Neal Morse
Neal Morse
08/07/2006 King's Centre, Londres
Ce concert de Neal Morse avait tout pour être un concert à
part : le vernissage de son très bon dernier album « ? » et
l’aspect religieux toujours omniprésent qui a poussé Neal à organiser ce concert
dans un centre paroissial… En tout cas c’était un excellent prétexte pour aller
passer une petite semaine en terres anglaises !
Le montage de la scène a dû s’effectuer un peu en
catastrophe, le staff technique ayant raté l’avion prévu, mais qu’à cela ne
tienne : le concert a pu commencer avec une petite demi-heure de retard,
bien pardonnable compte tenu des circonstances.
La première partie du concert était constituée d’une reprise
intégrale de « ? », de manière magistrale et quasiment sans interruption.
Neal prouve encore une fois – s’il le fallait – qu’il n’est pas seulement un
excellent compositeur, chanteur, pianiste et guitariste, mais aussi un frontman
hors pair, capable de tenir le show à lui tout seul.
Les autres musiciens, inconnus au bataillon, étaient tous
très bons, avec cependant une certaine réticence vis-à-vis du batteur qui
semblait toujours vouloir tirer le tempo en avant, et dont les breaks
manquaient parfois un peu de précision. Mais ne remplace pas Mike Portnoy qui
veut, et heureusement finalement.
La 2ème partie du concert a été surtout vouée à l’avant
dernier album de Neal, « one ». L’album étant intrinsèquement très
religieux, Neal s’est un peu étalé dans des explications bibliques de ses
chansons, ce qui aurait pu devenir vraiment très lassant. Heureusement, cela
n’a duré que 3 chansons, et pour le reste, la musique est de suffisamment bonne
qualité pour que l’aspect religieux puisse être minimisé.
Et en guise de rappel, une excellente surprise puisque Neal
nous a concocté un medley de plusieurs chansons de l’album « Snow »
de Spock’s Beard, qu’il n’avait jamais donné en live puisqu’il a quitté le
groupe juste après la sortie de cet album…
Une fin en apothéose donc, et un excellent concert en
définitive. L’aspect religieux qui était a craindre n’a finalement pas été
excessivement exploité, et pour le reste, la magie a fait son effet !
Chronique par Raffmaninoff
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