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    Chronique Métal, Heavy, Death, Black, Prog, Atmo, gothique, Truemetalzic Truemetalzic Webzine Metal / Toute l'actualité du métal (du hard rock au metal extreme)

Les Chroniques du mois

 

 

Zoe - Make It Burning    (13/20) (Heavy Rock fr)

Distribution

: Brennus Records 2006

 

Durée

: 31', 11 titres

 

Site

: http://www.zoelesite.com

 


Chronique : 

Make it burning, le premier album du quatuor ZOE nous montre qu’ils sont capables, mais nous on espère plus. Ils développent un bon son, leur musique est bonne, malheureusement, la déception se fait au bout de la troisième track, on ne ressent aucune différence avec les morceaux précédents, on peut penser que toutes les chansons ne sont pas pareilles, et une fois l’album écouté en entier, on se rend conte que non.

Au niveau de l’originalité, on a déjà vu ça, c’est un mélange entre du Rob Zombi, du punk et du métal, mais ça sonne ! Et même si les morceaux se ressemblent, on est quand même convaincu, même si on n’écouterai pas ça toute la journée. Ils sont fort, et quand on écoutent l’album, on a envie de bouger dans tout les sens, et si on s’égard un peu dans nos pensée, on se retrouve vite en plein concert ! Malgré les air répétitif, ZOE est un bon groupe, et en espérant qu’ils feront mieux pour le prochain album celui-ci nous convient.

Chronique par Doppler

 

 

Before The Dawn - The Ghost    (17/20) (Dark Metal)

Distribution

: Locomotive Records 2006

 

Durée

: 40', 10 titres

 

Site

: www.beforethedawn.com

 


Chronique : 

Décidemment, les finlandais sont vraiment des gens hyper-actifs, chose que l'on savait déjà avec Alhexi Laiho, du moins lorsqu'il menait de front Children Of Bodom_Impaled Nazarene et Sinergy... Mais recentrons le sujet, car ici ce n'est pas du 'WildChild' que nous allons parler mais d'un certain Tuomas Saukkonen...

Alors qu'il finalise son nouveau projet Dawn Of Solace, notre bonhomme revient sur le devant de la scène avec son groupe principal, BEFORE THE DAWN, pour un 3e album. Inutile de dire qu'après des galettes de la qualité de 'My Darkness' et '4:17 am', pas évidemment de garder le meme niveau, mais notre gars venu du froid n'a semble-t-il pas peur des défis !

Il est d'ailleurs malheureux que le style engendré par BTD ne soit pas plus populaire, car le mélange proposé ici est des plus détonnants ! Prenez du bon heavy/death mélodique, couplé à du gothic-metal comme seuls savent nous en concocter nos amis finlandais, et vous aurez la recette que vous propose Saukkonen et sa bande!

Dès les premières notes de 'Disappear', on remarque que le groupe a décidé de durcir le ton avec des rythmiques beaucoup plus appuyées, et un chant résolumment death. Mais comme je l'ai dit, ici pas question de se limiter à un chant guttural, car dès l'arrivée du refrain en chant clair purement gothique, on retrouve le BEFORE THE DAWN qu'on connaît, avec son chant clair caractéristique et ses mélodies prenantes (avec notamment des claviers toujours aussi bien utilisés d'ailleurs ! ).

Alors certes, les mauvaises langues remarqueront que l'évolution est beaucoup moins marquée que sur les disques précédents, mais comment résister à des morceaux de la trempe de 'Fade Away', dites-moi ?

Eh bien oui, comment résister à cette rythmique lourde et ce chant profond qui vous emmène dans les ténèbres, avant de se retrouver dans les cieux grâce à des guitares lumineuses et un chant clair toujours venu au bon moment, notamment sur un morceau comme 'Scar', 'Black Dawn' ou encore l'excellent 'Enemy', qui a fini de me convaincre de la qualité de ce nouvel opus ! Alors certes, ce n'est pas le disque le plus original du combo finlandais, mais bordel que cet album est bon, et c'est bien ça l'essentiel, non ?

Chronique par =Totof=

 

 

De/Vision - Subkutan    (12/20) (Electro Pop)

Distribution

: Drakkar Entertainment 2006

 

Durée

: 61', 12 titres

 

Site

: http://www.devision-music.com/

 


Chronique : 

Sorte de d'ersatz du depeche mode de ces dix dernières années, De Vision est un trio Berlinois formé en 1988 et servant cette année à l’auditeur qui n’a pourtant rien demandé une galette outrageusement froide et soporifique.

Essentiellement électroniques, les compositions de ce disque sont exécutées à un tempo très modéré, histoire de ne pas brusquer vos petites oreilles, on ne sait jamais, des fois qu’elles seraient en sucre, et agrémentées des mélopées de Steffen Keth. Et Steffen Keth, c’est un peu comme notre Dave Gahan préféré, mais depuis Songs of Faith and Devotion, et en moins inspiré. Les titres tels que addict et obey your heart, par exemple font partie de ceux ou l’influence du quatuor britannique transparaît le plus. Trop peu de titres à l’instar de ces derniers sortent du lot si bien que l’ensemble paraîtra insipide au plus grand nombre, malgré le savoir faire des musiciens.

Il serait néanmoins faux de prétendre que ce disque est dénué d’intérêt ; les compositions sont toutes en finesse, douces et aériennes, elles ne sont pas dépourvues d’une certaine élégance. Par ailleurs, la production est à l’image de la musique discrète et classieuse, sans fioritures et le bébé vous est livré dans un écrin servi par de magnifiques artworks.

Un disque à manipuler avec précaution toutefois, pas d’écoute le matin au réveil, à contrario, utiliser sans modération si vous manquez de sommeil et/ou si des amis s’attardent chez vous malgré une heure avancée.

Chronique par Ludovic

 

 

Shooting Star - Circles    (14/20) (Hard Rock Mélodique/AOR)

Distribution

: Frontiers Records 2006

 

Durée

: 52', 10 titres

 

Site

: -

 


Chronique : 

Groupe américain qui évolue sur la scène rock depuis la fin des années 70, Shooting Star nous présente ici un nouvel album, Circles.

Ce 8° album studio marque le retour du groupe au plus haut niveau. L’apport de Kevin Chalfan au chant, l’une des voix d’or de l’AOR, n’est pas une faute de goût. Les autres musiciens, Van McLain (guitare et chant), Dennis Laffoon (clavier), Steve Thomas (batterie), Ron Verlin (basse) et Shane Michaels (violon) sont toujours là et au top de leur forme.

L’ensemble des titres de cet opus est complètement accès rock FM. Les mélodies sont magnifiques, imparables et envoûtantes. On retiendra particulièrement « Without love » qui est une ballade aux accents de piano et un refrain aux chœurs mélodiques.

On retiendra également « Runaway » qui commence par un riff bien classique, et où l’orgue et le violon donne une bonne dose d’originalité. Circles s’achève avec cette autre très belle ballade, quoi de mieux pour clôturer cet opus, « What love is ». Les refrains sont toujours aussi harmoniques et efficaces. Cet opus est produit par Van Mclain qui apporte son expérience pour un ensemble clair, homogène, simple et efficace. Une bien belle œuvre qui mérite d’être écoutée et connue.

Chronique par Elea

 

 

Zao - The Fear Is What Keeps Us Here    (13.5/20) (Post HxC / Death / Black)

Distribution

: Ferret Style 2006

 

Durée

: 37', 11 titres

 

Site

: http://www.myspace.com/zao

 


Chronique : 

ZAO se place là où très peu de groupes sont, j'entends par là dans un milieu de post "quelque chose d'extrême", mais davantage péchu qu'un Art Of Falling, par exemple. Nous venant de Pennisylvanie (USA), ZAO n'en est pas à son premier album, non non. Celui-ci, sorti récemment sous FerretStyle et enregistré par le même homme qui a travaillé pour Nirvana, est donc un mélange très unique de plusieurs styles de musiques qui vont du Hardcore, au death, avec quelques influences black et des sonorités de "Post". Autant le dire de suite, c'est un album qui est non seulement éclectique, mais très difficile d'accès. Passages de riffs lents à rapides, du bourrinage de pédales au calme d'un stoner/doom, des cris déchirants aigus au grave (et même du chant parfois), ZAO nous offre une bonne galette, très variée, assez unique. La production est quand à elle très bonne, rien à redire. Cependant le problème majeur du CD est que c'est un peu trop... trop le même, sans être forcément répétitif. Dans le style d'un Post [quelque chose], on sait que les musiques sont souvent longues, tandis qu'ici la moyenne par musique est de 3.03min, ce qui est peu. On a l'impression donc que nous avons affaire à un long track de 38minutes, très bon, mais comme dit : trop long. Mais ça ne retire rien au talent des Américains, qui ne nous laissent quand même pas trop de marbre après moult écoutes. A écouter tout de même...

Chronique par Déhà

 

 

Welten Brand - The End Of The Wizard    (14/20) (Metal Sympho)

Distribution

: Napalm Records 2006

 

Durée

: 51', 9 titres

 

Site

: http://www.weltenbrand.li/

 


Chronique : 

Welten Brand nous vient du Liechtenstein (oui, j'ai dû copié/collé pour ne pas faire de faute), et nous sort un album très bizarre et atypique, bien que cela ne soit pas leur premier. WB nous joue une musique qui serait comme du neo metal symphonique, sans le metal. Donc vous avez forcément un clavier / orchestre mis en avant, un chant masculin qui n'a rien à envier au chanteur de Beseech (dans un style un peu différent soit), un chant féminin repoussant au début mais plaisant par la suite, une basse présente et pas sous-mixée et une batterie acoustique ou électronique par moment. Production des plus impeccables d'ailleurs, ce qui n'étonne personne quand on sait que le groupe est très apprécié par le couple Alex Krull / Liv Kristine... Cependant, ce qui reste assez sidérant dans ce style de musique, c'est qu'à tout moment on s'attend à avoir une masse de power chords de guitare dans la tête, et puis non. C'est frustrant, soit, mais ça donne aussi le ton du groupe, qui se met à part des autres tout de même. Il faut aussi noter l'arrangement de l'orchestre et des chœurs qui est très bon, mais cependant un peu trop "atmosphérique", ce qui est normalement coupé par les guitares. Mais bref, malgré un peu de répétition, l'album coule totalement, et nous en ressortons un peu changés et mitigés entre le manque de guitare et la puissance de ce manque justement. Bien, bon album !

Chronique par Déhà

 

 

Michael Schenker Group - Twenty Five Years Celebration    (14/20) (Hard Rock)

Distribution

: Armageddon Music 2006

 

Durée

: 56', 19 titres

 

Site

: http://www.michaelschenkerhimself.com

 


Chronique : 

Michael Schenker est une figure emblématique du Hard Rock allemand. Ses 2 groupes phares, Scorpions et Ufo, lui ont permis de se faire un nom, et de se lancer vers la productions d’albums solo. Le Michael Schenker Group est donc un combo de musiciens plus que rôdés, favorisant l’efficacité d’un style travaillé et complètement maîtrisé, à la créativité.

On ne pouvait donc pas s’attendre à grand-chose de nouveau dans cet album, surtout au vu du titre qu’il arbore. Les vieux tuyaux du hard rock y sont bien présents : omniprésence de la gamme pentatonique et du système blues sur lesquels sont construits soli de guitare supersoniques et gros riffs agressifs. Les lignes de chant sont souvent assez basiques, mais on y trouves quelques éléments mélodiques sympathiques. La batterie quand à elle est aussi conforme à ce à quoi on pouvait s’attendre : musclée, précise, carrée.

Les chansons sont bien construites, mais un album d’une heure comportant 19 chansons différentes risque assurément d’être indigeste et lassant pour ceux qui ne font pas partie des fans hardcore du groupe et de hard rock en général. De la musique bien faite, bien jouée et bien défendue, mais cet album n’apportera assurément rien de neuf.

Chronique par Raffmaninoff

 

 

Heaven Shall Burn - Deaf To Our Prayers    (15/20) (Metalcore/Death Mélodique)

Distribution

: Century Media 2006

 

Durée

: 47', 11 titres

 

Site

: www.heavenshallburn.com

 


Chronique : 

Ne connaissant le groupe que de nom jusque là, je me disais qu'il ne s'agissait que d'un énième groupe qui pullule dans ce style batard que l'on nomme le  'metalcore'...

Bien mal m'en a pris, puisque dès l'intro de 'Counterweight', on est bien loin des influences du Metalcore US à la Unearth ou Killswitch Engage. Les influences sont ici bien plus européennes, peut-être est-ce dû à l'origine du groupe qui est tout ce qu'il y a de plus teuton !

Ici point de subtilité, car ça part en vrille dès le début, mais nul doute que la scène death mélodique suédoise a été bien plus qu'une influence, car dès ce premier morceau l'ombre de At The Gates plane ici pour notre plus grand plaisir !

Alors certes, il s'agit bien d'une base à tendance metalcore, mais où le groupe a su greffer son propre style en y intégrant des pures rythmiques thrash, couplée à un chant caverneux, sans oublier ces lignes mélodiques qui ne sont pas sans rappeler un certain In Flames des débuts... En tout cas, ça crache sévèrement, et si vous cherchez un groupe qui vous débouche les cages à miel à coups sur, ce 'Deaf To Our Prayers' est définitivement fait pour vous !

Le revers de la médaille par contre, c'est que comme tous les groupes qui déchirent tout sur leur passage, il faut bien avouer qu'on a quand meme affaire à un disque assez linéaire finalement, mais bon on peut pas tout avoir non plus, hein ? En tout cas, personnellement j'ai plutôt apprécié ce nouvel album, et je me dis qu'en live, ça doit être assez sévère quand même...

Chronique par =Totof=

 

 

Mercenary - The Hours That Remains    (16/20) (Heavy/Power Metal)

Distribution

: Century Media 2006

 

Durée

: 62', 10 titres

 

Site

: www.mercenary.dk

 


Chronique : 

Après une reconnaissance bien méritée en 2004 avec l'album '11 Dreams', voici donc revenir Mercenary sur le devant de la scène avec leur 3e album, 'The Hours That Remains', qui devrait à jamais asseoir les danois sur un piedestal qu'ils méritent amplement à mon avis ! Alors qu'en est-il de ce nouveau cru ?

Eh bien déjà, c'est plutôt un cauchemar à chroniquer, un cd de Mercenary... je m'explique ! Il faut bien avouer qu'on a l'habitude de mettre les groupes dans des styles bien définis, sauf que là... c'est pas possible !

Le groupe fait aussi bien du heavy, du thrash que du death mélodique voire des passages progressifs, et ce souvent dans le même morceau ! Même s'il ya des bases heavy dans les fondements, ça n'empêche pas les revirements au sein du même morceau comme sur 'Redefine Me' qui débute comme un morceau de heavy mélodique pour partir en plein milieu en rythmique et chant death à la suédoise !

Et c'est bien là la force de la musique du groupe, car même s'il s'agit d'un groupe classé dans le power-metal, ils ne se refusent pas grand chose, comme le prouve 'Year Of The Plague' qui déboule à 100 à l'heure avec un chant purement heavy-death pour s'adoucir en plein milieu avec un passage limite prog, et repartir de plus belle... Mais plus fort encore, le groupe danois sait toujours nous sortir des compos qui tuent comme l'entêtant et très mélodique 'My World Is Ending'...

Alors moi qui pensais qu'ils n'arriveraient pas à faire mieux et plus varié que '11 Dreams', je me trompais, et pour une fois j'en suis heureux, car on a ici un album de la même trempe que le précédent, et c'est bien la seule chose qu'on peut espérer d'un groupe qu'on apprécie, non ?

En définitive, si comme moi vous appréciez aussi bien le heavy que le thrash ou le death mélodique, et que vous en avez marre de ces groupes qui ne cessent de revenir avec toujours la même recette, nul doute que ce nouvel effort de Mercenary est fait pour vous !

Chronique par =Totof=

 

 

Platitude - Silence Speaks    (15/20) (Hard Progressif)

Distribution

: Metal Heaven 2006

 

Durée

: 35', 09 titres

 

Site

: http://www.platitude.net

 


Chronique : 

Neuf titres courts et à peine plus de 35 minutes pour un album prog, voilà qui est pour le moins hors norme pour un album progressif ! On se rapproche plus vers le format d’un album de variétés, et d’ailleurs certains passages ont certaines consonances pop.

Le groupe oscille entre riffs heavys ravageurs, passages saturés de double grosse caisse, et refrains légers et sautillants, en passant par des soli brillants de virtuosité. Incontestablement, c’est de très bonne facture, d’autant plus que les transitions sont toujours très intelligentes et que le chant est très maîtrisé. Le tout est emballé de nappes de claviers le plus souvent d’un très bon effet, qui tendent à alléger la sauce heavy des guitares, mais qui peuvent être un peu naïves par moment.

Sur le plan de l’efficacité, Platitude fait très fort, à n’en pas douter. Sur le plan de la maîtrise instrumentale également. Par contre, on peut regretter le format radio inhérent à toutes les chansons de cet album, qui font que les amateurs de chansons longues à multiples développements seront probablement déçus par cet album, qu’il convient de considérer comme du Hard FM à tendance prog et non pas comme du progressif à part entière.

On aurait pu souhaiter davantage de prise de risque, davantage d’écarts avec les sentiers battus, et pourquoi pas ne serait-ce qu’une longue chanson pour clore l’album de manière un peu plus triomphale…

Il y a donc d’excellents passages, et l’excellente qualité des musiciens agrémente la plupart des chansons de soli tout à fait remarquables, mais la courte durée des chansons condamne le groupe a rester cantonné aux mêmes rythmes, tonalités et climats tout au long des chansons. Une écoute très agréable, mais on aura probablement vite fait de passer à autre chose.

Chronique par Raffmaninoff

 

 

Forgin'Fate - Antares    (16.5/20) (Metal Progressif)

Distribution

: Brennus Records 2006

 

Durée

: 61', 09 titres

 

Site

: http://www.forginfate.com/

 


Chronique : 

Il y en a encore qui croient encore qu’il n’y a que les américains et les suédois qui sont capables de faire convenablement du métal progressif… Pourtant la France regorge d’artistes talentueux, qui n’ont rien à leur envier ! A en croire l’hyperactivité du label Brennus Records, qui a déjà produit des groupes tels que Dryade, Veda ou encore Dornfall.

Et c’est au tour de Forgin’Fate (traduction : « forgeant le destin »). Après 6 ans de composition pour ce premier opus, le voici enfin disponible : plus d’une heure de musique exploitant de manière approfondie plusieurs facettes du métal progressif dirigées par la voix magnifique de Fabien Barriol, qui rappelle d’ailleurs beaucoup celle de Daniel Gildenlöw de Pain of Salvation : il y a en tout cas assurément de quoi nourrir les oreilles les plus gourmandes pendant un bon nombre d’écoutes successives.

Un album très complet, très bien composé, mais dont la quantité importante de double-pédale va très vite être le point litigieux. Les amateurs de métal progressif néo-classique à la Symphony X seront ravis, les autres risquent de raccrocher plus vite que prévu. Le problème c’est que la présence de double-pédale intensive sur toutes les chansons a tendance à ternir tous les différents aspects développés dans cet album, qui finissent par tous se ressembler.

Cependant, on ne peut que féliciter ce groupe d’avoir pondu un premier album aussi consistant et abouti. Les musiciens sont tous très en place, avec une mention spéciale pour le pianiste qui, lorsqu’il ne se contente pas de faire des nappes de violons, se montre capable d’exécuter des soli absolument ébouriffants. Les leads très travaillés et les passages avec le son de piano sont probablement les joyaux les plus évidents de cet album qui, à défaut d’être très original – mais il devient de plus en plus difficile d’être original dans ce style – démontre un potentiel qui pourrait s’avérer capable de jouer dans la cour des grands.

Chronique par Raffmaninoff

 

 

Eternal Majesty - Wounds Of Hatred And Slavery    (15/20) (Black Metal Mélodique)

Distribution

: Candlelight Records 2006

 

Durée

: 46', 10 titres

 

Site

: http://perso.orange.fr/eternal_majesty/

 


Chronique : 

Eternal Majesty est un groupe de Black Metal français qui existe depuis pas mal de temps. Passons le reste et intéressons nous à la musique. Du black metal bien ficelé, d'une qualité relativement bonne, agrémenté de bonne mélodies, le tout restant dans les très bonnes influences du black metal primaire, c'est-à-dire des ambiances pas joyeuses, des cris bien longs, des guitares bien saturées, des alternances de tempo en trois temps, et j'en passe. L'album est aussi varié que les ambiances forment une seule aura d'ailleurs, même avec les finales mélodiques avec quelques effets de sons par-ci par-là... Sérieusement, c'est un très bon album, d'un groupe qui mérite bien de s'être retrouvé sur des splits avec Judas Iscariot (par exemple). Notons l'interlude electro/dark/indus en plein milieu de l'album, assez bizarre d'ailleurs. La production n'est peut-être pas optimale, mais le son est bon. Il faut savoir aussi que ce n'est pas LE album énormissime non plus, mais... S'il y avait une qualité à dire pour cet album, je dirais que si quelqu'un recherche du black mélodique qui n'est pas symphonique ou à claviers, je lui donnerais cet album. C'est pile poil ce qu'il faut ! Donc, sans être une légende, cet album est très bon.

Chronique par Déhà

 

 

Ten - The Twilight Of The Chronicles    (13/20) (Hard Rock Mélodique)

Distribution

: Frontiers Records 2006

 

Durée

: 73', 10 titres

 

Site

: http://www.ten-online.com/

 


Chronique : 

Il n'est plus la peine de presenter Ten à bon nombre d'entre vous tellement que ce groupe est présent sur la scène de hard rock mélodique mais arrêtons nous tout de même sur cet opus the twilight of the chronicles. Les fans avec cet album ne seront aucunement dépaysés, les ingrédients présents dans leurs albums précédent y étant tous présents. Pour ce qui ne connaîtraient pas, Ten est une savoureuse alchimie entre un hardrock old-school et une ambiance mélodique donnant une touche plus moderne à leur musique. En effet, dès le premier titre vous serez plongés dans le " concept Ten " ainsi vous débutez son écoute par un passage orchestral digne d'une musique d'un film laissant place petit à petit à un hardrock efficace et à ses riffs saccadés. Et l'écoute de chaque titres vous plongera dans une ambiance différente tout en préservant son concept d'origine ainsi il ne paraîtra pas surprenant de se trouver face à des extraits plus hardos, d'autres plus mélodiques jusqu'à aboutir à des ballades old school façon guitar hero ; chaque riffs de cet opus vous resteras en tête tant ceux-ci sont entraînants et diversifiés, et en premier plan vous apparaîtra une voix d'une justesse irréprochable entre-coupé de refrains mélodiques à plusieurs voix. Bref, twilight of the chronicles est un album très travaillé, qui reste dans la parfaite continuité  du groupe tout en étant rafraîchissant. Les fans de heavy ou encore de hardrock mélodique en seront ravis et il serait vraiment à leur conseiller, quant à ceux qui souhaiteraient découvrir, malgré le fait que cet opus soit  excellemment soigné et produit je leur conseillerais plutôt le fameux best of de ce groupe, The essential collection 95/2005, qui  retrace parfaitement l'univers musicale de ce groupe au travers des années...

Chronique par Amroth

 

 

Ten - Return Of Evermore    (14/20) (Hard Rock Melodique)

Distribution

: Frontiers Records 2006

 

Durée

: 70', 13 titres

 

Site

: http://www.ten-online.com/

 


Chronique : 

Pour continuer sur notre lancée en ce mois d'été, après s'être arrêté sur le fameux best of du groupe Ten et leur album twilight of chronicles, jetons un regard sur the return of evenmore l'avant dernier album de ce groupe. En effet, Ten est un groupe qui chôme pas et nous offre un grand choix d'album en matière d'hard rock old school à touche mélodique, mais celui reste l'un de leur meilleur opus. Return of evenmore est un condensé de très bons titres, et son écoute en paraît d'autant plus agréable. Ainsi, il ne sera point ennuyeux d'écouter l'album en boucle tant certains titres pourraient être de véritables "tubes" en matière d'hard rock mélodique. On peut noter aussi toujours chez ce groupe la même diversité de répertoire, morceaux plus hard rock, certains plus mélodieux ou encore plus rock allant jusqu'à des ballades reposantes, tout s'enchaînant parfaitement. L'une des grosses qualités de cet album mis à part sa richesse et sa diversité réside aussi dans sa technique parfaite, les riffs de guitares entrecoupés de solo vous entraîneront dans des rythmes saccadés et le chant d'une parfaite justesse appuiera l'aspect mélodique de ten. Pour conclure, Return of evenmore est un album excellemment produit et d'une très bonne qualité, point de longueur à son écoute et il pourrait être lui même considéré comme un best of tant son écoute est diversifiée et nous offre de très bons titres. Ten nous montre qu'en plus de dix ans de carrière, ils sont toujours là pour remettre au goût du jour leur concept musical. A conseiller  vivement  pour tous les fans de hard rock mélodique, et pour les autres, cet album est une très bonne manière pour découvrir  ce style musical ainsi que le groupe...

Chronique par Amroth

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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