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Sonata Arctica + Symphorce + MachineMen13/09/2005 Havana Café - Toulouse Peu de monde à l’ouverture des portes vers 19h30. Mais les personnes présentes à cet instant sont des fans (voire des groupies pour certaines…). Tous sont là pour Sonata (et plus particulièrement Jani et Henrik). Par chance, votre serviteur était arrivé en avance devant la salle (deux heures que je poireautais comme un clampin à l’ouverture) car le premier groupe, MachineMen, ouvre les hostilités à 20h, soit trente minutes plus tôt que l’heure initialement prévue. Les finnois et leur heavy speed classique, mais assez efficace, délivre un set honnête d’une vingtaine de minutes. Le son qui leur est accordé est plutôt bon, même si une légère carence au niveau du chant se fait sentir. Mais cette carence est atténuée par le micro-chanteur (qui aux côtés de l’immense bassiste paraît plus petit encore) de la formation qui tente de porter l’assistance dans sa poche. Puis vient le tour de Symphorce et du ô combien charismatique Andy B. Frank. Après la parution, six mois avant, du dernier album de son projet principal Brainstorm, il sillonne la France et l’Europe pour promouvoir Godspeed, le dernier bébé de son side-project. Certes, le heavy proposé ici n’est lui non plus pas révolutionnaire, mais suffisamment puissant et finement exécuté pour être jouissif à souhait. Les « tubes » des précédents albums sont présents, de même que quelques titres du nouvel album (l’excellent Nowhere par exemple), desservi par un chant de grande qualité. Et l’homme sait y faire pour mettre un public dans sa poche. Participation au chant, dialogue « comique », incitation aux cris et autres vivats…le groupe sort largement vainqueur de cette prestation et aura pour sûr gagner des fans ! Vivement la venue de Brainforce, euh Brainstorm dans cette même sale ! Enfin, le moment tant attendu de la soirée ! L’entrée en scène de Sonata Arctica ! Nombreux sont ceux qui étaient déjà présents lors de leur concert annulé à Montpellier (oui oui, moi aussi !) et autant dire que l’impatience (de ces fameuses groupies…) faisait vibrer les tympans des malchanceux placés près d’eux ( bah oui, là aussi j’en fais partie…arg). Mais quelle ne fut pas ma surprise de découvrir un Tony visiblement fatigué (avec en sus un nouvel appareil dentaire). Le set démarre et pendant une heure trente, les finlandais enchaînent les tubes (Broken, Blind No More, Victoria’s Secret, Black Sheep). En milieu de set, un medley vient présenter de brefs extraits instrumentaux de certains titres pour laisser le temps à Tony de récupérer. Car comme je l’ai dit plus haut, il semblait réellement fatigué. Rien que le niveau de son chant le laissait voir. Pas qu’il chantât faux, mais les premières chansons semblaient poussives, chose arrangée lorsqu’il repartit sur le registre du dernier album Reckoning Night. Il a malgré tout su transmettre sa joie au public tout acquis à sa cause. Les fans chantent en chœurs, sautent et « headbanguent » en rythme…En clôture du show, vient le désormais mythique (pas autant que la « Ballade du gendarme » d’Edguy quand même) « We need some Vodka ». Court, mais putain que c’est bon (le morceau hein ! pas la Vodka ! quoi que…). Et le concert se termine sous les applaudissements d’un Havana maintenant bourré jusqu’à la gueule (au sens propre et figuré). Seul réel point noir, ici encore une nette inconstance au niveau du son des parties chantées.
Chronique par Ronan
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