Demo groupes
Demos
Diaclase - Demo (Dark
Ambiant)

Chronique :
Comment qualifier la musique de diaclase ? Froide, mais
tout autant expressive, magique peut-être, comme faite par un alchimiste
dément, qui nous fait ressentir à travers ces quatre morceaux son délire
hallucinatoire. Nous portant de transe en folie, cette musique nous place
directement dans une ambiance sombre, presque rituelle, que l’on peut retrouver
dans certains rythmes tribaux placés ça et là dans ces compositions.
Cependant les morceaux mettent un peu de temps à se lancer,
et à la fin, on se retrouve un peu vide, en espérant que la chanson continue,
et malheureusement, elle commence peu de temps avant la fin.
Avec ces quatre titres, Vincent Voinau nous plonge au cœur
de sa folie, on écoute, et on imagine.
Chronique par ---
Baxter - Demo (Punk)
Distribution |
: Autoprod 2005 |
|
Durée |
: 02 titres |
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Site |
: - |
|

Chronique :
Avec cette démo aussi courte qu’incisive, ce jeune groupe de
Bressuire nous délivre deux titres qu’on pourrait croire tout droit sortis d’un
garage californien.
Influencés par des groupes tels que NOFX ou Rancid, les
quatre garennes n’ont rien à envier à leurs prédécesseurs de Burning Heads, si
ce n’est la renommée, chose qui pourrait bien pointer le bout de son nez s’ils
continuent à enregistrer d’aussi belles pièces et à tourner en première partie
de groupes en plein essor tels que Watcha.
En revanche nulle surprise sur cette démo, les deux titres Atheist
Punk Rocker et Be political or die sont archi conventionnels. Si vous cherchez
la nouveauté passez donc votre chemin. A réserver aux amateurs de punk rock en
mal de pogos en somme.
Chronique par Ludovic
Nirnaeth - Thrownathwart The Darknessn (Black/Death
Metal)

Chronique :
Ah ! Depuis le temps que je l’attendais cet album. Ayant
découvert le groupe avec sa première démo Nothing but ashes, malheureusement
sold-out, j’avais à cœur de ma rattraper avec le premier album, Thrown athwart
the darkness. Rien n’a changé depuis ce temps, au contraire NIRNAETH
impose son style à savoir un black parfois brutal à la MARDUK, mais en moins
radical car les éléments thrash et death sont aussi de la partie.
Premier constat, les Lillois se sont donnés les moyens pour
nous offrir un album de qualité. Un artwork réussi, chaotique (à l’image de la
musique) et surtout un son phénoménal qui pourrait servir d’exemples à de
nombreux true-addict.
Ce sont donc neuf morceaux qui nous sont proposées ici, et
sur celles-ci il n’y a vraiment pas grand chose à redire. Le black violent de
NIRNAETH est accrocheur. Il faut dire que mutil (guitare) a un jeu varié et
technique. Bien sûr on retrouve des riffs typiquement black qui montrent que
les DARKTHRONE et cie ont trainé sur les platines, mais l’influence d’un SLAYER
se fait sentir, ainsi que des passages de purs death que certains n’auraient
pas renié. La présence de quelques solos m’a beaucoup plu car ces leads
viennent aéré les titres pour repartir de plus belle ensuite.
Si l’underground vous intéresse vous devez savoir que l’on
retrouve derrière les fûts, Yamaël qui nous montre que c’est un excellent
batteur et qu’a la différence de certains il n’est pas porté sur la double
pédale en permanence. L’homme n’hésite pas à ralentir le tempo pour accroître
l’efficacité des morceaux. Bien joué !
NIRNAETH est un groupe comme je les aime. C’est à dire qu’il
respecte certains « codes » du genre, tout en proposant quelque chose
de neuf. Ainsi on retrouve à plusieurs reprises la basse mise en avant avec
notamment quelques arpèges sur « Nothing but ashes ». La basse trop
souvent assimilée à une guitare est bien mise en valeur et pour ça on ne peut
que féliciter les Nordistes. Sur ce même morceau on décèle un excellent passage
avec uniquement le chant de Zigouille et la batterie de Yamaël. Ce dernier m’a
vraiment plu de par son originalité. Enfin vous n’aurez rien contre quelques
notes de piano sur « we’ll be victorious » pour conclure le disque en
beauté.
Alors, encore une fois le black français montre qu’il est en
grande forme avec NIRNAETH, un groupe qui ne devrait pas rester auto produit
bien longtemps. En tout cas j’espère que ce premier album leur donnera un sacré
coup de pouce car ils le méritent amplement.
Chronique par Yann
Luci Tristis - Simplex Mortalis (Black
Metal)

Chronique :
LUCI TRISTIS est la première sortie du nouveau label Eisiger
Mond Productions, dirigé par…Yamaël. Eh oui, encore lui. Son amour pour le
black l’a poussé à monter sa propre structure et on lui souhaite bonne chance.
Alors, que propose cette première signature ? Comme
vous vous en doutiez sûrement on a affaire à un black metal assez traditionnel
mais sympa. Les riffs sont mélodique mais le son assez « true » nous
empêche de les apprécier vraiment. On peut déceler quelques touches dark dans
la veine d’un KATATONIA (première période) qui viennent nuancer les titres.
L’utilisation d’une boîte à rythme renforce le côté froid
(voire glacial par moments), de LUCI TRISTIS, déjà bien prononcé grâce à une
bonne dose de réverbe. Cette dernière empêche trop souvent la voix de se faire
entendre, dommage vu qu’elle m’avait bien plu, une sorte de mélange entre
tonalités death et black mais toujours remplies de haine.
Alors si le talent de composition de ce groupe est
indéniable, il est un peu gâché par quelques éléments de la prod. M’enfin, pour
une première démo nous n’en tiendrons pas trop compte.
Chronique par Yann
Dying Wish - Sentenced (Heavy/Death
Mélodique)

Chronique :
DYING WISH est un combo existant depuis 1988 mais il nous
offre sa première sortie discographique que récemment. Evoluant dans un
heavy/death mélodique, le groupe arrive à créer un metal original, à la croisée
de groupes comme DARK TRANQUILLITY, OPETH… N’hésitant pas à alterner entre
registre guttural et chant clair, Francis Armenet est le principal acteur de la
mixité musicale qui règne au sein du groupe. Il suffit d’écouter « Last
paradise », aux forts relents scandinaves (donc assez axé mélodeath) puis
« World’s decay » , un titre très mélodique avec des lignes de
guitares très cristallines, pour vous rendre compte la richesse des compos. Un
titre comme « tears » montre le visage de DYING WISH dans toute sa
splendeur. Tous les éléments caractéristiques au groupe sont présents :
Voix claire/gutturale, riffs lourds, leads à la IN FLAMES, arpèges
légers et une section rythmique bien présente pour soutenir le tout. Au final
les quatre titres de Sentenced se révèlent très efficaces et plaisants à
écouter. En plus de cela, DYING WISH s’est payé Ludovic Tournier pour la
garantie d’un son excellent. Si vous aimez les groupes sus-cités, jetez-vous
sur cette démo car j’en suis sur, elle vous procurera beaucoup de plaisir.
Chronique par Yann
Deadborn - Decades Of Decapitation (Death
Metal)

Chronique :
Vous connaissez peut-être DEADBORN, notamment si vous étiez
présent au Soul Grinding Festival en février dernier. Si oui vous avez pu
constater qu’en Allemagne on sait aussi faire du bon death, et pas seulement du
thrash. Alors selon les maigres informations dont l’on dispose, DEADBORN
contiendrait des ex-NECROPHAGIST. Je veux bien le croire vu le très bon niveau
technique atteint ici. Mais au-delà de la simple performance, les teutons distillent
un bon gros death des familles faisant tantôt penser à MORBID ANGEL, tantôt à
DECAPITATED. Si l’ensemble sonne très death, on peut néanmoins déceler quelques
réminiscences thrash. Dans tous les cas l’efficacité est au rendez-vous malgré
des structures parfois assez complexes. Au niveau des tempos on alterne les
blasts et les parties plus posées, ce qui laisse de l’air aux morceaux. Le jeu
de Slavek Foltyn rappelle souvent celui de Vitek (DECAPITATED), notamment dans
l’usage intensif de la double pédale.
Au final cette démo se révèle être de qualité car la musique
proposée l’est, bien sûr, mais aussi parce que le son est vraiment très bon, ce
qui ne gâche en rien le plaisir que l’on a en écoutant ce Decades of
decapitation. En plus de cela, le groupe propose un artwork soigné et un livret
imprimé pro. Vraiment cool de la part d’un groupe relativement underground.
Alors, foncez sur cette démo, vous n’avez vraiment rien à perdre…
Chronique par Yann
Stonecast - Stonecast (Heavy
Metal)

Chronique :
Stonecast est un groupe formé à Marseille en 2002. Le groupe
nous livre ici sa seconde démo, une démo 100% Heavy Metal. Pour ceux qui
s’attendraient à un énième groupe de speed métal gentillet et bien que
nenni !
Les ptits français nous balancent un heavy brut, puisant à
la source du hard rock, carré et parfois « inquiétant » comme en
attestent certaines lignes de chant (notamment sur Behind your fear). Le
chanteur, lorsqu’il pousse un peu sa voix me fait penser à celui de Falkirk. Il
est parfois secondé par des chœurs, bruts eux aussi.
Musicalement parlant les guitares sont tranchantes,
privilégiant la puissance plutôt que la vitesse. Les solos sont bien exécutés,
et le son de la lead est très agréable. Le jeu de batterie supporte le tout
avec force, dans un jeu assez sobre, évitant notamment la double grosse caisse
permanente.
Le production est, d’une manière générale, soignée pour une
démo et on sent que le groupe s’est investi dans sa musique. Entendez par là
que les compos ne sonnent pas « plates » et qu’elles bénéficient d’un
certain entrain.
Stonecast pratique un Heavy Metal musclé honnête, mais je
trouve cependant que les refrains ne se démarquent pas assez du reste des
chansons. Alors si vous recherchez un hard rock musclé, penchant vers un heavy
metal brut, jetez une oreille sur ce groupe, ça ne peut pas vous faire de
mal !
Chronique par Sharloo
Bezukry - Children Of Madness (Headbanging
Schizophrenic Métal)

Chronique :
Le moins que l’on puisse dire, c’est que les joyeux drilles
de Bezukry ne sont pas là pour se prendre la tête avec une quelconque
orientation musicale prédéfinie. Voyez donc : la formation boulonnaise
mélange heavy, thrash, black, rock, ska… j’en passe et des meilleures. Certes
nous parlons bien de metal mais la musique du groupe semble être issue d’un
compromis entre ses membres. Chacun à des affinités différentes ? Qu’à
cela ne tienne, mélangeons tout ça !
On pourrait donc s’attendre à juste titre à une bouillie
sonore instable passant sans cesse du coq à l’âne, mais il n’en est rien.
Bezukry a su rendre sa démo digne d’intérêt et faire une force de ce qui
pourrait au premier abord être perçu comme un handicap. Alors c’est sûr, nous
ne sommes pas face au nouveau fer de lance du metal hexagonal, pas plus que
nous n’assisterons à la naissance d’une scène Headbanging Schizophrenic metal
(étiquette inventée par le groupe et dont il se réclame) à
Boulogne-sur-Mer ! Mais l’intérêt est bien là.
Même si l’ensemble
sonne comme une aimable parodie, chaque style est respecté. La voix black est
parfaitement démoniaque par exemple. Les riffs d’obédience death metal
s’enchaînent avec des plans tout droits sortis des premiers Metallica, ou
hendrixo-zeppeliniens du plus bel effet, sans pour autant choquer l’auditeur
chevronné. En revanche, les passages rock-néo sont faiblards, probablement à
cause de la voix qui s’illustre un peu moins bien dans ce contexte. Le mélange
ska / black du premier titre, qui sur le papier est une hérésie sonne
incroyablement bien. Enfin, les nappes de synthé façon nordique de-ci de-là
tombent à point nommé pour restituer une ambiance malsaine nous rappelant les
influences extrêmes de la troupe. Car c’est bien ce qu’entend faire Bezukry
avec cette démo semble-t-il, partager avec nous les styles qui ont ciselé leur
sensibilité musicale au fil du temps.
Une démo qui mérite que l’on s’y intéresse en somme, une
boutade salvatrice dans un univers où on se tripote un petit peu trop la
couenne parfois, syndrome d’un 21e siècle où tout a été fait en matière de
rock, et où de nombreux groupes tentent des paris audacieux pour sortir du lot.
Rafraîchissement et ambiance festive garantis !
Chronique par Ludovic
Aygghon - Demi Deuil (Métal
Néo-Death)

Chronique :
Qu'est-ce que nos chers compatriotes français de Aygghon
nous offrent avec leur démo sobrement intitulée Demi Deuil ?!
Des riffs bien lourds et saccadés parfait pour le
headbanging, parsemés de gros breaks plutôt efficaces qui laissent présager que
le groupe à envie d'avoir la pêche en live. Le tout accompagné d'une batterie plutôt simple et
pas trop mise en avant, bref des plans bien caractéristiques de la vague néo
métal.
Certaines parties sont tout de même plus subtiles (on a le
droit a un petit tapping plutôt bien réussi) mais la vocaliste alternant voix
claire/voix énervée est bien là pour nous rappeler que les influences néo ne
sont pas loin.
On félicitera quand même le chant en français parfois bien
utilisé et mis en valeur donnant ainsi pas mal de profondeur à certains riffs
bien lourds !
Bref, une démo qui nous montre un groupe de néo métal énervé
aux légères influences Death ni plus ni moins, on aurait aimé un peu plus de
personnalité.
Chronique par Célin
Car Crash - ...Et le silence est entendu (Rock
Noise)

Chronique :
Le dernier opus du groupe Nantais « Car Crash »
est un mélange anecdotique de Rock et de Noise quelque peu surprenant. Les 2
styles musicaux s’allient a la perfection pour créé un genre assez peu répandu.
Les rythmes rapides et entraînants nous captivent dès la
première écoute. Mais en faisant une écoute attentive, on s’aperçoit de toute
la finesse de l’album.
Dans cette musique débordante de surprise, le violon est
venu s’ajouter. En effet cet instrument hors du commun dans ce style musical
s’intègre à la perfection dans cet album.
Les deux voix et la batterie sont mises en avant ce qui a
tendance à nous rapprocher du groupe. Les duos de chant présents dans certaines
chansons sont les éléments qui permettent de parfaire ce magnifique CD. Les
paroles écrites pour certaines en Anglais cherchent à faire passer un message.
En somme cet album est avoir chez soi et à analyser. Après
plusieurs écoutes attentives vous découvrirez toute la magie de se groupe hors
du commun. Si vous aimez taper du pied au rythme de la musique, courez chez
votre disquaire !
Chronique par Infected
Wild Karnivor - Born To Be (Death/Thrash
Fr)

Chronique :
Avec Born To Be, et après deux démos Wild Karnivor nous
livre leur dernier opus, enregistré en Juillet 2005. Le son est gras lourd et
puissant, ajoutez à cela une voix grave et démoniaque ainsi qu’une technique
musicale irréprochable et vous obtiendrez ce mini-LP envoûtant. Ils nous
mettent tout de suite dans l’ambiance, avec un premier titre plus qu’énergétique,
« Damnes », peut-être même le plus de tout l’album, petit reproche, la voix est
un peu trop saccadée par certain moments.
« Prejuges » commence de suite par un riff de guitare saturé à la limite
du solo, bien plus mélodique que le premier titre. « Groovy Death » nous fait
par lui aussi d’un excellent riff d’intro, plus sombre et plus prenant, ainsi
que d’une excellente partie acoustique, suivie d’un solo qui se fond totalement
dans l’ambiance du morceau. « Lies » vient clôturer ce mini album par un son
lourd, qui rappel le premier titre, avec une vois aussi quelque peu saccadée
mais un solo sortit tout droit des enfers.
Avec Born To Be, Wild Karnivor nous montre qu’ils sont
capables d’aller loin s’ils continuent dans cette lignée !
Chronique par Helvete
Exsecrator - Vehemence Of Human Displeasure (Brutal
Death)

Chronique :
Exsecrator, il y a des noms comme ça qui annoncent la
couleur tout de suite. Quand un groupe a un nom qui commence par
« The », on ne sait pas forcément à quoi s’attendre, en revanche s’il
se finit par « or », on est tout de suite au jus. Alors je vous vois ramper sournoisement pour
la curée, hordes de nécrophages avides de viande faisandée que vous êtes. Pas
trop vite cependant car il se trouve que derrière ces doux relents de
putréfaction se cache une maigre carcasse bien indigeste.
Formé fin 2001 en Italie, Exsecrator est une formation qui
officie dans un death metal brutal comme vous l’avez tous deviné. Influencé par
des groupes tels que Cannibal Corpse, Morbid Angel ou encore Nile, les tempos
supersoniques laissent sporadiquement place à des rythmiques pesantes, le tout
agrémenté de guitares lancinantes… Jusqu’ici tout va bien me direz-vous, le
problème c’est que les trois morceaux de cette démo, non contents de ne faire
preuve d’aucune originalité sont de plus des compositions de piètre qualité.
L’ensemble fait pâle figure face à ce qu’on à déjà pu entendre de la part des
ténors du genre et s’apparente à un ersatz des premiers Immolation, Suffocation
et consorts.
Alors on pourra opposer à cette critique l’age des membres
du groupe, la photo sur le site donnant l’impression d’avoir été prise à la
sortie du lycée, mais le groupe existe
depuis plus de trois ans maintenant et il serait peut-être temps que les
gaillards sophistiquent un peu leur musique. En somme si vous n’êtes pas un
maniaque compulsif du death metal graveleux et que vous n’avez pas vu plusieurs
dizaines de fois Cannibal Holocaust en
mangeant un tartare de foie de porc sans sourciller, il y a peu de chances pour
que ces trois titres vous transcendent.
Chronique par Ludovic
Cebren Khal - Charon's Path (Extreme
Doom/Death)
Distribution |
: AutoProd 2006 |
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Durée |
: 04 titres |
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Site |
: - |
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Chronique :
Attention talent ! Quel départ en trombe me direz-vous
! Eh bien j’assume, car la démo que je tiens entre les mains est tout
simplement l’avenir de l’extrême doom hexagonal. En effet, objectivement on peut
dire qu’avec CEBREN KHAL on tient vraiment quelque chose. Il y a quelques mois
de cela, ATARAXIE nous livrait un premier album de doom/death impressionnant
qui a fait l’unanimité au sein de la scène metal. Si vous avez aimé ce dernier,
jetez-vous sur « Charon’s path », la première sortie des doomsters
rennais. Bien loin de proposer une vulgaire copie du groupe parisien sus-cité,
CEBREN KHAL nous délivre un extrême doom/death agrémenté de touches
thrashisantes à la SLAYER
et de black norvégien. Autant dire la richesse de cette démo.
Alors que je m’attendais à un truc dégueulasse en voyant la
cover, j’ai été impressionné par la qualité du son qui retranscrit les
ambiances sombres et la folie furieuse de certains passages à merveille. Les
gars ne se sont pas foutus de notre gueule et montrent qu’avec peu de moyen on
peut vraiment faire quelque chose d’honnête.
La première chose qui m’a frappé en appuyant sur
« play », c’est la voix de Yves qui est impressionnante en plusieurs
points. L’homme maîtrise tous les registres (death, black, clair…) à la
perfection et peu les alterner avec une facilité déconcertante. Franchement la
comparaison avec Aaron Sainthrope s’impose d’elle-même.
Au niveau de la musique, MY DYING BRIDE semble une influence
évidente. Les passages les plus doom ne sont pas sans rappeler l’album
« The light at the end of the world » des anglais. La paire de
gratteux nous gratifient aussi d’une sacré performance. Eux aussi enchaînent
les parties doom, death, black…mais toujours en restant cohérents, de façon à
proposer de vraies chansons.
Derrière, ça joue aussi, entre le bassiste, le batteur et le
claviériste, l’osmose est parfaite, au point parfois de rendre certains
passages vraiment majestueux, un peu comme sait le faire DIMMU BORGIR.
Alors non il n’y a rien à jeter sur cette démo, et
franchement je me demande ce qu’attendent les labels pour signer un groupe
talentueux et original. En tout cas on leur souhaite bonne chance pour la suite
et on espère les revoir rapidement.
Chronique par Yann
Akirise - Comme des mouches (Fusion
Métal)
Distribution |
: AutoProd 2005 |
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Durée |
: 06 titres |
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Site |
: - |
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Chronique :
Ce qui est bien avec la scène française c'est qu'elle est
souvent facilement reconnaissable. Et ce n'est pas Akirise et son album
« Comme Des Mouches » qui nous prouvera le contraire. Car « Comme Des Mouches » est un subtil mélange de
tout ce que la scène française peut nous offrir en ce moment.
Ainsi Akirise vogue sur la vague Néo avec des riffs lourds,
bien lourds, repris en boucle, des breaks à faire nous jumper et des guitares
grinçantes, menaçantes. Oui menaçantes, car la planète, notre société est
menacée. Menacée par Bush et son pouvoir omniprésent, par la misère qui envahit
les français, par le fric qui corrompt les hommes, par la télévision et ses
idées préconçues... Bref, les textes d'Akirise sont bel et bien un regroupement
clichesque de tout ce que la scène française festive et engagée nous offrent et
qui font de la France
un pays révolutionnaire (comme ils le disent si bien). Et donc qui dit texte
engagé dit influences, reggae, ska avec des rythmes plus lent, histoire de
prendre ça un peu à la rigolade. Quant au chant il se veut donc rappeux, rapide
(un peu à la Lofofora)
mais tout de même bien compréhensible. Malgré tous ces éléments ô combien classique et exploités
des milliers fois, le tout est vachement bien fait.
Les changements de rythmes et de style dans un même morceau
sont fréquents mais expriment parfaitement la volonté de mettre en avant un
sentiment de d'accélération, de tension...et oui car la France est menacée
rappelez-vous ! Je rajouterais seulement que la batterie n’est pas assez
exploitée et parfois un peu trop simple (un petit de double sur certains
passages bien rapides et lourds n'aurait pas été de refus !) mais bon disons
que c'est pour chippoter un peu...
Un mélange donc assez hétéroclite aux premiers abords mais
qui donne un tout assez homogène ou en tout cas en totale adhésion avec leur
volonté de mélanger métal et révolution et qui montre un réel travail de
cohésion entre musique et signification des textes. Je mettrais mon coup de coeur sur le titre Zapporama.
Chronique par Célin
Death Mechanism - Necrotechnology (Thrash
Métal)

Chronique :
Death Mechanism, sous ce nom
qui peut faire penser à un groupe de Death se cache en réalité un groupe de
Thrash Metal qui nous viens d’Italie. Le groupe signe ici sa seconde demo
intitulée Necrotechnology qui se compose de 4 titres dans la pure tradition du
old school Thrash ! Unknown Pathology ouvre les hostilités avec une
introduction assez calme à la guitare avec de gros accents de cymbales et une
cloche qui donne une dimension particulière à ce début de demo. Le titre
bastonne, avec de bons riffs, une voix très bien calée, bien en rythme et une
batterie assez variée dans l’ensemble. Ce titre se termine sur un solo digne de
Slayer sans être trop long ni trop court ! Les titres qui suivent sont
dans la même veine, c’est-à-dire des mélodies à vous faire remuer la tête comme
il faut, de nombreux breaks de batterie variés et des solos hypnotiques. La
demo se clôture sur le titre Fusion-man-weapon et son très bon solo de guitare,
pour moi le meilleur de ce CD. Ces quatre titres sans pour autant renouveler le
style nous replongent dans ce son des années 80 à l’apogée du Thrash! On
sent les influences des groupes de la Bay Area comme Slayer ou Exodus, autant que
celles du Thrash allemand avec des groupes tels que Sodom ou Destruction. Death
Mechanism a donc atteint ses objectifs, à savoir nous livrer un disque de
Thrash old school qui sans être d’une originalité folle n’est pas non plus sans
intérêt ! Voilà donc une demo que je conseillerais à tous les fans de
Thrash car ils retrouveront sûrement ce qu’ils apprécient chez les plus connus
du style !
Chronique par Decipher
Funeralium - Ultra Sick Doom (Doom)

Chronique :
La formation qui nous intéresse ici répondant au doux
patronyme de Funeralium est originaire d’Ile de France. Composé de quatre
membres : Marquis, Berserk, Toxine et Ys, respectivement guitare / vocaux,
guitare, basse et batterie, le groupe revendique un doom exacerbé comme le
laisse deviner le titre sans équivoque de la démo.
Nulle tromperie donc sur la marchandise ici : guitares
accordées trois tons plus bas, vocaux papier de verre plaintifs et batterie
dépassant rarement les 60 bpm. Les connaisseurs reconnaîtront certainement ici
l’influence du My Dying Bride des débuts.
Les trois titres de la démo sont d’une noirceur
indescriptible, entrecoupés d’interminables cris déchirants le tout soutenu par
des rythmiques sépulcrales.
En somme si vous cherchez l’énergie, passez votre chemin. En
revanche si la perspective d’un voyage d’une vingtaine de minutes au cœur d’un monde
torturé vous intéresse n’hésitez pas.
Chronique par Ludovic
Prone - Homemade Handmade Act 2 (Néo
Métal/Hardcore)

Chronique :
Avec cette seconde démo sobrement baptisée homemade handmade
act 2, le ton est donné dès les premières mesures : ici ce sont l’énergie
et l’efficacité qui priment avant toute chose. Le quatuor parisien nous gratifie d’une autoproduction néo
métal / Hardcore, discipline décidément très en vogue dans l’hexagone, n’en
déplaise aux puristes.
Rythmiques assassines, riffs saccadés et breaks bien sentis,
tout est savamment orchestré pour faire pogoter le quidam. Et c’est d’ailleurs
ce qui vient à l’esprit immédiatement à l’écoute de cette galette : sur
scène nul doute que nos quatre gaillards dépotent.
A noter également, la présence de 3 titres bonus en plus des
4 titres originaux. Deux versions améliorées de morceaux figurant sur la
première démo, et une version longue de « le pire » qui ouvre les
hostilités sur la démo qui nous intéresse ici. Voilà qui est toujours bon à
prendre.
Seule ombre au tableau néanmoins, la voix d’oxade, en chant clair manque un peu
de personnalité et s’apparente à ce qu’on entend trop régulièrement sur une
grande partie de la scène métal française ces dernières années.
Mais le doute n’est pas permis quant aux capacités de cette
nouvelle formation, qui entendant certainement s’imposer en digne successeur de
Lofofora, saura affirmer son style avec le temps. A suivre de près.
Chronique par Ludovic
Cipher - Desertion (heavy/thrash/death
mélodique)

Chronique :
Voici une Démo marquée par des éléments intéressants et par
d’autres qui tirent malheureusement le
résultat vers le bas. Nous nous trouvons dans un style thrash nordique alliant
un bon paquet d’influences heavy. Ami bassiste, sans tomber dans la
démonstration, les lignes vibrantes vont réjouiront de par leur présence et
leur diversité. Coté guitare, on nous sert pas mal de mélodies nordiques sauce
Dark tranquillity, plan tapping sympa mais la rythmique nous semble déjà
familière, déjà entendu… Coté fût, rien à mentionner. Ce qui m’a marqué, c’est
le chant en Français, bien plus incisive et nerveux qu’en anglais :
l’alternance chant death bien pêchu (Malmonde), chant clair, et même heavy
(Ellipsis) est d’un bel effet. Le son et la production limite la puissance sur
les nombreux mid-tempo et sur les breaks. Globalement, Cypher nous a sorti une demo correcte, une entrée en matière qui
ne demande qu’à être surpassée au prochain opus.
Chronique par War Psaume
Voss - Voss (Fusion/HxC/Néo/Funk)

Chronique :
S'il n'y a qu'une chose à retenir de ce cd, c'est le mot
ORIGINALITÉ ! Pour la simple et bonne raison que Voss donne le ton avec un
metal Hardcore mélangé à du flow hiphop et ragga, parfois même du chant clair,
le tout ambiancé avec des parties très funky. Pari réussi ? Oui ! A savoir donc
que c'est un cd très éclectique, mais sûrement difficile d'accès. Cela n'enlève
rien à la qualité (très bonne) des neuf titres qui, tout en variant, gardent la
même pêche et le même délire selon les variations ragga/rap/funk : en gros, les
mêmes sensations à chaque morceau, mais dans des dispositions différentes. On
remarquera aussi un titre en Français (ça change ! ), un featuring avec une
voix coreuse dans sa pureté et on appréciera la brutalité (autant dans les
paroles que dans la musique) bien mélangée avec le reste de la recette, sans
que cela fasse une bouillie musicale. On peut juste reprocher au groupe d'être,
malgré tout, un peu répétitif, après moult écoutes de l'album. MAIS on garde
juste une petite idée en tête : notre groupe a déjà ouvert pour Black Bomb Ä ou
encore Set The Tone. Autant dire qu'en live, vu le cd et cette petite info, ça
doit dépoter violemment... et plus qu'en album studio en tout cas! En tout cas,
un album d'une bonne facture qui laisse présager un très bon avenir! A réserver
à des esprits ouverts à une aventure originale et totalement atypique !
Chronique par Déhà
Douce Morphine - Des Mots (Métal
Atmosphèrique)

Chronique :
Je n'avais jamais entendu parler de Douce morphine avant de
recevoir leur démo, sobrement intitulée "des mots". Le quatuor de
Tours nous propose un métal atmosphérique, et pour le moins très original.
J'avoue que l'écoute du premier titre, "nocturnes" m'a vraiment
déroutée ! La musique de Douce Morphine se base sur un échange entre une voix
féminine enfantine et une voix masculine habitée. Si les compositions plutôt
lentes du groupe dégagent une atmosphère sombre et mélancolique, les guitares
ne sont pas absentes, et quelques vocaux death font même leur apparition. Les
paroles, entièrement en français habillent poétiquement chaque titre du groupe
: c'est un véritable sonnet qui accompagne "Nature morte", un
dialogue théâtral qui prend place sur "Sous les étoiles hurlantes"...
Cependant quelques défauts viennent assombrir le paysage. La
voix de Flore, semble étrangement sous mixée et parfois approximative, et les
vocaux de Matthieu, quelques fois répétitifs, demandent quant à eux un certain
temps d’adaptation. Les compositions, disposant pourtant de mélodies bien
travaillées pourront paraître fades et monotones aux amateurs de métal extrême
en manque de sensations fortes ...
Pourtant Douce Morphine signe ici un essai prometteur, et je
ne peux qu’encourager le groupe à poursuivre ses efforts. Si vous aimez la
poésie et le romantisme (au sens premier du terme), si vous êtes ouverts
d’esprit, n’hésitez pas à pénétrer dans l’univers atypique du groupe. Vous ne
le regretterez pas.
Chronique par Alesya
Personal Advisory - Welcome In The Pain (Power
Métal Groovy)
Distribution |
: Autoproduction 2005 |
|
Durée |
: 03 titres |
|
Site |
: - |
|

Chronique :
« Nous sommes 5 merveilleux lapins nés pour vous botter
le cul ! », voilà comment aiment se présenter les membres de ce
groupe un peu taré qu’est PERSONAL ADVISORY.
Directement issu de la culture power métal (on dénote des
influences directes telles que Pantera et Soilwork), le combo ne s’encombre pas
de prestations démonstratives et ultra techniques, les 5 bretons font dans le
radicalement efficace (juste ce qu’il faut), et jouent habilement sur le contraste
doux/amer de leur musique : des couplets relativement lourds et agressifs
et des refrains plus aériens, donnent ainsi un relief particulier à leur compos.
Cependant, le groupe a une arme secrète pour ce démarquer
définitivement et atomiser le tout : le groove. Effectivement ils
n’hésitent pas à ajouter une touche funky ça et là pour dynamiser la chose et
putain ça marche !
Il en émerge une démo du nom de « Welcome in the
pain » tout simplement démente autant par le son (pour une auto-production
ça envoie sévère), que par les 3 morceaux proposés (véritable coup de poing à
l’écoute de chacun d’eux), les riffs sont accrocheurs, percutants et se
retiennent très facilement.
On souhaite donc au line up composé de Bunker (chant), Tony
(lead guitar), Alex (guitar), Vince (batterie) et Rico (basse) de réussir avec P/A.
Pendant ce temps, on les attend de pied ferme sur scène pour
défendre leurs titres !
Chronique par Jessie
Kerifern - Demo (French
Black Metal)

Chronique :
Kerifern, sans doute un nom n’évoquant pas grand chose pour la plupart d’entre
vous. Et pourtant ce jeune groupe de la région nantaise est plus que sympathique.
Hormis un look « total folk » à faire pâlir les plus purs représentants de la
scène épique finlandaise, les p’tit gars font preuve de très grandes qualités
musicales. Cette démo est plus que prometteuse offrant un chant black de bon
aloie, ainsi que quelque rifs « pas piqué des hannetons ». Bien sûr ce n’est
qu’une démo et la prod en est donc de piètre qualité. Ainsi l’ensemble reste
parfois cacophonique. Cependant nous assistons à une bien belle offrande musicale
pour nos oreilles impies. Un petit groupe à suivre donc et à supporter pour
quelques malheureux deniers… N’hésitons pas frères d’armes et faisons tinter
nos bourses!!!!
Chronique par Freyr
Mordiggan - Demo (Metal
Mélodique Symphonique)

Chronique :
Le groupe de métal féminin originaire de Roanne nous propose
ici une démo de sept titres, tous chantés en français. Plutôt intéressante, elle
est pourtant trop uniforme, mais se laisse écouter, sans être pour autant
exceptionnelle. Décryptons en quelques mots ce nouvel opus de l'ex-Stiggma.
La démo débute par un titre métal, nommé « Les larmes
d'Oedipe », qui pour moi combine deux contrastes : entre les guitares très
énergiques et la voix trop douce, entre les refrains et les couplets trop
distincts. S'en suit un titre quasi-similaire, prénommé « Complot ».
Presque aucune différence entre ces deux titres, malgré l'apparition du chant
masculin sur le deuxième ! « Songe » est une ballade intéressante,
incluant le doux chant des flûtes ; malgré cela, les instruments à vents ne
sont que trop peu utilisés. Il y a aussi un défaut d'utilisation du violon, le
groupe n'approfondit malheureusement pas son utilisation. La compo repose sur
deux thèmes repris en variations. « Visionnaire » est le titre le
plus travaillé de l'album. Il combine en effet plusieurs bonnes idées. Le début
sonne atmosphérique, la voix féminine est plus grave et plus expressive (à mon
avis ce registre est à exploiter), le duo de voix est bienvenu. Les deux
morceaux suivants, « Signe de vie » et « Devenir » sont
dans la lignée des deux premiers. Enfin, « Hero » est décevant, bien
que l'on y sent le potentiel évident du groupe. La piste bonus, -le live-,
témoigne tout de même du bon niveau du groupe. La reprise est intéressante,
bien qu'il y ait à mon avis trop de reverb sur la voix et que le tempo général
soit trop lent.
En conclusion, une démo intéressante, qui se détache des autres
par la qualité des paroles, mais pas par celle de sa musique. On peut tout de
même rester confiant quant à l'évolution de ce combo.
Chronique par Mü
Noswad - La Part Des Choses (Metal
Francais)

Chronique :
Nous avons ici une demo de cinq titres. Sur cinq titres
aucun ne perd d’énergie, Noswad est un groupe motivé ; ça s’entend dans
les guitares et la voix. Les intros des morceaux sont énergiques et nous
laissent croire à chaque titre que celui-ci sera bourrin. Noswad fait du métal
en français, plutôt orienté vers le Neo Métal. Ce qui est regrettable c’est la
voix du chanteur qui parfois s’envole vers des poussées hurlantes et revient à
un ton plus doux. En plus la voix n’est pas tout le temps coordonnée, on se dit
qu’on aimerait plus entendre une voix plus grave et brutale. Ce groupe fait
penser à Pleymo et tous ces autres groupes du genre en France. Cet album n’est
pas original, beaucoup de groupes français ont fait des morceaux Métal
similaires. De plus, sans vouloir démonter le groupe non plus, les paroles des
chansons sont basiques. Toutefois, certains riffs sont très agréables à écouter
et s’enchaînent magnifiquement, les musiciens ont un bon niveau on
suppose. Sans doute un groupe qui se
recherche pour un style nouveau…
Chronique par VikingDeath
Resilience - Against The Tide (Metal
Mélodique Symphonique)

Chronique :
Resilience, combo lyonnais fondé en 2004 par le guitariste
Benjamin Sertelon, est le résultat d'un métissage entre plusieurs musiciens
d'horizons différents. Ils nous ont présenté en 2004 une démo deux titres
plutôt étonnante. Totalement différents, les deux titres qui y cohabitent m'ont
laissée plus que confiante concernant les capacités de ce projet.
Le premier titre intitulé « Against the Tide »
semble étonnamment inspiré d'influences électro, dans un magma plus que
plaisant. La voix est simple, assez éloignée de ces voix trop ornées que l'on
rencontre dans la musique dite métal de ces dernières années. La mélodie est
bien tournée, très agréable, malgré parfois des sensations de pressentis
tristement habituelles. Ce titre est pourtant excellemment enregistré,
l'équilibre voix-instruments parfait. En découle une heureuse sensation
d'écouter un travail propre, réfléchi. Une critique pourtant, on en ressort un
peu frustré, comme si le groupe pouvait donner plus. Mais, n'est-ce pas une
critique encourageante ?
Le deuxième titre, nommé « No promise to Keep »,
est comme le disais-je juste avant, complètement différent, à mon avis du
premier. Beaucoup moins électro, beaucoup plus métal, même si parfois quelques
samples viennent se mêler aux solos guitare bien menés. Reproches quant à ce
titre, le schéma un peu conventionnel de ce titre, bien écrit, très agréable,
mais comme déjà entendu.
Conclusion, une première démo concluante, on attend le
mini-cd qui ne devrait tarder... Pour un groupe, qui a de l'idée, voici un
petit encouragement de ma part. Pour que jamais ils ne laissent s'enfuir les
Muses.
Chronique par Mü
Dugs - Tout Reste à Faire (Ragga/indus/métal)
Distribution |
: IS Records 2005 |
|
Durée |
: 03 titres |
|
Site |
: www.dugs.fr |
|

Chronique :
Pensez-vous qu’on puisse mixer le flow du ragga, la finesse
de l’électro et la puissance des guitares métal ? Eh bien oui, et Dugs est
bien là pour nous le prouver, et avec brio ! Et nous avons en prime une
bien belle preuve que le mélange des genres peut avoir du bon. L’éclectisme
musical est l’arme du groupe pour faire passer des messages engagés, chantés le
plus souvent en français.
Le chanteur quant à lui alterne la voix ragga et
rock/hardcore sur des refrains accrocheurs (piste 5) aux thèmes militants sur
fond de guitares métal et d’arrangements électro. Et la musique sait aussi
faire la part belle aux ambiances et aux passages atmos. Un vrai régal !
Les thèmes des chansons quant à elles sont variés, allant
des revendications politiques aux thèmes proches du rastafarisme. La prod’,
quant à elle est honnête pour un premier album. Un groupe sympa sur Cd mais
qui, paraît-t-il, se révèle sur scène.
Chronique par -Grom-
Lokurah - Lokurah EP (Demo) (Néo/Métalcore)

Chronique :
Lokurah est un groupe de metalcore de la région parisienne,
formé en 2003. Lokurah EP est leur première démo.
Dès les premières secondes, on comprend de quoi il va
s’agir : le son est bien lourd et les riffs sont faits pour faire bouger
la tête. Du hardcore pour le live donc ? Eh bien non, pas nécessairement.
Les compos ne restent pas à la surface des choses : ce n’est pas du son
lourd pour du son lourd. Ce n’est cependant pas du metalcore mélodique, mais on
peut dire que les compos sont relativement recherchées. Les influences sont
explicites : Hatebreed, Slayer, Machine Head voire Slipknot. C’est bien
cette tendance néo qui constitue le bémol de cet album. C’est bien ce néo qui
semble freiner la progression des chansons, et qui empêche Lokurah de se porter
à un niveau supérieur.
Au niveau de la production, elle reste plus que
satisfaisante pour une démo. A noter cependant que la guitare et la basse
prédomine un peu trop (pour donner ce son lourd), et que la voix se fond trop
dans le reste de la musique (tendance néo).
Chronique par Dead
Genital Grinder - Pathologic Disorder (Death/Grind)

Chronique :
Amis bouchers, ce disque est pour vous. En effet ici il
n’est pas question de petites fleurs bleues mais bien de gore. Si vous vous
intéressez un minimum à la scène française, vous devez sûrement connaître la
réputation de Genital Grinder. Avec des textes qui feraient pâlir Molière (10
Tonnes de merde dans ta chatte), nos quatre grinders nous délivrent un
death/grind couillu (fallait bien que je la sorte celle-là !), influencé
par les grands noms du genre. Ce MCD est composé de trois titres audio et de
deux vidéos. Les deux premiers, « Pathological Disorder » et
« Ebola », mettent d’emblée l’auditeur dans un déluge de grattes et
de hurlements caverneux. Le tout est très « carré », et les quatre
musiciens assurent techniquement. Les compos ne sont pas étouffées par les
blast-beats, ce qui n’est pas pour déplaire. Le troisième et dernier morceau,
« Prodeath », est en fait un titre tiré de leur premier album, Genital
Grinder, réenregistré pour l’occasion. Ainsi il bénéficie d’un meilleur son que
l’original et peut être apprécié à sa juste valeur. Ajoutez à ces trois titres
une production plus que correcte malgré l’enregistrement « made at
home » et vous obtiendrez un produit qui ouvrira sûrement les portes des
labels à Genital Grinder. Le clip live de « 10 Tonnes de merde dans ta
chatte » et une vidéo regroupant des scènes live et backstage constituent
la section CD-Rom de ce mini. Alors messieurs des labels retenez ce nom, et
surtout écoutez ce Pathological Disorder car vous tenez peut-être entre les
mains le futur d’un groupe génial, et il serait bien dommage de ne pas
exploiter le potentiel de ces quatre gars. Espérons donc que Genital Grinder
puisse nous offrir un deuxième album du tonnerre rapidement.
Chronique par Trucid
Drifting Breed - Hope Hereafter (Metalcore)

Chronique :
La scène metalcore est en plein essor autant en France que
dans le reste du monde. Comme d’habitude lorsqu’une scène fait succès, il y a
de bons groupes, et d’autres totalement pourris. Et à l’écoute de ce Hope
Hereafter on peut d’ores et déjà classer ce groupe dans les pointures !
Car malgré le fait que ce soit une démo que nous avons entre les mains,
Drifting nous montre clairement qu’il y a du potentiel.
Après une intro où une flûte d’origine orientale nous
annonce le calme avant la tempête, Hope Hereafter prend le relais et nous
montre clairement les influences HxC à la Hatebreed. Mais ce
morceaux tout comme ce CD ne se limite pas à ça, on y trouve des changements de
rythmique efficaces donnant du relief et empêchant toutes monotonies. Les
influences vont donc de Hatebreed à Gojira. Les chansons sont bien construites faisant en moyenne 5min
variant passages rageurs à d’autres plus posé mais toujours aussi malsains
(Almost a stranger). Seul petit hic les chansons paraissent toutes construites
de la même façon, intro passages énervés et fin aux rythmes ralentis, certes
c’est un bonne formule mais lorsque l’on passe de pistes en pistes la monotonie
que le groupe cherchait sûrement à éviter, nous vient à l’esprit.
Conclusion, Drifting Breed nous offre un mélange intelligent
entre HxC et metal, et dès l’écoute de cette démo on peut déjà s’attendre à un
groupe qui va faire mal. La production est, il faut le souligner correcte même
pour une démo. On espère quand même que les Drifting arriveront à se détacher
du style Metalcore dont beaucoup de groupe se sont déjà essayés (Eyeless,
Inside Conflict notamment) et qu’ils se trouveront un style qui leur est
propre.
Chronique par Buzz
Down By Prejudice - Envers Et Contre Tous (Hardcore)

Chronique :
Down By Prejudice, groupe parisien, nous présente là leur
première démo. Du hardcore plutôt vénère dira-t-on, qui mélange les influences.
On retrouve du old school et du new school à la fois dans les riffs de guitare
et dans le mélange des chants : une voix plutôt old school à la
Agnostic Front, et l’autre, résolument métal.
Contrairement à des groupes comme Bleeding Through ou Born From Pain, l’accent
est d’avantage mis sur l’efficacité d’une musique « bourrine » que
sur une certaines mélodies. On pourrait rapprocher le style avec celui de
L’Esprit du Clan, autre groupe de hardcore français.
La qualité de l’enregistrement est plutôt moyenne, laissant
place à un son plutôt plat, notamment a cause du niveau sonore de la batterie,
trop faible à mon avis. Curieusement, la qualité était meilleure en live. La
musique semble vraiment adaptée aux prestations en concert, ça donne envie de
bouger et de cogner. Mais bon, si vous êtes plutôt du style à écouter
tranquillement votre cd, Down By Prejudice n’est pas vraiment adapté.
Je vous conseille cependant de surveiller un éventuel
prochain album, où une meilleure qualité de production pourrait bien donner un
bon coup de pouce à la musique.
Chronique par Dead
Desecrator - Demo (Death
Grind)
Distribution |
: Autoprod 2004 |
|
Durée |
: - |
|
Site |
: - |
|

Chronique :
Pour une fois je ne jugerais pas un CD sur la production.
Ici il est question d’une démo, il est donc bien évident que le son n’est pas
des meilleurs. DESECRATOR, rien que le nom ferait peur à ma grand-mère, comme
on pourrait s’en douter nous délivre un death/grind avec quelques influences
plus punk (influence que l’on perçoit nettement sur le dernier titre
« Sabotage 666 »). Enregistré live en un seul jour, cette démo
dévoile des compos carrées, les blast-beats sont de mise mais entrecoupés de
passages moins rapides. La basse semble être un élément essentiel dans la
musique de DESECRATOR, tellement elle est mise en avant. Les riffs sont pêchus,
rapides et entraînant. Le chanteur évolue essentiellement dans un registre
death. En résumé, une bonne démo qui pourrait claquer un peu plus avec un
meilleur son mais bon…
Chronique
par Trucid
Cipher - Epidemia (Thrash/Speed
à tendances extremes)

Chronique :
La musique de CIPHER est tellement riche qu’il est difficile
de chroniquer cette démo. En effet ici nous avons affaire à un groupe qui prend
le malin plaisir à mélanger les genres. Tout au long des huit titres de ce
Epidemia, CIPHER passe du heavy au thrash avec quelques références à des styles plus extrêmes comme le
back et le death. Les compos sont rapides
(« Miscellaneous grievances », « Epidemia ») mais quelques
morceaux plus épiques font leur apparition comme « Land of the fallen
angel », ou encore « reminiscences », morceau en deux parties.
Cisco et Vince, tous deux chanteur/guitariste jouent avec leurs influences à
merveille, ainsi la musique fait penser tantôt à CHILDREN OF BODOM notamment
par la présence d’une voix black ou tantôt à PARAGON et son heavy/thrash burné.
Les deux bonshommes savent très bien manier leur instrument (hé hé ! ) ainsi
que leur collègues Vivien et Sad respectivement batteur et bassiste. Pour une
démo, le son n’est pas trop crade et l’ensemble est agréable à l’oreille.
Souhaitons bonne chance à CIPHER, en pleine préparation d’une autre demo, pour
la suite…
Chronique
par Trucid
Everloud - Au Delà De L'Irréel (Heavy
Métal)

Chronique :
EVERLOUD est né officiellement en 1998, mais existait déjà
sous un autre nom depuis 1995. Dès le début on sent que le groupe a grandi avec
le heavy et le thrash des 80’s.
Les influences d’IRON MAIDEN et de KREATOR sont présentes
mais le groupe les utilise à sa sauce pour nous offrir un heavy/thrash bien
fait. Tout au long des quatre titres on se rend compte que nos cinq gars
maîtrisent leur affaire. Les riffs sont directs, maideniens (surtout sur
« La colère de Nyarlathotep ») et les solos sont de rigueur comme le
veut la tradition. Stéphane, le batteur nous dévoile un jeu complet pour un
résultat garanti. Alors vous allez me dire qu’il n’y a rien à jeter sur cette
demo. Eh bien malheureusement si ! Là où le bas blesse, c’est au niveau du
chant. Pas que le fait qu’il soit en français soit désagréable, loin de là,
mais c’est vraiment la voix de Yamine qui dérange le plus. En effet, on sent
que le chanteur se force à chanter haut ce qui est assez insupportable. De plus
la voix est éraillée, à part sur certains passages (le refrain de « Les
pilleurs ») où la voix est plus naturelle et sonne mieux à l’oreille. Dans
l’ensemble le son est correct, même la basse est audible. Dommage qu’un élément
clé comme la voix viennent perturber l’écoute…
Chronique
par Trucid
LGB / Herpès De Crachat De Fillette - SplitCD (Grindcore/Grind
FM)

Chronique :
Le grind est un ensemble de petites choses à la surface de
nous même. Le grind est une philosophie de la vie…Soyons un peu sérieux le
grindcore est une connerie inventée par le métalleux pour se sortir de la
noirceur ambiante typique des mouvances les plus extrémistes du milieu. Un bon
grind nous rappelle à quel point il fait bon de courir à poil derrière la
secrétaire du patron dont la jupe fendue nous met en rut. Un bon grind rappelle
à quel point il fait bon se retrouver entre potes, se tenant mutuellement les
cheveux pour que ceux-ci ne soit pas souillés par nos torrents d’alcools
régurgités. Et il est bon de s’apercevoir que le split cd réunissant LGB et
Herpès de crachat de fillette, s’inscrit en ligne de mire de ces
considérations. Bourrins comme un bon cheval de trait, hurlant comme un sirocco
en plein désert et blastant à tout rompre. Toutefois la distinction doit être
faite entre les deux groupes. Herpès le bien nommé nous offre des compos de
qualités toutefois brouillon et encore en demi-teintes face au potentiel que
démontre le combo. Ils offrent tout de même une prestation de qualité qui je
l’espère amèneront de nouveaux opus mieux produit.
LGB quant à eux ne nous déçoivent pas. Les tracks
s’enchaînent avec un réel plaisir à nos oreilles hérétiques, la qualité du
combo est indéniable et ne parlons pas de son humour. Ca fracasse, ça arrache,
et nous transporte dans un pays où humour pipi caca rime avec plaisir de jouer
ensemble. Le tout disposant d’un gros son du fait d’une production soignée, mais
surtout en raison de la qualité de ces musiciens.
Au final un grand moment de bonne humeur métallique pour ce
cd qui « ne vous coûtera ma chère Maryse que la modique somme de 5
malheureux euros OUI ! 5 petits euros ! » .
Chronique
par Hettar
Clampdown (Cyber
Power Thrash)

Chronique :
En me demandant de chroniquer ce CD on m’avait
dit : « tiens, c’est un truc de hardcore ». N’étant pas
spécialiste de ce style, j’étais méfiant à l’égard de ce disque. Vient ensuite le moment de mettre la
galette dans le lecteur, et là, c’est la claque. En effet, pour une démo live,
le son est là. Chaque instrument est facilement audible et le public n’est ni
trop présent ni trop en retrait. Bien sur il faut rester modeste pour apprécier
ce disque, car si vous êtes fan de grosses productions, passez votre chemin.
Passons maintenant au plus important : les compos. De hardcore ici, il
n’en est pas question, ou du moins presque pas. Clampdown évolue dans un
cyber-power/thrash, à la
Meshuggah/Machine Head, avec une (petite) pointe de hardcore.
Mais ne vous méprenez pas, Clampdown n’est pas qu’une vulgaire copie de ces
deux groupes mais a su créer son propre style. En effet le groupe incorpore
plus de mélodie que nos amis suédois, que ce soit au niveau des guitares ou du
chant. Même si Frank a un peu de mal sur
les passages clairs, il a au moins le mérite de varier son registre. Ce qui
fait la force des compos, ce sont sûrement les breaks qui créent un contraste
agréable dans la musique du groupe. Un coup on a le droit à une belle mélodie,
et un autre, à un duel gratte/double pédale surpuissant. Rythmiquement, tout le
monde assure. Les rythmiques son carrées, barrées et complexes. Frank et
Jocelyn n’ont donc pas à rougir techniquement. Julien, le batteur, s’en donne à
cœur joie, en effet la double est de mise. La basse de Ludo se fait entendre
malgré un mur de grattes impressionnant. Bref voilà une démo qui devrait faire
plaisir à ceux qui cherchent de nouvelles sensations…Et en plus ils sont
français. Que demande le peuple ?
Chronique par Trucid
Bomb Scare Crew - Violation Of Riot Nation (Powercore)

Chronique :
Bomb Scare Crew est un jeune combo originaire de
Villeurbanne, dans la région Lyonnaise, formé en 2001 qui signe avec cette
première demo sa première apparition sur la scène métal, avant de sortir leur
premier album 11 titres, « Reign of the Sharks », prévu courant 2005.
Et on peut
dire que le groupe frappe fort ! Imaginez un croisement entre des riffs à la Pantera-Sepultura
mixés à une musique oscillant entre le death et le hardcore, le tout parsemé
d’ambiances quasi-psyché, de furieux blast-beats et de solos discrets mais
efficaces, et vous obtiendrez Bomb Scare Crew. La prod’ n’a pas à faire rougir
le groupe, d’autant plus qu’il s’agit d’une démo.
La voix
quant à elle est relevée par le fait de sa saturation volontaire. Le fait que
certains titres soient chantés en Français renforce l’originalité de cette
démo. De plus, la présence de deux techniques vocales rend le tout plus varié
(voix criée/gutturale).
Finalement,
ce premier essai s’en ressent très carré, bien réalisé et constitue par
conséquent une appétissante mise en bouche en attendant la suite, dont deux
titres sont d’ores et déjà disponibles sur le site officiel. A savoir que la
présente démo servira de base au prochain album, étant donné que toutes les
chansons qui la composent font partie de la track-list de « Reign of the
Sharks ».
Chronique par -Grom-
Kerria Noir - Demo (Rock
Fr)

Chronique :
Il est toujours difficile de chroniquer une démo tant, en
général, la qualité est souvent médiocre et qu’on le veuille ou non, influencée
par les groupes déjà signés, disposant d’une production de malade. On ne peut
s'empêcher de penser à Noir Desir, Trust, Ramones ou Les Sheriffs en écoutant
cette démo (5 titres seulement) du groupe Kerria Noir. A savoir: un chant en
français, un même goût pour les paroles sombres, noires et tristes et la même
hargne pour cracher leurs dégoût de la société ou nous faire réfléchir sur la
condition humaine. La qualité des compos égalant presque leurs aînés !!!
Si le son n'est pas parfait (25), c'est bien pardonnable
quand on sait que tout l'enregistrement a était réalisé par un amateur avec les
moyens du bord !!
Petite présentation du groupe quand même. Il y a Loïc le scribe, compositeur
mais aussi chanteur et guitariste du groupe, Fred à la basse, Bertrand à la six
cordes également compositeurs des mélodies. Les derniers étant Luc, derrière
ses fûts et Guillem aux claviers. Le groupe est fin prêt à nous en mettre plein
les oreilles !!!
Justement au niveau écoute, les compos de cette démo sont bien abouties,
travaillées, percutantes et délivrant des paroles fortes.
Loin d’être très enjoués les morceaux nous offrent une palette de ce que sait
faire le groupe et sont très encourageants pour l'avenir. D'ailleurs, Kerria
Noir a déjà quelques titres en réserve pour le futur album qui s’annonce déjà
terrible !!!
Maintenant, les gars, il ne reste plus qu’à convaincre un
label pour vraiment faire exploser votre rock corrosif et déchirer la France de l’intérieur !!!!!
Chronique par Jessie
Seven - Demo (Powercore
à tendance néo)

Chronique :
Seulement deux titres sur la démo des ch’tit gars de
Dunkerque, et deux titres ne sont pas suffisant pour vraiment avoir une idée
sur le potentiel de Seven. Toutefois reste la bonne idée d’accompagner cela
d’un clip live de relativement bon acabit. Le moins que l’on puisse dire à
l’écoute de ces deux morceaux est que cette impression tribale que l’on ressent
au début de Speech of Angel est vraiment enthousiasmante et peut rappeler des
intros de groupes comme Soulfly par exemple. L’ensemble des deux morceaux
s’inscrit véritablement dans la mouvance néo métalleuse française. La voix
empreinte d’un petit côté death, qui entre-coupe des vocalises plus néo ajoute
à la brutalité des morceaux. Reste à savoir si ce groupe saura se détacher du
reste de la scène néo pour trouver son identité propre, ce qui pour l’instant
leur porte tort.
Chronique par Hettar
Warkult - Demo (Black
Metal)

Chronique :
Warkult (ex-Berserk) est un groupe de Black Metal français
créé en 2004. Mais attention, par Black Metal, je ne veux pas dire n’importe
quel Black Metal ! Alors que la plupart des démos sont largement
influencées par des groupes « références », Warkult se distingue bien de la
masse : ni métal « à la Dimmu Borgir » ni « True Black »
lassant. Cependant, dès que j’ai écouté cet album, je n’ai pu m’empêcher de
remarquer la ressemblance avec Nocte Obducta (groupe de Black allemand). Mais
on notera bien que Nocte Obducta, groupe peut-être inconnu des membres de
Warkult, est tout sauf un groupe « référence », et que la
ressemblance reste limitée. Bon, alors une petite description de la musique proprement
dite peut-être ?
Une petite intro progressive de samples et puis ça démarre.
Guitares agressives mais mélodiques, une batterie…qui cogne ; une recette
efficace. A noter la quatrième chanson, Blast, qui est à examiner à part :
il s’agit là d’une chanson rapide, répétitive et bien agressive. Pas vraiment
de mélodie…Ne vous attendez pas à une œuvre super originale. C’est bien
le tout qui fait de cette démo une œuvre musicale, et qui fait de Warkult un
bon, voire très bon groupe. A mon avis les gars de Warkult ne tarderont pas à
trouver un label, alors économisez pour pouvoir acheter leur prochain
album !
Chronique par Dead
Die By The Sword - Die By The Sword (Thrash
Metal énervé)
Distribution |
: CDR Autoprod 2004 |
|
Durée |
: 15', 6 titres |
|
Site |
: - |
|

Chronique :
C’est toujours avec grande joie que je m’attaque à la
critique d’un jeune groupe français et c’est donc avec un plaisir non dissimulé
que je vis arriver chez moi la démo de Die by the sword. Dès les premiers
instants un état de fait me saute aux yeux, l’aspect déplorable de la
production. Imaginez un enregistrement ayant lieu dans la cave de mémé avec
pour seule isolation quelques boites d’œufs vides collées au mur… mélangez le
tout et vous obtenez un son qui saborde un ensemble pourtant correct.
L’un des points forts de cette formation est sans conteste
la qualité de ses musiciens, et ce malgré des rifs énervés et énervants de part
leur répétition à l’infini. Deuxième bon point, un chant en français notamment
sur «A deux vitesses» ou encore «Tous insensibles». Notons également la
belle prestation musicale de l’ensemble sur la track instrumentale intitulée
Exit.
Malgré tout le combo dispose de beaucoup trop de lacunes.
Tout d’abord le chant qui manque de rigueur et ne colle pas avec l’ensemble.
Deuxièmement l’emploi de l’anglais à faire pâlir Nelson Monfort himself et
l’aspect beaucoup trop répétitif de l’ensemble. Die by the sword n’est donc
pas en soit un échec, mais un ensemble de détails énervants pourfendant tout
enthousiasme, dommage…
Chronique par Hettar
Manimal - Manimal (Open
Death)
Distribution |
: CDR Autoprod 2004 |
|
Durée |
: 16', 4 titres |
|
Site |
: http://www.manimal.fr.fm |
|

Chronique :
Encore un petit nouveau à Toulouse avec Manimal. Formé de Brice et Ju de
Psykup, de Vidda et Ludo (ex-Clamor) et de Fabrice (Sailenth), Manimal n'arrive
pas de nulle part au vu de l'expérience déjà acquise par les différents
musiciens.
Au programme de cette démo 4 titres, du gros métal, comme peut le faire Psykup
mais encore plus tirés vers les extrêmes ; plus fou, plus calme, plus bourrin.
Il faut l'écouter pour le croire q'une telle fusion sois si abrasive pour notre
pauvre cerveau. Le groupe appelle cela de l'Open Death ; c'est pas tout a fait
faux mais l'aspect mélodique est quand même primordial, notamment dans le chant
alterné de Ju.
Après cette démo et quelques concerts, Manimal va aller faire un tour du coté
de chez Gojira pour l'enregistrement de leur 1er album, à paraître en septembre
sur Jerkov musique (antistatic). Je vous aurez prévenu de la bête, ne soyez pas
surpris !
Chronique par Joel
Owngame - Demo 2004 (Hardcore)
Distribution |
: CDR Autoprod 2004 |
|
Durée |
: 24', 7 titres |
|
Site |
: http://owngame.free.fr |
|

Chronique :
Le HxC se porte très bien sur la région toulousaine, preuve à l'appui avec
la nouvelle démo de Owngame. Après une courte intro, les toulousains prouvent
qu'ils s'y connaissent en matière de riffs et que le pit doit être chaud quand
Owngame est sur scène. Leur hardcore new school mêlant chant hurlé et mélodique
ainsi que des breaks métal fait mouche et l'écoute des 6 titres est un réel
plaisir. Les titres se valent et sont tous au dessus du lot produit par les
nombreux groupes de hardcore actuel et il n'y a pas grand chose a rajouter si
ce n'est de vous jeter sur cette demo et de vous déplacer des que Owngame passe
par chez vous.
Chronique par Joel
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