Lunatica Interview anglais
Freak Kitchen (Français) (Rockstore
Montpellier) 19/11/04
Interview avec Mattias Eklundh (Chant & Guitare) :
Jean-Christophe : Premièrement, peux-tu présenter ton
nouvel album « Organic » ?
Mattias : On en est très content, on travaille encore
dessus, c’est pour ça qu’il n’est pas sorti avant la tournée. C’était prévu au
départ, on s’est dit sortons le single « Speak when spoken to » , on
a mis beaucoup d’énergie à faire le clip et tout s’est très bien passé, puis on
s’est dit « non !» ,sortir le single et l’album à la même période,
c’est un peu trop près…On serait noyé dans tous les greatest hits de Robbie
Williams et toutes ces merdes, les trucs de noël…Donc on s’est dit qu’il valait
mieux attendre février.
Mais on est très content de l’album, il nous semble
bon ; il y a des mélodies fortes, c’est très « freaky » mais
c’est un « straight kick ass freak record » (traduisez ça comme vous
voudrez ;-))
JC : Toujours comme les précédents ?
M : Oui, on a essayé des trucs différents, beaucoup de
choses qu’on n’avait jamais essayées avant et qui sont bien, de la country, du
punk, du métal, du disco…
JC : Ca a l’air cool !
M : ouai !
JC : As-tu eu de l’aide cette fois de Bjorn ou Chris
pour les compositions ?
M : Non, pas vraiment (rire), je suis comme je suis, je
fais ma merde et j’ai plein d’idées…Chris chante sur un morceau appelé
« The infidelity ghost »et voilà....Mais ils laissent quand même
leurs empreintes sur les morceaux, tu sais ce sont des mecs avec de fortes
personnalités, et ils ont leur son à eux, Björn a une technique très spéciale
de batterie. C’est du Freak Kitchen, je l’ai écrit bien sûr mais c’est de la
« freak » musique, c’est comme ça que ça doit être !
JC : Comment procèdes-tu pour composer, tu fais ça dans
un studio ou chez toi ?
M : En fait le studio c’est chez moi ! J’ai une
grande maison dans les bois Suédois, avec une petite rivière où je peux nager,
et aussi une petite forêt. J’ai trois étages dans la maison et le sous-sol est
mon studio. En fait c’est mon terrain de jeux, ordinateur, DVD, CD, films,
livres et des guitares partout ! Alors je compose là ou dans mon beau
salon. Organic a en fait été composé sans électricité, et c’était une bonne
expérience !
JC :Vraiment ?
M : Oui, j’avais juste ma guitare électrique sans
ampli, j’étais assis dans ma chaise à bascule devant un bon feu. J’étais aussi
assis là pour composer les morceaux de « The road less travelled »
pendant que ma fiancée se brossait les dents ou faisait ses trucs dans la salle
de bain ! J’ai pu composer ainsi tous les jours pendant à peu près 5 mois.
Et quand j’ai branché la guitare à l’ampli, c’est devenu beaucoup plus heavy
que ce à quoi je m’attendais ! C’était genre « oh merde ! Ça va
être un album de heavy ! ».C’était vraiment bizarre, je pensais que
ça allait être un album de pop mais nooonn, ça déchire vraiment et ça m’a
plu ! C’était quoi la question déjà ?
JC : je pense que tu as répondu, c’est bon !
M : Désolé je parle beaucoup ! (rire)
JC : Je voudrais savoir, est ce que c’est pas frustrant
de faire la tournée alors que l’album n’est pas encore sortit et de garder
les nouvelles chansons au placard ?
M : Oui un peu mais bon , j’ai déjà sorti « Freak
Guitar : The raod less travelled » un peu plus tôt cette année et je
pense aussi que c’est une bonne chose qu’il se passe un peu de temps entre les
deux albums parce qu’ils se vends étrangement bien en Angleterre, mais par
contre, il n’est pas encore sortit au USA…Steve Vai et Favoured Nation doivent
le faire sortir l’année prochaine et aussi en Allemagne, au Portugal et en
Italie, donc c’est toujours un nouvel album et c’est suffisant.
Mais on va quand même jouer un nouveau morceau de Organic,
« Speak when spoken to » et aussi une paire de Freak Guitar ce soir.
Mais bien sûr on est vraiment plus dans Organic en ce moment, on travaille sur
la pochette, on fait le clip, on fait les photos et ce genre de trucs, mais
quoi qu’il en soit c’est super d’être en France car vous êtes des gens sympas
et vous avez été cool avec nous depuis nos débuts, vous avez de bonnes boissons
et plein d’autres trucs !
C’est vraiment cool et beaucoup de gens sont venus nous
voir, c’était super complet a Bordeaux, Lyon, Paris…
JC : Tu aimes cette tournée ?
M : Oui, c’est vraiment super. Pour nous les gens
viennent pour écouter de la musique, c’est pas « ok il faut qu’il fasse un
nouvel album, sinon je reste chez moi ».Ils viennent et ils s’amusent,
c’est vraiment super.
JC : D’ailleurs on est tous la pour ça tu vois !
M : Et vous allez aimer !
Léo : On était aussi à Toulouse lundi
M : Ah oui ? Il y avait plein de monde !
C’était cool, le « Havana café ». Je pensais que personne ne
viendrait un lundi soir mais c’est cool !
Marjorie : A propos, que c’est il passé ce soir là,
pourquoi vous avez du raccourcir le concert ?
M : Je crois qu’il y avait un couvre feu et que tout
devait être fini à minuit, et évidement avec le dernier groupe, donc on a du
enlever des morceaux du répertoire…Putain ! Voila mais on jouera plus
longtemps ce soir !
JC : Quel est ton opinion sur la musique populaire
aujourd’hui ? La radio, la télé…
M : Je n’écoute jamais la radio, je suis complètement
largué sur ce qui passe à la radio actuellement…Je me promène parfois dans les
magasins et je vois le dernier truc commercial et je dis « C’est
qui ? » et là on me répond « Quoi tu connais pas ??C’est le
dernier tube !» Je savais pas, j’écoute Slayer et Miles Davis et ils ne
passent jamais à la radio…
JC : Je pense que ton inspiration vient de ton cœur et
pas de ce que tu entends…
M : Tout à fait ! Tout ça ne m’intéresse pas parce
que ces gens là existent aujourd’hui et disparaissent demain…Au fur et à mesure
des années tu deviens plus raffiné avec tes goûts musicaux, tu écoutes de plus
en plus des trucs particuliers et tu écoutes tout de ces gens là.
Si j’écoute John Coltrane, j’achète tout ses disques, si
j’écoute Slipknot, j’achète tout de Slipknot…C’est comme ça.
JC : Quel est ton opinion sur le Peer to Peer et le
téléchargement de musique sur internet ?
M : J’ai une connexion internet très lente, je fais pas
partie de ça ! (en rigolant)
En fait je ne suis pas tellement effrayé par ça. Beaucoup
d’artistes le sont. Le truc c’est que…Joli t-shirt au fait ! (Rires) (Il
s’aperçoit que Jean-Christophe porte un t-shirt avec écrit en gros
« SWEDEN »).Je le vois que maintenant ! Je suis un peu lent, tu
sais je viens de Suède ! Je dois le fixer pendant 15 minutes pour m’en
rendre compte ! (Il s’imite :) « Oooh, jolie
t-shirt ! »
Je pense que quand tu es un groupe comme Freak Kitchen, bien
sur tu as un pourcentage de ton auditoire qui ne va pas dépenser de l’argent
pour acheter tes CD, mais on a une sorte de communauté de fans purs et
durs ; il y a plein de gens qui me disent « J’ai découvert et j’adore
ce que vous faites, j’ai téléchargé tout vos albums, mais je vais les
acheter » et je me dis « ouai bien sur… » Et quelques mois plus
tard je les revois et ils me disent « Ca y est, j’ai la collection
entière ! » C’est souvent comme ça. C’est un peu comme aller dans un
magasin de CD et d’écouter avant d’acheter. On ne peut pas empêcher ça. Je
pense que c’est une réaction face aux putains de prix des satanées maisons de
disques ; parce qu’un CD ne coûte à peu près qu’un euro avec l’emballage
et la pochette à produire, et combien ça coûte dans le magasin ? 20€…C’est
stupide et affreux. Nous sommes au milieu des maisons de disques mais nous n’en
faisons pas partie. Nous avons une sorte de Fort Knox autour de nous pour nous
protéger et nous ne sommes vraiment pas beaucoup dans le « Freak
circle ». A l’intérieur de ce cercle, il n’y a pas de conneries, on a le
contrôle de l’argent, on fait notre musique et on la présente a notre
label ; on lui dit « Ok voici notre nouvel album. Si vous l’aimez
vous pouvez le produire. Si vous êtes d’accord avec ces termes vous devez payer
25000$ pour l’autorisation de vente, ou vous pouvez le distribuer et nous
acheter chaque CD pour 7€ ou quelque chose comme ça. Nous sommes un peu secrets
ou timides et d’un seul coup, boum, nous voici avec un nouvel album. En fait on
utilise les maisons de disques mais on essaie le plus possible de rester loin
d’elles car c’est le seul moyen de retrouver notre argent ; et on y arrive
donc c’est cool.
JC : Je voulais te demander, quels sont tes musiciens
favoris ?
M : Mon principal héro est Frank Zappa…Tu sais j’ai
grandi avec Kiss et ACDC et tout ces trucs, Nina Hagen pour des raisons
étranges, The Tubes, tout de Metallica, Slayer, tous ces trucs. Aussi les
guitar heroes comme Van Halen, Steve Vai et tout ça. J’adore John MacLaughling,
J’écoute beaucoup de jazz, j’aime Django Reinhart, il est super…Quoi d’autre ?…
Je suis influencé par tout ce qu’il y a autour de moi, je peux lire un livre ou
je peux marcher dans les rues de Montpellier ou de (il regarde la bouteille de
blanquette que Marjorie lui a offerte) Limoux (rires)… et voilà, j’ai vu ça,
j’en retire une expérience, j’en écris une chanson. J’écris des trucs qui me
concernent car prendre la route et chanter à propos de conneries, de fêtes, de
dragon ou d’acier ne m’intéresse pas parce que ce que je chante doit avoir un
sens et je dois le partager avec le public. Si tu fais 150 concerts par ans tu
dois vraiment avoir quelque chose à dire sinon tu deviens fou (il prend une
vois aigue et chante) « The metal steel » (rire).C’est vraiment,
pffff, je ne peux pas faire ça. Tu vois, tu dois garder ton énergie.
Des chansons comme « Porno Daddy » et ce genre de
textes, même si je les ai joué des millions de fois, ça continue de me
toucher…Je pense toujours du porno daddy qu’il est un fils de putain de pute
(« son of a fucking bitch »), ça me fait toujours chier, mais c’est
bien, j’ai besoin de cette énergie.
JC : J’imagine que pour toi les paroles ont autant
d’importance que la musique ?
M : Tout à fait, on dit souvent « Mattias IA
Eklund : le guitar heroe, virtuose, blablabla » mais je passe en fait
très peu de temps à jouer des solos de guitares, j’en passe la plupart à
installer des micros sur la caisse claire, faire de l’édition, enregistrer la
basse, écrire des paroles, chanter, jouer les guitares rythmiques, mixer,
produire, tous ces trucs…et c’est ok, ça me convient tout à fait. Au final, je
chante plus que je joue de la guitare et c’est très bien comme ça.
JC : A propos des guitaristes que tu a mentionnés tout
à l’heure (Zappa, Vai), j’imagine qu’ils t’ont influencé : tu as appris à
jouer en écoutant leurs CD, avec un prof… ?
M : Non. J’ai appris moi-même. Tu sais j’ai quitté
l’école à 15 ans et je vivais quasiment
dans une bibliothèque ! Ça
m’a permis d’apprendre à lire et écrire la musique. Puis pendant un moment je
donnais des cours particuliers à environ 120 élèves mais ça me prenait trop de temps donc j’ai
dit « plus de cours particuliers ! » parce que la
« Freak » communauté grandissait et ça devenait impossible à gérer
pour tout le monde. J’ai donc créé le
« Freak Guitar Camp » qui est un stage de guitare que j’organise 3
semaines par été et je fais aussi des master class tout autour du monde. Enfin
tu vois… C’était quoi déjà la question ? Ouai donc j’ai plein d’influences
différentes mais je n’ai jamais essayé de copier. Il y a une grosse différence
entre être influencé et copier. Tu peux entendre tout de suite si il y a de
l’imitation dans l’air…
JC : Si je veux faire partie du Freak Guitar Camp, quel
niveau dois-je avoir ?
M : Tu dois être capable de jouer de ton instrument, tu
n’as pas besoin d’être excellent mais tu dois être passionné et investi parce
que c’est éprouvant (« heavy shit ! ») : C’est six jours de
18 heures de boulot, pas le temps de dormir, pas du tout ! On essaie de
foutre les élèves à plat en fait. Le premier jour tout le monde dit
« ouaiii » , a bien dormi, et a une bonne tête, le deuxième un peu
moins et le troisième ils commencent à
pleurer…Je vais faire un t-shirt avec écrit « j’ai survécu au freak
guitar camp ! ».Mais c’est bien, quand tu rentres chez toi tu galères
encore plus sur ton instrument, tout ce que tu savais déjà a été pulvérisé et
tu as appris des nouveaux trucs, tu as de nouvelles influences, et de nouveaux
amis et des maladies étranges venant des bois suédois ! (rires) Ils disent
que ça prend environ 6 mois pour digérer ce qui leur est arrivé en 6
jours ! Et là, de bonnes choses comment à arriver. Tu dois être un élève
sérieux et connaître les bases de la lecture des partitions et des tablatures.
Et c’est un très bonne chose, pas seulement parce que c’est moi, « Hey c’est moi, je suis le
prof ! »(rire), tu es enfermé dans un environnement restreint, dans
les bois suédois, où personne ne peut t’entendre crier (rires)…Tu as de
l’excellente nourriture et un magnifique environnement, un lac propre, beaucoup
d’arbres et d’oiseaux et de merdes…Je pense que c’est très bon pour ton jeu.
Les « campeurs » reviennent tous les ans, c’est toujours complet. On
ne fait rien de plus que mettre un petit lien sur Freakkitchen.com et
boum ! Des gens du monde entier s’envolent pour la Suède…C’est vraiment cool,
je suis stupéfait par ça. Je pourrais faire 6 ou 7 semaines mais je pense que
ça me tuerait ! Je pense que 3 semaines c’est plus qu’assez, c’est très
très intensif, j’adore ça mais 3 semaines ça suffit. Je crois que je vais me prendre
une cannette de Perrier parce que je parle tout le temps ! (Il se lève et
va se chercher une cannette de Perrier) Quelqu’un en veut ?
Léo : Non merci, j’essaie d’arrêter…
M : Je sais ce que c’est, j’ai pas encore réussi…
(rires)
L : Une question au sujet de votre première tournée
avec Ark en 2001 ; comment vous êtes vous retrouvé a jouer au Studio 34 à
Montpellier (local de répétition montpelliérain) sans Ark ?
M : C’était un Freak show classique ! Pour nous
Montpellier c’était comme à Bordeaux au Koslow, c’était vraiment 2 concerts
spéciaux. Le concert de Montpellier n’était pas censé se faire, Ark était en
train de se disloquer et ils rentraient chez eux et on s’est dit « On
s’en fout, on est pas censé rentrer, on veut jouer ! On est là, on emmerde
Ark ! ». Tu vois, on voulait continuer et on a rencontré ce fou de
Thierry de Montpellier (patron du Studio 34 qui produit également des concerts)
qui nous a dit « vous pouvez jouer dans cette petite pièce ». Il y
avait des miroirs, des trucs de danse, c’était vraiment vraiment bizarre !
La sono était vraiment pourrie…Mais c’était vraiment cool, j’ai adoré ça…On
était là aussi l’an dernier en 2003
L : Oui, on était au concert ! Tu sais on est des
fans…
M : Cool, restez « freaky » !
L : Ce soir c’est la 4ème fois pour moi…
M : La 4ème fois ?! Ah oui tu étais à Toulouse
aussi
L : Et j’étais aussi à ton master class a Montpellier
en 2003.
M : Très bien !
JC : Une
question à propos de Ron Thal. Je pense que pas mal de personnes
voudraient que tu continues la collaboration et que vous fassiez un album
entier comme Cacophony par exemple (Marty Friedman/Jason Becker)
M : On le fera ! En tout cas on espère
vraiment ! Il joue sur notre nouveau CD « Organic » et il chante
aussi. J’ai quasiment écrit la chanson « Speak when spoken to » avec
Ron. On parle depuis des années de faire un album ensemble. On le fera
probablement l’année prochaine, on verra…Ce sera probablement le pire album de
guitare jamais fait ! Impossible à écouter ! (rires) Non, c’est vraiment
un super mec. On va faire un concert tous les deux à Los Angeles en janvier,
c’est cool !
L : Peut-être tu dois aller te préparer non ? (La
première partie a déjà commencé depuis quelques minutes…)
M : Je sais pas ! J’en ai pas la moindre idée
(rires), je suis complètement perdu…Non c’est bon j’ai encore le temps…
JC : Tu aimes les groupes de première partie ?
(Yann Armellino et Patrick Rondat)
M : Patrick, Yann ?
JC : Oui
M : Oui, on vit ensemble depuis 2 semaines dans ce bus
« parfumé », ça sent le fromage (en français) (rires), ce n’est pas
vraiment du fromage, c’est juste l’odeur du fromage…Tu comprends les
musiciens…(rires)
L : C’est peut-être les chaussures non ?
M : Oh oui ! (Il attrape son pied) J’ai de bons
pieds ! (rires)…Non sérieusement Yann et Patrick sont tous les deux des
supers personnes et d’excellents guitaristes…Patrick est un mec super, c’est
lui qui a demandé Freak Kitchen pour la tournée de son album, il ne voulait pas
tourner seul. Il nous a dit « on aimerait avoir Freak Kitchen sur la route
avec nous » et nous avons répondu qu’on ne pouvait pas partir en tournée
maintenant parce qu’il a sorti son album en avril je crois, mais il a dit qu’il
voulait bien repousser sa tournée jusqu’en novembre et c’est ce qu’il a fait…Et
nous voilà ! C’est vraiment un mec bien et c’est aussi un guitariste
français légendaire…
L : Qui a décidé de jouer « Highway to
hell »tous ensemble à la fin du concert ?
M : En fait c’est moi ! Je trouvais que c’était
vraiment un morceau dans le trip guitar heroe…C’est vraiment bon pour tout le
monde de jouer ces trois accords tu sais…Donc c’est probablement mon
choix…Chris a une très bonne voix aiguë pour chanter ça. J’ai pensé que ce
serait sympa de jouer ce morceau à la fin des concerts. On a parlé de faire
quelque chose ensemble et on s’est dit faisons « Highway to
hell » ! Et ça marche ! C’est la folie, les gens deviennent
absolument fous chaque soir! C’est un plan facile mais qui marche très
bien (rires)…
Je n’ai pas dormi la nuit dernière, je suis vraiment
crevé…Mais je m’en fous parce que demain
c’est le dernier soir de la tournée et ça va chier ! Et puis c’est
vendredi soir à Montpellier et j’ai de la bonne… (Il regarde la bouteille)
Blanquette de Limoux ! (Puis il dit en français) « Blanquette de de
de les dents de la crevettes » oui ! Demain c’est l’anniversaire de
Björn, peut-être on devrait la boire sur scène !
JC : Merci de nous avoir consacré un peu de ton temps !
M : Merci à vous !
Interview avec Marjorie, Leo, Jean-Christophe, Blaise
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