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Les Chroniques du mois
Zoe - Make It Burning (13/20) (Heavy
Rock fr)

Chronique :
Make it burning, le premier album du quatuor ZOE nous montre
qu’ils sont capables, mais nous on espère plus. Ils développent un bon son,
leur musique est bonne, malheureusement, la déception se fait au bout de la
troisième track, on ne ressent aucune différence avec les morceaux précédents,
on peut penser que toutes les chansons ne sont pas pareilles, et une fois
l’album écouté en entier, on se rend conte que non.
Au niveau de l’originalité, on a déjà vu ça, c’est un
mélange entre du Rob Zombi, du punk et du métal, mais ça sonne ! Et même
si les morceaux se ressemblent, on est quand même convaincu, même si on
n’écouterai pas ça toute la journée. Ils sont fort, et quand on écoutent l’album, on a envie de
bouger dans tout les sens, et si on s’égard un peu dans nos pensée, on se
retrouve vite en plein concert ! Malgré les air répétitif, ZOE est un bon groupe, et en
espérant qu’ils feront mieux pour le prochain album celui-ci nous convient.
Chronique par Doppler
Before The Dawn - The Ghost (17/20) (Dark
Metal)

Chronique :
Décidemment, les finlandais sont vraiment des gens
hyper-actifs, chose que l'on savait déjà avec Alhexi Laiho, du moins lorsqu'il
menait de front Children Of Bodom_Impaled Nazarene et Sinergy... Mais
recentrons le sujet, car ici ce n'est pas du 'WildChild' que nous allons parler
mais d'un certain Tuomas Saukkonen...
Alors qu'il finalise son nouveau projet Dawn Of Solace,
notre bonhomme revient sur le devant de la scène avec son groupe principal,
BEFORE THE DAWN, pour un 3e album. Inutile de dire qu'après des galettes de la qualité de 'My
Darkness' et '4:17 am', pas évidemment de garder le meme niveau, mais notre
gars venu du froid n'a semble-t-il pas peur des défis !
Il est d'ailleurs malheureux que le style engendré par BTD
ne soit pas plus populaire, car le mélange proposé ici est des plus détonnants
! Prenez du bon heavy/death mélodique, couplé à du gothic-metal comme seuls savent
nous en concocter nos amis finlandais, et vous aurez la recette que vous
propose Saukkonen et sa bande!
Dès les premières notes de 'Disappear', on remarque que le
groupe a décidé de durcir le ton avec des rythmiques beaucoup plus appuyées, et
un chant résolumment death. Mais comme je l'ai dit, ici pas question de se
limiter à un chant guttural, car dès l'arrivée du refrain en chant clair
purement gothique, on retrouve le BEFORE THE DAWN qu'on connaît, avec son chant
clair caractéristique et ses mélodies prenantes (avec notamment des claviers
toujours aussi bien utilisés d'ailleurs ! ).
Alors certes, les mauvaises langues remarqueront que
l'évolution est beaucoup moins marquée que sur les disques précédents, mais
comment résister à des morceaux de la trempe de 'Fade Away', dites-moi ?
Eh bien oui, comment résister à cette rythmique lourde et ce
chant profond qui vous emmène dans les ténèbres, avant de se retrouver dans les
cieux grâce à des guitares lumineuses et un chant clair toujours venu au bon
moment, notamment sur un morceau comme 'Scar', 'Black Dawn' ou encore
l'excellent 'Enemy', qui a fini de me convaincre de la qualité de ce nouvel
opus ! Alors certes, ce n'est pas le disque le plus original du
combo finlandais, mais bordel que cet album est bon, et c'est bien ça
l'essentiel, non ?
Chronique par =Totof=
De/Vision - Subkutan (12/20) (Electro
Pop)

Chronique :
Sorte de d'ersatz du depeche mode de ces dix dernières
années, De Vision est un trio Berlinois formé en 1988 et servant cette année à
l’auditeur qui n’a pourtant rien demandé une galette outrageusement froide et
soporifique.
Essentiellement électroniques, les compositions de ce disque
sont exécutées à un tempo très modéré, histoire de ne pas brusquer vos petites
oreilles, on ne sait jamais, des fois qu’elles seraient en sucre, et
agrémentées des mélopées de Steffen Keth. Et Steffen Keth, c’est un peu comme
notre Dave Gahan préféré, mais depuis Songs of Faith and Devotion, et en moins
inspiré. Les titres tels que addict et obey your heart, par exemple font partie
de ceux ou l’influence du quatuor britannique transparaît le plus. Trop peu de
titres à l’instar de ces derniers sortent du lot si bien que l’ensemble
paraîtra insipide au plus grand nombre, malgré le savoir faire des musiciens.
Il serait néanmoins faux de prétendre que ce disque est
dénué d’intérêt ; les compositions sont toutes en finesse, douces et
aériennes, elles ne sont pas dépourvues d’une certaine élégance. Par ailleurs,
la production est à l’image de la musique discrète et classieuse, sans
fioritures et le bébé vous est livré dans un écrin servi par de magnifiques
artworks.
Un disque à manipuler avec précaution toutefois, pas
d’écoute le matin au réveil, à contrario, utiliser sans modération si vous
manquez de sommeil et/ou si des amis s’attardent chez vous malgré une heure
avancée.
Chronique par Ludovic
Shooting Star - Circles (14/20) (Hard
Rock Mélodique/AOR)
Distribution
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: Frontiers Records 2006
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Durée
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: 52', 10 titres
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Site
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: -
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Chronique :
Groupe américain qui évolue sur la scène rock depuis la fin
des années 70, Shooting Star nous présente ici un nouvel album, Circles.
Ce 8° album studio marque le retour du groupe au plus haut
niveau. L’apport de Kevin Chalfan au chant, l’une des voix d’or de l’AOR, n’est
pas une faute de goût. Les autres musiciens, Van McLain (guitare et chant),
Dennis Laffoon (clavier), Steve Thomas (batterie), Ron Verlin (basse) et Shane
Michaels (violon) sont toujours là et au top de leur forme.
L’ensemble des titres de cet opus est complètement accès
rock FM. Les mélodies sont magnifiques, imparables et envoûtantes. On retiendra
particulièrement « Without love » qui est une ballade aux accents de
piano et un refrain aux chœurs mélodiques.
On retiendra également « Runaway » qui commence
par un riff bien classique, et où l’orgue et le violon donne une bonne dose
d’originalité. Circles s’achève avec cette autre très belle ballade, quoi
de mieux pour clôturer cet opus, « What love is ». Les refrains sont
toujours aussi harmoniques et efficaces. Cet opus est produit par Van Mclain qui apporte son
expérience pour un ensemble clair, homogène, simple et efficace. Une bien belle œuvre qui mérite d’être écoutée et connue.
Chronique par Elea
Zao - The Fear Is What Keeps Us Here (13.5/20) (Post
HxC / Death / Black)

Chronique :
ZAO se place là où très peu de groupes sont, j'entends par
là dans un milieu de post "quelque chose d'extrême", mais davantage
péchu qu'un Art Of Falling, par exemple. Nous venant de Pennisylvanie (USA),
ZAO n'en est pas à son premier album, non non. Celui-ci, sorti récemment sous
FerretStyle et enregistré par le même homme qui a travaillé pour Nirvana, est
donc un mélange très unique de plusieurs styles de musiques qui vont du
Hardcore, au death, avec quelques influences black et des sonorités de
"Post". Autant le dire de suite, c'est un album qui est non seulement
éclectique, mais très difficile d'accès. Passages de riffs lents à rapides, du
bourrinage de pédales au calme d'un stoner/doom, des cris déchirants aigus au
grave (et même du chant parfois), ZAO nous offre une bonne galette, très
variée, assez unique. La production est quand à elle très bonne, rien à redire.
Cependant le problème majeur du CD est que c'est un peu trop... trop le même,
sans être forcément répétitif. Dans le style d'un Post [quelque chose], on sait
que les musiques sont souvent longues, tandis qu'ici la moyenne par musique est
de 3.03min, ce qui est peu. On a l'impression donc que nous avons affaire à un
long track de 38minutes, très bon, mais comme dit : trop long. Mais ça ne
retire rien au talent des Américains, qui ne nous laissent quand même pas trop
de marbre après moult écoutes. A écouter tout de même...
Chronique par Déhà
Welten Brand - The End Of The Wizard (14/20) (Metal
Sympho)

Chronique :
Welten Brand nous vient du Liechtenstein (oui, j'ai dû
copié/collé pour ne pas faire de faute), et nous sort un album très bizarre et
atypique, bien que cela ne soit pas leur premier. WB nous joue une musique qui
serait comme du neo metal symphonique, sans le metal. Donc vous avez forcément
un clavier / orchestre mis en avant, un chant masculin qui n'a rien à envier au
chanteur de Beseech (dans un style un peu différent soit), un chant féminin
repoussant au début mais plaisant par la suite, une basse présente et pas
sous-mixée et une batterie acoustique ou électronique par moment. Production
des plus impeccables d'ailleurs, ce qui n'étonne personne quand on sait que le
groupe est très apprécié par le couple Alex Krull / Liv Kristine... Cependant,
ce qui reste assez sidérant dans ce style de musique, c'est qu'à tout moment on
s'attend à avoir une masse de power chords de guitare dans la tête, et puis
non. C'est frustrant, soit, mais ça donne aussi le ton du groupe, qui se met à
part des autres tout de même. Il faut aussi noter l'arrangement de l'orchestre
et des chœurs qui est très bon, mais cependant un peu trop
"atmosphérique", ce qui est normalement coupé par les guitares. Mais
bref, malgré un peu de répétition, l'album coule totalement, et nous en
ressortons un peu changés et mitigés entre le manque de guitare et la puissance
de ce manque justement. Bien, bon album !
Chronique par Déhà
Michael Schenker Group - Twenty Five Years Celebration (14/20) (Hard
Rock)

Chronique :
Michael Schenker est une figure emblématique du Hard Rock
allemand. Ses 2 groupes phares, Scorpions et Ufo, lui ont permis de se faire un
nom, et de se lancer vers la productions d’albums solo. Le Michael Schenker
Group est donc un combo de musiciens plus que rôdés, favorisant l’efficacité
d’un style travaillé et complètement maîtrisé, à la créativité.
On ne pouvait donc pas s’attendre à grand-chose de nouveau
dans cet album, surtout au vu du titre qu’il arbore. Les vieux tuyaux du hard
rock y sont bien présents : omniprésence de la gamme pentatonique et du
système blues sur lesquels sont construits soli de guitare supersoniques et
gros riffs agressifs. Les lignes de chant sont souvent assez basiques, mais on
y trouves quelques éléments mélodiques sympathiques. La batterie quand à elle
est aussi conforme à ce à quoi on pouvait s’attendre : musclée, précise,
carrée.
Les chansons sont bien construites, mais un album d’une
heure comportant 19 chansons différentes risque assurément d’être indigeste et
lassant pour ceux qui ne font pas partie des fans hardcore du groupe et de hard
rock en général. De la musique bien faite, bien jouée et bien défendue, mais
cet album n’apportera assurément rien de neuf.
Chronique par Raffmaninoff
Heaven Shall Burn - Deaf To Our Prayers (15/20) (Metalcore/Death
Mélodique)

Chronique :
Ne connaissant le groupe que de nom jusque là, je me disais
qu'il ne s'agissait que d'un énième groupe qui pullule dans ce style batard que
l'on nomme le 'metalcore'...
Bien mal m'en a pris, puisque dès l'intro de
'Counterweight', on est bien loin des influences du Metalcore US à la Unearth ou Killswitch
Engage. Les influences sont ici bien plus européennes, peut-être est-ce dû à
l'origine du groupe qui est tout ce qu'il y a de plus teuton !
Ici point de subtilité, car ça part en vrille dès le début,
mais nul doute que la scène death mélodique suédoise a été bien plus qu'une
influence, car dès ce premier morceau l'ombre de At The Gates plane ici pour
notre plus grand plaisir !
Alors certes, il s'agit bien d'une base à tendance
metalcore, mais où le groupe a su greffer son propre style en y intégrant des
pures rythmiques thrash, couplée à un chant caverneux, sans oublier ces lignes
mélodiques qui ne sont pas sans rappeler un certain In Flames des débuts...
En tout cas, ça crache sévèrement, et si vous cherchez un
groupe qui vous débouche les cages à miel à coups sur, ce 'Deaf To Our Prayers'
est définitivement fait pour vous !
Le revers de la médaille par contre, c'est que comme tous
les groupes qui déchirent tout sur leur passage, il faut bien avouer qu'on a
quand meme affaire à un disque assez linéaire finalement, mais bon on peut pas
tout avoir non plus, hein ? En tout cas, personnellement j'ai plutôt apprécié ce nouvel
album, et je me dis qu'en live, ça doit être assez sévère quand même...
Chronique par =Totof=
Mercenary - The Hours That Remains (16/20) (Heavy/Power
Metal)

Chronique :
Après une reconnaissance bien méritée en 2004 avec l'album
'11 Dreams', voici donc revenir Mercenary sur le devant de la scène avec leur
3e album, 'The Hours That Remains', qui devrait à jamais asseoir les danois sur
un piedestal qu'ils méritent amplement à mon avis ! Alors qu'en est-il de ce nouveau cru ?
Eh bien déjà, c'est plutôt un cauchemar à chroniquer, un cd
de Mercenary... je m'explique ! Il faut bien avouer qu'on a l'habitude de mettre les groupes
dans des styles bien définis, sauf que là... c'est pas possible !
Le groupe fait aussi bien du heavy, du thrash que du death
mélodique voire des passages progressifs, et ce souvent dans le même morceau !
Même s'il ya des bases heavy dans les fondements, ça n'empêche pas les
revirements au sein du même morceau comme sur 'Redefine Me' qui débute comme un
morceau de heavy mélodique pour partir en plein milieu en rythmique et chant
death à la suédoise !
Et c'est bien là la force de la musique du groupe, car même
s'il s'agit d'un groupe classé dans le power-metal, ils ne se refusent pas
grand chose, comme le prouve 'Year Of The Plague' qui déboule à 100 à l'heure
avec un chant purement heavy-death pour s'adoucir en plein milieu avec un
passage limite prog, et repartir de plus belle... Mais plus fort encore, le groupe danois sait toujours nous
sortir des compos qui tuent comme l'entêtant et très mélodique 'My World Is
Ending'...
Alors moi qui pensais qu'ils n'arriveraient pas à faire
mieux et plus varié que '11 Dreams', je me trompais, et pour une fois j'en suis
heureux, car on a ici un album de la même trempe que le précédent, et c'est
bien la seule chose qu'on peut espérer d'un groupe qu'on apprécie, non ?
En définitive, si comme moi vous appréciez aussi bien le
heavy que le thrash ou le death mélodique, et que vous en avez marre de ces
groupes qui ne cessent de revenir avec toujours la même recette, nul doute que
ce nouvel effort de Mercenary est fait pour vous !
Chronique par =Totof=
Platitude - Silence Speaks (15/20) (Hard
Progressif)

Chronique :
Neuf titres courts et à peine plus de 35 minutes pour un
album prog, voilà qui est pour le moins hors norme pour un album
progressif ! On se rapproche plus vers le format d’un album de variétés, et
d’ailleurs certains passages ont certaines consonances pop.
Le groupe oscille entre riffs heavys ravageurs, passages
saturés de double grosse caisse, et refrains légers et sautillants, en passant
par des soli brillants de virtuosité. Incontestablement, c’est de très bonne
facture, d’autant plus que les transitions sont toujours très intelligentes et
que le chant est très maîtrisé. Le tout est emballé de nappes de claviers le
plus souvent d’un très bon effet, qui tendent à alléger la sauce heavy des
guitares, mais qui peuvent être un peu naïves par moment.
Sur le plan de l’efficacité, Platitude fait très fort, à
n’en pas douter. Sur le plan de la maîtrise instrumentale également. Par
contre, on peut regretter le format radio inhérent à toutes les chansons de cet
album, qui font que les amateurs de chansons longues à multiples développements
seront probablement déçus par cet album, qu’il convient de considérer comme du
Hard FM à tendance prog et non pas comme du progressif à part entière.
On aurait pu souhaiter davantage de prise de risque,
davantage d’écarts avec les sentiers battus, et pourquoi pas ne serait-ce
qu’une longue chanson pour clore l’album de manière un peu plus triomphale…
Il y a donc d’excellents passages, et l’excellente qualité
des musiciens agrémente la plupart des chansons de soli tout à fait
remarquables, mais la courte durée des chansons condamne le groupe a rester
cantonné aux mêmes rythmes, tonalités et climats tout au long des chansons. Une
écoute très agréable, mais on aura probablement vite fait de passer à autre
chose.
Chronique par Raffmaninoff
Forgin'Fate - Antares (16.5/20) (Metal
Progressif)

Chronique :
Il y en a encore qui croient encore qu’il n’y a que les
américains et les suédois qui sont capables de faire convenablement du métal
progressif… Pourtant la France
regorge d’artistes talentueux, qui n’ont rien à leur envier ! A en croire
l’hyperactivité du label Brennus Records, qui a déjà produit des groupes tels
que Dryade, Veda ou encore Dornfall.
Et c’est au tour de Forgin’Fate (traduction :
« forgeant le destin »). Après 6 ans de composition pour ce premier
opus, le voici enfin disponible : plus d’une heure de musique exploitant
de manière approfondie plusieurs facettes du métal progressif dirigées par la voix
magnifique de Fabien Barriol, qui rappelle d’ailleurs beaucoup celle de Daniel
Gildenlöw de Pain of Salvation : il y a en tout cas assurément de quoi
nourrir les oreilles les plus gourmandes pendant un bon nombre d’écoutes
successives.
Un album très complet, très bien composé, mais dont la
quantité importante de double-pédale va très vite être le point litigieux. Les
amateurs de métal progressif néo-classique à la Symphony X seront
ravis, les autres risquent de raccrocher plus vite que prévu. Le problème c’est
que la présence de double-pédale intensive sur toutes les chansons a tendance à
ternir tous les différents aspects développés dans cet album, qui finissent par
tous se ressembler.
Cependant, on ne peut que féliciter ce groupe d’avoir pondu
un premier album aussi consistant et abouti. Les musiciens sont tous très en
place, avec une mention spéciale pour le pianiste qui, lorsqu’il ne se contente
pas de faire des nappes de violons, se montre capable d’exécuter des soli
absolument ébouriffants. Les leads très travaillés et les passages avec le son
de piano sont probablement les joyaux les plus évidents de cet album qui, à
défaut d’être très original – mais il devient de plus en plus difficile d’être
original dans ce style – démontre un potentiel qui pourrait s’avérer capable de
jouer dans la cour des grands.
Chronique par Raffmaninoff
Eternal Majesty - Wounds Of Hatred And Slavery (15/20) (Black
Metal Mélodique)

Chronique :
Eternal Majesty est un groupe de Black Metal français qui
existe depuis pas mal de temps. Passons le reste et intéressons nous à la
musique. Du black metal bien ficelé, d'une qualité relativement bonne,
agrémenté de bonne mélodies, le tout restant dans les très bonnes influences du
black metal primaire, c'est-à-dire des ambiances pas joyeuses, des cris bien
longs, des guitares bien saturées, des alternances de tempo en trois temps, et
j'en passe. L'album est aussi varié que les ambiances forment une seule aura
d'ailleurs, même avec les finales mélodiques avec quelques effets de sons
par-ci par-là... Sérieusement, c'est un très bon album, d'un groupe qui mérite
bien de s'être retrouvé sur des splits avec Judas Iscariot (par exemple).
Notons l'interlude electro/dark/indus en plein milieu de l'album, assez bizarre
d'ailleurs. La production n'est peut-être pas optimale, mais le son est bon. Il
faut savoir aussi que ce n'est pas LE album énormissime non plus, mais... S'il
y avait une qualité à dire pour cet album, je dirais que si quelqu'un recherche
du black mélodique qui n'est pas symphonique ou à claviers, je lui donnerais
cet album. C'est pile poil ce qu'il faut ! Donc, sans être une légende, cet
album est très bon.
Chronique par Déhà
Ten - The Twilight Of The Chronicles (13/20) (Hard
Rock Mélodique)

Chronique :
Il n'est plus la peine de presenter Ten à bon nombre d'entre
vous tellement que ce groupe est présent sur la scène de hard rock mélodique
mais arrêtons nous tout de même sur cet opus the twilight of the chronicles.
Les fans avec cet album ne seront aucunement dépaysés, les ingrédients présents
dans leurs albums précédent y étant tous présents. Pour ce qui ne connaîtraient
pas, Ten est une savoureuse alchimie entre un hardrock old-school et une
ambiance mélodique donnant une touche plus moderne à leur musique. En effet,
dès le premier titre vous serez plongés dans le " concept Ten " ainsi
vous débutez son écoute par un passage orchestral digne d'une musique d'un film
laissant place petit à petit à un hardrock efficace et à ses riffs saccadés. Et
l'écoute de chaque titres vous plongera dans une ambiance différente tout en
préservant son concept d'origine ainsi il ne paraîtra pas surprenant de se
trouver face à des extraits plus hardos, d'autres plus mélodiques jusqu'à
aboutir à des ballades old school façon guitar hero ; chaque riffs de cet opus
vous resteras en tête tant ceux-ci sont entraînants et diversifiés, et en
premier plan vous apparaîtra une voix d'une justesse irréprochable entre-coupé
de refrains mélodiques à plusieurs voix. Bref, twilight of the chronicles est
un album très travaillé, qui reste dans la parfaite continuité du groupe tout en étant rafraîchissant. Les
fans de heavy ou encore de hardrock mélodique en seront ravis et il serait
vraiment à leur conseiller, quant à ceux qui souhaiteraient découvrir, malgré
le fait que cet opus soit excellemment
soigné et produit je leur conseillerais plutôt le fameux best of de ce groupe,
The essential collection 95/2005, qui
retrace parfaitement l'univers musicale de ce groupe au travers des
années...
Chronique par Amroth
Ten - Return Of Evermore (14/20) (Hard
Rock Melodique)

Chronique :
Pour continuer sur notre lancée en ce mois d'été, après
s'être arrêté sur le fameux best of du groupe Ten et leur album twilight of
chronicles, jetons un regard sur the return of evenmore l'avant dernier album
de ce groupe. En effet, Ten est un groupe qui chôme pas et nous offre un grand
choix d'album en matière d'hard rock old school à touche mélodique, mais celui
reste l'un de leur meilleur opus. Return of evenmore est un condensé de très
bons titres, et son écoute en paraît d'autant plus agréable. Ainsi, il ne sera
point ennuyeux d'écouter l'album en boucle tant certains titres pourraient être
de véritables "tubes" en matière d'hard rock mélodique. On peut noter
aussi toujours chez ce groupe la même diversité de répertoire, morceaux plus
hard rock, certains plus mélodieux ou encore plus rock allant jusqu'à des ballades
reposantes, tout s'enchaînant parfaitement. L'une des grosses qualités de cet
album mis à part sa richesse et sa diversité réside aussi dans sa technique
parfaite, les riffs de guitares entrecoupés de solo vous entraîneront dans des
rythmes saccadés et le chant d'une parfaite justesse appuiera l'aspect
mélodique de ten. Pour conclure, Return of evenmore est un album excellemment
produit et d'une très bonne qualité, point de longueur à son écoute et il
pourrait être lui même considéré comme un best of tant son écoute est
diversifiée et nous offre de très bons titres. Ten nous montre qu'en plus de
dix ans de carrière, ils sont toujours là pour remettre au goût du jour leur
concept musical. A conseiller vivement pour tous les fans de hard rock mélodique, et
pour les autres, cet album est une très bonne manière pour découvrir ce style musical ainsi que le groupe...
Chronique par Amroth
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