doux chant des flûtes ; malgré cela, les instruments à vents ne sont que trop peu utilisés. Il y a aussi un défaut d'utilisation du violon, le groupe n'approfondit malheureusement pas son utilisation. La compo repose sur deux thèmes repris en variations. « Visionnaire » est le titre le plus travaillé de l'album. Il combine en effet plusieurs bonnes idées. Le début sonne atmosphérique, la voix féminine est plus grave et plus expressive (à mon avis ce registre est à exploiter), le duo de voix est bienvenu. Les deux morceaux suivants, « Signe de vie » et « Devenir » sont dans la lignée des deux premiers. Enfin, « Hero » est décevant, bien que l'on y sent le potentiel évident du groupe. La piste bonus, -le live-, témoigne tout de même du bon niveau du groupe. La reprise est intéressante, bien qu'il y ait à mon avis trop de reverb sur la voix et que le tempo général soit trop lent.

En conclusion, une démo intéressante, qui se détache des autres par la qualité des paroles, mais pas par celle de sa musique. On peut tout de même rester confiant quant à l'évolution de ce combo.

Chronique par Mü

 

 

Noswad - La Part Des Choses     (Metal Francais) 

Distribution : Full Of Hope 2005  
Durée : 19', 05 titres  
Site : www.noswad.fr.st  

Chronique :

Nous avons ici une demo de cinq titres. Sur cinq titres aucun ne perd d’énergie, Noswad est un groupe motivé ; ça s’entend dans les guitares et la voix. Les intros des morceaux sont énergiques et nous laissent croire à chaque titre que celui-ci sera bourrin. Noswad fait du métal en français, plutôt orienté vers le Neo Métal. Ce qui est regrettable c’est la voix du chanteur qui parfois s’envole vers des poussées hurlantes et revient à un ton plus doux. En plus la voix n’est pas tout le temps coordonnée, on se dit qu’on aimerait plus entendre une voix plus grave et brutale. Ce groupe fait penser à Pleymo et tous ces autres groupes du genre en France. Cet album n’est pas original, beaucoup de groupes français ont fait des morceaux Métal similaires. De plus, sans vouloir démonter le groupe non plus, les paroles des chansons sont basiques. Toutefois, certains riffs sont très agréables à écouter et s’enchaînent magnifiquement, les musiciens ont un bon niveau on suppose.  Sans doute un groupe qui se recherche pour un style nouveau…

Chronique par VikingDeath

 

 

Resilience - Against The Tide     (Metal Mélodique Symphonique) 

Distribution : Autoproduction 2005  
Durée : 02 titres  
Site : www.resilience-web.fr.st  

Chronique :

Resilience, combo lyonnais fondé en 2004 par le guitariste Benjamin Sertelon, est le résultat d'un métissage entre plusieurs musiciens d'horizons différents. Ils nous ont présenté en 2004 une démo deux titres plutôt étonnante. Totalement différents, les deux titres qui y cohabitent m'ont laissée plus que confiante concernant les capacités de ce projet.

Le premier titre intitulé « Against the Tide » semble étonnamment inspiré d'influences électro, dans un magma plus que plaisant. La voix est simple, assez éloignée de ces voix trop ornées que l'on rencontre dans la musique dite métal de ces dernières années. La mélodie est bien tournée, très agréable, malgré parfois des sensations de pressentis tristement habituelles. Ce titre est pourtant excellemment enregistré, l'équilibre voix-instruments parfait. En découle une heureuse sensation d'écouter un travail propre, réfléchi. Une critique pourtant, on en ressort un peu frustré, comme si le groupe pouvait donner plus. Mais, n'est-ce pas une critique encourageante ?

Le deuxième titre, nommé « No promise to Keep », est comme le disais-je juste avant, complètement différent, à mon avis du premier. Beaucoup moins électro, beaucoup plus métal, même si parfois quelques samples viennent se mêler aux solos guitare bien menés. Reproches quant à ce titre, le schéma un peu conventionnel de ce titre, bien écrit, très agréable, mais comme déjà entendu.

Conclusion, une première démo concluante, on attend le mini-cd qui ne devrait tarder... Pour un groupe, qui a de l'idée, voici un petit encouragement de ma part. Pour que jamais ils ne laissent s'enfuir les Muses.

Chronique par Mü

 

 

Dugs - Tout Reste à Faire     (Ragga/indus/métal) 

Distribution : IS Records 2005  
Durée : 03 titres  
Site : www.dugs.fr  

Chronique :

Pensez-vous qu’on puisse mixer le flow du ragga, la finesse de l’électro et la puissance des guitares métal ? Eh bien oui, et Dugs est bien là pour nous le prouver, et avec brio ! Et nous avons en prime une bien belle preuve que le mélange des genres peut avoir du bon. L’éclectisme musical est l’arme du groupe pour faire passer des messages engagés, chantés le plus souvent en français.

Le chanteur quant à lui alterne la voix ragga et rock/hardcore sur des refrains accrocheurs (piste 5) aux thèmes militants sur fond de guitares métal et d’arrangements électro. Et la musique sait aussi faire la part belle aux ambiances et aux passages atmos. Un vrai régal !

Les thèmes des chansons quant à elles sont variés, allant des revendications politiques aux thèmes proches du rastafarisme. La prod’, quant à elle est honnête pour un premier album. Un groupe sympa sur Cd mais qui, paraît-t-il, se révèle sur scène.

Chronique par -Grom-

 

 

Lokurah - Lokurah EP (Demo)     (Néo/Métalcore) 

Distribution : Autoprod 2005  
Durée : 03 titres  
Site : www.lokurah.com  

Chronique :

Lokurah est un groupe de metalcore de la région parisienne, formé en 2003. Lokurah EP est leur première démo.

Dès les premières secondes, on comprend de quoi il va s’agir : le son est bien lourd et les riffs sont faits pour faire bouger la tête. Du hardcore pour le live donc ? Eh bien non, pas nécessairement. Les compos ne restent pas à la surface des choses : ce n’est pas du son lourd pour du son lourd. Ce n’est cependant pas du metalcore mélodique, mais on peut dire que les compos sont relativement recherchées. Les influences sont explicites : Hatebreed, Slayer, Machine Head voire Slipknot. C’est bien cette tendance néo qui constitue le bémol de cet album. C’est bien ce néo qui semble freiner la progression des chansons, et qui empêche Lokurah de se porter à un niveau supérieur.

Au niveau de la production, elle reste plus que satisfaisante pour une démo. A noter cependant que la guitare et la basse prédomine un peu trop (pour donner ce son lourd), et que la voix se fond trop dans le reste de la musique (tendance néo).

Chronique par Dead

 

 

Genital Grinder - Pathologic Disorder     (Death/Grind) 

Distribution : Autoprod 2005  
Durée : 03 titres  
Site : www.genitalgrinder.fr.st  

Chronique :

Amis bouchers, ce disque est pour vous. En effet ici il n’est pas question de petites fleurs bleues mais bien de gore. Si vous vous intéressez un minimum à la scène française, vous devez sûrement connaître la réputation de Genital Grinder. Avec des textes qui feraient pâlir Molière (10 Tonnes de merde dans ta chatte), nos quatre grinders nous délivrent un death/grind couillu (fallait bien que je la sorte celle-là !), influencé par les grands noms du genre. Ce MCD est composé de trois titres audio et de deux vidéos. Les deux premiers, « Pathological Disorder » et « Ebola », mettent d’emblée l’auditeur dans un déluge de grattes et de hurlements caverneux. Le tout est très « carré », et les quatre musiciens assurent techniquement. Les compos ne sont pas étouffées par les blast-beats, ce qui n’est pas pour déplaire. Le troisième et dernier morceau, « Prodeath », est en fait un titre tiré de leur premier album, Genital Grinder, réenregistré pour l’occasion. Ainsi il bénéficie d’un meilleur son que l’original et peut être apprécié à sa juste valeur. Ajoutez à ces trois titres une production plus que correcte malgré l’enregistrement « made at home » et vous obtiendrez un produit qui ouvrira sûrement les portes des labels à Genital Grinder. Le clip live de « 10 Tonnes de merde dans ta chatte » et une vidéo regroupant des scènes live et backstage constituent la section CD-Rom de ce mini. Alors messieurs des labels retenez ce nom, et surtout écoutez ce Pathological Disorder car vous tenez peut-être entre les mains le futur d’un groupe génial, et il serait bien dommage de ne pas exploiter le potentiel de ces quatre gars. Espérons donc que Genital Grinder puisse nous offrir un deuxième album du tonnerre rapidement.

Chronique par Trucid

 

 

Drifting Breed - Hope Hereafter      (Metalcore) 

Distribution : Autoprod 2005  
Durée : 21', 05 titres  
Site : www.driftingbreed.com  

Chronique :

La scène metalcore est en plein essor autant en France que dans le reste du monde. Comme d’habitude lorsqu’une scène fait succès, il y a de bons groupes, et d’autres totalement pourris. Et à l’écoute de ce Hope Hereafter on peut d’ores et déjà classer ce groupe dans les pointures ! Car malgré le fait que ce soit une démo que nous avons entre les mains, Drifting nous montre clairement qu’il y a du potentiel.

Après une intro où une flûte d’origine orientale nous annonce le calme avant la tempête, Hope Hereafter prend le relais et nous montre clairement les influences HxC à la Hatebreed. Mais ce morceaux tout comme ce CD ne se limite pas à ça, on y trouve des changements de rythmique efficaces donnant du relief et empêchant toutes monotonies. Les influences vont donc de Hatebreed à Gojira. Les chansons sont  bien construites faisant en moyenne 5min variant passages rageurs à d’autres plus posé mais toujours aussi malsains (Almost a stranger). Seul petit hic les chansons paraissent toutes construites de la même façon, intro passages énervés et fin aux rythmes ralentis, certes c’est un bonne formule mais lorsque l’on passe de pistes en pistes la monotonie que le groupe cherchait sûrement à éviter, nous vient à l’esprit.

Conclusion, Drifting Breed nous offre un mélange intelligent entre HxC et metal, et dès l’écoute de cette démo on peut déjà s’attendre à un groupe qui va faire mal. La production est, il faut le souligner correcte même pour une démo. On espère quand même que les Drifting arriveront à se détacher du style Metalcore dont beaucoup de groupe se sont déjà essayés (Eyeless, Inside Conflict notamment) et qu’ils se trouveront un style qui leur est propre.

Chronique par Buzz

 

 

Down By Prejudice - Envers Et Contre Tous      (Hardcore) 

Distribution : Autoprod 2004  
Durée : 20', 06 titres  
Site : www.downbyprejudice.fr.st  

Chronique :

Down By Prejudice, groupe parisien, nous présente là leur première démo. Du hardcore plutôt vénère dira-t-on, qui mélange les influences. On retrouve du old school et du new school à la fois dans les riffs de guitare et dans le mélange des chants : une voix plutôt old school à la  Agnostic Front, et l’autre, résolument métal. Contrairement à des groupes comme Bleeding Through ou Born From Pain, l’accent est d’avantage mis sur l’efficacité d’une musique « bourrine » que sur une certaines mélodies. On pourrait rapprocher le style avec celui de L’Esprit du Clan, autre groupe de hardcore français.

La qualité de l’enregistrement est plutôt moyenne, laissant place à un son plutôt plat, notamment a cause du niveau sonore de la batterie, trop faible à mon avis. Curieusement, la qualité était meilleure en live. La musique semble vraiment adaptée aux prestations en concert, ça donne envie de bouger et de cogner. Mais bon, si vous êtes plutôt du style à écouter tranquillement votre cd, Down By Prejudice n’est pas vraiment adapté.

Je vous conseille cependant de surveiller un éventuel prochain album, où une meilleure qualité de production pourrait bien donner un bon coup de pouce à la musique.

Chronique par Dead

 

 

Desecrator - Demo      (Death Grind) 

Distribution : Autoprod 2004  
Durée : -  
Site : -  

Chronique :

Pour une fois je ne jugerais pas un CD sur la production. Ici il est question d’une démo, il est donc bien évident que le son n’est pas des meilleurs. DESECRATOR, rien que le nom ferait peur à ma grand-mère, comme on pourrait s’en douter nous délivre un death/grind avec quelques influences plus punk (influence que l’on perçoit nettement sur le dernier titre « Sabotage 666 »). Enregistré live en un seul jour, cette démo dévoile des compos carrées, les blast-beats sont de mise mais entrecoupés de passages moins rapides. La basse semble être un élément essentiel dans la musique de DESECRATOR, tellement elle est mise en avant. Les riffs sont pêchus, rapides et entraînant. Le chanteur évolue essentiellement dans un registre death. En résumé, une bonne démo qui pourrait claquer un peu plus avec un meilleur son mais bon…

Chronique par Trucid

 

 

Cipher - Epidemia     (Thrash/Speed à tendances extremes) 

Distribution : Autoprod 2004  
Durée : 31', 08 titres  
Site : www.cipher.fr.st  

Chronique :

La musique de CIPHER est tellement riche qu’il est difficile de chroniquer cette démo. En effet ici nous avons affaire à un groupe qui prend le malin plaisir à mélanger les genres. Tout au long des huit titres de ce Epidemia, CIPHER passe du heavy au thrash avec quelques références à des styles plus extrêmes comme le back et le death. Les compos  sont rapides (« Miscellaneous grievances », « Epidemia ») mais quelques morceaux plus épiques font leur apparition comme « Land of the fallen angel », ou encore « reminiscences », morceau en deux parties. Cisco et Vince, tous deux chanteur/guitariste jouent avec leurs influences à merveille, ainsi la musique fait penser tantôt à CHILDREN OF BODOM notamment par la présence d’une voix black ou tantôt à PARAGON et son heavy/thrash burné. Les deux bonshommes savent très bien manier leur instrument (hé hé ! ) ainsi que leur collègues Vivien et Sad respectivement batteur et bassiste. Pour une démo, le son n’est pas trop crade et l’ensemble est agréable à l’oreille. Souhaitons bonne chance à CIPHER, en pleine préparation d’une autre demo, pour la suite…

Chronique par Trucid

 

 

Everloud - Au Delà De L'Irréel     (Heavy Métal) 

Distribution : Autoprod 2004  
Durée : 22', 04 titres  
Site : www.everloud.com  

Chronique :

EVERLOUD est né officiellement en 1998, mais existait déjà sous un autre nom depuis 1995. Dès le début on sent que le groupe a grandi avec le heavy et le thrash des 80’s.

Les influences d’IRON MAIDEN et de KREATOR sont présentes mais le groupe les utilise à sa sauce pour nous offrir un heavy/thrash bien fait. Tout au long des quatre titres on se rend compte que nos cinq gars maîtrisent leur affaire. Les riffs sont directs, maideniens (surtout sur « La colère de Nyarlathotep ») et les solos sont de rigueur comme le veut la tradition. Stéphane, le batteur nous dévoile un jeu complet pour un résultat garanti. Alors vous allez me dire qu’il n’y a rien à jeter sur cette demo. Eh bien malheureusement si ! Là où le bas blesse, c’est au niveau du chant. Pas que le fait qu’il soit en français soit désagréable, loin de là, mais c’est vraiment la voix de Yamine qui dérange le plus. En effet, on sent que le chanteur se force à chanter haut ce qui est assez insupportable. De plus la voix est éraillée, à part sur certains passages (le refrain de « Les pilleurs ») où la voix est plus naturelle et sonne mieux à l’oreille. Dans l’ensemble le son est correct, même la basse est audible. Dommage qu’un élément clé comme la voix viennent perturber l’écoute…

Chronique par Trucid

 

 

LGB / Herpès De Crachat De Fillette - SplitCD     (Grindcore/Grind FM) 

Distribution : Scatoprod 2004  
Durée : 24', 7 titres  
Site : http://lgbgrind.fr.fm  

Chronique :

Le grind est un ensemble de petites choses à la surface de nous même. Le grind est une philosophie de la vie…Soyons un peu sérieux le grindcore est une connerie inventée par le métalleux pour se sortir de la noirceur ambiante typique des mouvances les plus extrémistes du milieu. Un bon grind nous rappelle à quel point il fait bon de courir à poil derrière la secrétaire du patron dont la jupe fendue nous met en rut. Un bon grind rappelle à quel point il fait bon se retrouver entre potes, se tenant mutuellement les cheveux pour que ceux-ci ne soit pas souillés par nos torrents d’alcools régurgités. Et il est bon de s’apercevoir que le split cd réunissant LGB et Herpès de crachat de fillette, s’inscrit en ligne de mire de ces considérations. Bourrins comme un bon cheval de trait, hurlant comme un sirocco en plein désert et blastant à tout rompre. Toutefois la distinction doit être faite entre les deux groupes. Herpès le bien nommé nous offre des compos de qualités toutefois brouillon et encore en demi-teintes face au potentiel que démontre le combo. Ils offrent tout de même une prestation de qualité qui je l’espère amèneront de nouveaux opus mieux produit. 

LGB quant à eux ne nous déçoivent pas. Les tracks s’enchaînent avec un réel plaisir à nos oreilles hérétiques, la qualité du combo est indéniable et ne parlons pas de son humour. Ca fracasse, ça arrache, et nous transporte dans un pays où humour pipi caca rime avec plaisir de jouer ensemble. Le tout disposant d’un gros son du fait d’une production soignée, mais surtout en raison de la qualité de ces musiciens.

Au final un grand moment de bonne humeur métallique pour ce cd qui « ne vous coûtera ma chère Maryse que la modique somme de 5 malheureux euros OUI ! 5 petits euros ! » .

Chronique par Hettar

 

 

Clampdown     (Cyber Power Thrash) 

Distribution : Autoprod 2004  
Durée : 28', 6 titres  
Site : www.clampdown.fr.st  

Chronique :

En me demandant de chroniquer ce CD on m’avait dit : « tiens, c’est un truc de hardcore ». N’étant pas spécialiste de ce style, j’étais méfiant à l’égard de ce  disque. Vient ensuite le moment de mettre la galette dans le lecteur, et là, c’est la claque. En effet, pour une démo live, le son est là. Chaque instrument est facilement audible et le public n’est ni trop présent ni trop en retrait. Bien sur il faut rester modeste pour apprécier ce disque, car si vous êtes fan de grosses productions, passez votre chemin. Passons maintenant au plus important : les compos. De hardcore ici, il n’en est pas question, ou du moins presque pas. Clampdown évolue dans un cyber-power/thrash, à la Meshuggah/Machine Head, avec une (petite) pointe de hardcore. Mais ne vous méprenez pas, Clampdown n’est pas qu’une vulgaire copie de ces deux groupes mais a su créer son propre style. En effet le groupe incorpore plus de mélodie que nos amis suédois, que ce soit au niveau des guitares ou du chant. Même si Frank  a un peu de mal sur les passages clairs, il a au moins le mérite de varier son registre. Ce qui fait la force des compos, ce sont sûrement les breaks qui créent un contraste agréable dans la musique du groupe. Un coup on a le droit à une belle mélodie, et un autre, à un duel gratte/double pédale surpuissant. Rythmiquement, tout le monde assure. Les rythmiques son carrées, barrées et complexes. Frank et Jocelyn n’ont donc pas à rougir techniquement. Julien, le batteur, s’en donne à cœur joie, en effet la double est de mise. La basse de Ludo se fait entendre malgré un mur de grattes impressionnant. Bref voilà une démo qui devrait faire plaisir à ceux qui cherchent de nouvelles sensations…Et en plus ils sont français. Que demande le peuple ?

Chronique par Trucid

 

 

Bomb Scare Crew - Violation Of Riot Nation     (Powercore) 

Distribution : Autoprod 2004  
Durée : 18', 4 titres  
Site : http://bombscarecrew.free.fr/  

Chronique :

Bomb Scare Crew est un jeune combo originaire de Villeurbanne, dans la région Lyonnaise, formé en 2001 qui signe avec cette première demo sa première apparition sur la scène métal, avant de sortir leur premier album 11 titres, « Reign of the Sharks », prévu courant 2005.

Et on peut dire que le groupe frappe fort ! Imaginez un croisement entre des riffs à la Pantera-Sepultura mixés à une musique oscillant entre le death et le hardcore, le tout parsemé d’ambiances quasi-psyché, de furieux blast-beats et de solos discrets mais efficaces, et vous obtiendrez Bomb Scare Crew. La prod’ n’a pas à faire rougir le groupe, d’autant plus qu’il s’agit d’une démo.

La voix quant à elle est relevée par le fait de sa saturation volontaire. Le fait que certains titres soient chantés en Français renforce l’originalité de cette démo. De plus, la présence de deux techniques vocales rend le tout plus varié (voix criée/gutturale).

Finalement, ce premier essai s’en ressent très carré, bien réalisé et constitue par conséquent une appétissante mise en bouche en attendant la suite, dont deux titres sont d’ores et déjà disponibles sur le site officiel. A savoir que la présente démo servira de base au prochain album, étant donné que toutes les chansons qui la composent font partie de la track-list de « Reign of the Sharks ».

Chronique par -Grom-

 

 

Kerria Noir - Demo     (Rock Fr) 

Distribution : Autoprod 2002  
Durée : 21', 5 titres  
Site : http://www.kerrianoir.com  

Chronique :

 Il est toujours difficile de chroniquer une démo tant, en général, la qualité est souvent médiocre et qu’on le veuille ou non, influencée par les groupes déjà signés, disposant d’une production de malade. On ne peut s'empêcher de penser à Noir Desir, Trust, Ramones ou Les Sheriffs en écoutant cette démo (5 titres seulement) du groupe Kerria Noir. A savoir: un chant en français, un même goût pour les paroles sombres, noires et tristes et la même hargne pour cracher leurs dégoût de la société ou nous faire réfléchir sur la condition humaine. La qualité des compos égalant presque leurs aînés !!!

Si le son n'est pas parfait (25), c'est bien pardonnable quand on sait que tout l'enregistrement a était réalisé par un amateur avec les moyens du bord !!

Petite présentation du groupe quand même. Il y a Loïc le scribe, compositeur mais aussi chanteur et guitariste du groupe, Fred à la basse, Bertrand à la six cordes également compositeurs des mélodies. Les derniers étant Luc, derrière ses fûts et Guillem aux claviers. Le groupe est fin prêt à nous en mettre plein les oreilles !!!
Justement au niveau écoute, les compos de cette démo sont bien abouties, travaillées, percutantes et délivrant des paroles fortes.
Loin d’être très enjoués les morceaux nous offrent une palette de ce que sait faire le groupe et sont très encourageants pour l'avenir. D'ailleurs, Kerria Noir a déjà quelques titres en réserve pour le futur album qui s’annonce déjà terrible !!!

Maintenant, les gars, il ne reste plus qu’à convaincre un label pour vraiment faire exploser votre rock corrosif et déchirer la France de l’intérieur !!!!! 

Chronique par Jessie

 

 

Seven - Demo     (Powercore à tendance néo) 

Distribution : Autoprod 2004  
Durée : 6', 2 titres  
Site : www.7seven7.fr.st  

Chronique :

Seulement deux titres sur la démo des ch’tit gars de Dunkerque, et deux titres ne sont pas suffisant pour vraiment avoir une idée sur le potentiel de Seven. Toutefois reste la bonne idée d’accompagner cela d’un clip live de relativement bon acabit. Le moins que l’on puisse dire à l’écoute de ces deux morceaux est que cette impression tribale que l’on ressent au début de Speech of Angel est vraiment enthousiasmante et peut rappeler des intros de groupes comme Soulfly par exemple. L’ensemble des deux morceaux s’inscrit véritablement dans la mouvance néo métalleuse française. La voix empreinte d’un petit côté death, qui entre-coupe des vocalises plus néo ajoute à la brutalité des morceaux. Reste à savoir si ce groupe saura se détacher du reste de la scène néo pour trouver son identité propre, ce qui pour l’instant leur porte tort.

                                                                                                                          Chronique par Hettar

 

 

Warkult - Demo     (Black Metal)

Distribution : Autoprod 2004  
Durée : 32', 6 titres  
Site : http://warkult.free.fr  

Chronique :

Warkult (ex-Berserk) est un groupe de Black Metal français créé en 2004. Mais attention, par Black Metal, je ne veux pas dire n’importe quel Black Metal ! Alors que la plupart des démos sont largement influencées par des groupes « références », Warkult se distingue bien de la masse : ni métal « à la Dimmu Borgir » ni « True Black » lassant. Cependant, dès que j’ai écouté cet album, je n’ai pu m’empêcher de remarquer la ressemblance avec Nocte Obducta (groupe de Black allemand). Mais on notera bien que Nocte Obducta, groupe peut-être inconnu des membres de Warkult, est tout sauf un groupe « référence », et que la ressemblance reste limitée. Bon, alors une petite description de la musique proprement dite peut-être ?

Une petite intro progressive de samples et puis ça démarre. Guitares agressives mais mélodiques, une batterie…qui cogne ; une recette efficace. A noter la quatrième chanson, Blast, qui est à examiner à part : il s’agit là d’une chanson rapide, répétitive et bien agressive. Pas vraiment de mélodie…Ne vous attendez pas à une œuvre super originale. C’est bien le tout qui fait de cette démo une œuvre musicale, et qui fait de Warkult un bon, voire très bon groupe. A mon avis les gars de Warkult ne tarderont pas à trouver un label, alors économisez pour pouvoir acheter leur prochain album !

Chronique par Dead

 

 

Die By The Sword - Die By The Sword     (Thrash Metal énervé) 

Distribution : CDR Autoprod 2004  
Durée : 15', 6 titres  
Site : -  

Chronique :

C’est toujours avec grande joie que je m’attaque à la critique d’un jeune groupe français et c’est donc avec un plaisir non dissimulé que je vis arriver chez moi la démo de Die by the sword. Dès les premiers instants un état de fait me saute aux yeux, l’aspect déplorable de la production. Imaginez un enregistrement ayant lieu dans la cave de mémé avec pour seule isolation quelques boites d’œufs vides collées au mur… mélangez le tout et vous obtenez un son qui saborde un ensemble pourtant correct.

L’un des points forts de cette formation est sans conteste la qualité de ses musiciens, et ce malgré des rifs énervés et énervants de part leur répétition à l’infini. Deuxième bon point, un chant en français notamment sur  «A deux vitesses» ou encore «Tous insensibles». Notons également la belle prestation musicale de l’ensemble sur la track instrumentale intitulée Exit.

Malgré tout le combo dispose de beaucoup trop de lacunes. Tout d’abord le chant qui manque de rigueur et ne colle pas avec l’ensemble. Deuxièmement l’emploi de l’anglais à faire pâlir Nelson Monfort himself et l’aspect beaucoup trop répétitif de l’ensemble. Die by the sword n’est donc pas en soit un échec, mais un ensemble de détails énervants pourfendant tout enthousiasme, dommage…

Chronique par Hettar

 

 

Manimal - Manimal     (Open Death) 

Distribution : CDR Autoprod 2004  
Durée : 16', 4 titres  
Site : http://www.manimal.fr.fm  

Chronique :

Encore un petit nouveau à Toulouse avec Manimal. Formé de Brice et Ju de Psykup, de Vidda et Ludo (ex-Clamor) et de Fabrice (Sailenth), Manimal n'arrive pas de nulle part au vu de l'expérience déjà acquise par les différents musiciens.
Au programme de cette démo 4 titres, du gros métal, comme peut le faire Psykup mais encore plus tirés vers les extrêmes ; plus fou, plus calme, plus bourrin. Il faut l'écouter pour le croire q'une telle fusion sois si abrasive pour notre pauvre cerveau. Le groupe appelle cela de l'Open Death ; c'est pas tout a fait faux mais l'aspect mélodique est quand même primordial, notamment dans le chant alterné de Ju.
Après cette démo et quelques concerts, Manimal va aller faire un tour du coté de chez Gojira pour l'enregistrement de leur 1er album, à paraître en septembre sur Jerkov musique (antistatic). Je vous aurez prévenu de la bête, ne soyez pas surpris !

Chronique par Joel

 

 

Owngame - Demo 2004     (Hardcore) 

Distribution : CDR Autoprod 2004  
Durée : 24', 7 titres  
Site : http://owngame.free.fr  

 

Chronique :

Le HxC se porte très bien sur la région toulousaine, preuve à l'appui avec la nouvelle démo de Owngame. Après une courte intro, les toulousains prouvent qu'ils s'y connaissent en matière de riffs et que le pit doit être chaud quand Owngame est sur scène. Leur hardcore new school mêlant chant hurlé et mélodique ainsi que des breaks métal fait mouche et l'écoute des 6 titres est un réel plaisir. Les titres se valent et sont tous au dessus du lot produit par les nombreux groupes de hardcore actuel et il n'y a pas grand chose a rajouter si ce n'est de vous jeter sur cette demo et de vous déplacer des que Owngame passe par chez vous.

Chronique par Joel

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Abonnement :



 

 

 

NEWSLETTER

 

 

 

 Visites :
 

 

 

Copyright 2003© TrueMetal Music             webmaster : Blaye