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    Nine Inch Nails + The Dresden Dolls - Zénith de Paris - le 22/06/05 par Curly

Nine Inch Nails + The Dresden Dolls

22/06/2005 Paris (Zénith)

 

Reznor avait prévenu dans ses récentes entrevues que son groupe était une nouvelle entité prête à tout détruire. C'est donc avec impatience que ce concert était attendu

Tout commence ce soir avec The Dresden Dolls, groupe que je ne connais absolument pas. Et là, bah belle claque musicale : la chanteuse/pianiste assure totalement derrière son piano et le batteur est vraiment impressionnant d'efficacité. Ils communiquent très bien avec le public qui leur rend vraiment bien. Morceaux originaux et franchement attrayant, reprise de "War Pigs" de Black Sabbath et de “ No one knows ” des Queens of the stone age exécutées magistralement au piano, et clin d'oeil à la France en reprenant "Le port d' Amsterdam" de Brel... Un show parfait qui se termine en apothéose avec le titre "Half Jack" (et sa poupée humaine sur le devant de la scène) tiré de leur album éponyme, album que je me suis empressé de me procurer après leur show. Une vraie révélation démontrant qu'à 2 on peut faire une musique vraiment originale et intéressante.

Plongés dans le noir, "Pinion" fait monter la pression et est suivi de l'imparable "Wish". Pas de fioritures, ça commence brut de brut et on sait d'avance que ça va faire mal ce soir ! Le show est parfait, carré, les lumières sont somptueuses, accordées à la musique, et le son est excellent, permettant de percevoir toutes les subtilités de la musique du combo. Les nouvelles recrues donnent de la fraîcheur à l’ensemble et on sent  qu’ils sont heureux de jouer, ça fait plaisir à voir : le charisme du groupe est énorme et Reznor, regard braqué devant lui, montre qu’il est venu pour foutre la guerre ! D'ailleurs, sur "Something I can never have", le frontman se trouve confronté à une petite quinte de toux et des problèmes techniques qui l'énervent au plus haut point. Résultat des courses : les micros et leurs pieds fusent sur scène et son switch de micro posé au sol est littéralement lapidé ! Faut toujours pas l'emmerder le sieur Trent !!! Bref la chanson est interrompue en plein milieu par un "STOP" tonitruant du chef de troupe ultra énervé qui s'excuse oralement auprès du public pour cette petite saute d'humeur.

Et c'est sur "The hand that feeds" que le show reprend après quelques minutes d’attente. Ambiance festive dans la fosse, tout le monde reprend en coeur les paroles et saute de partout. Et ça continuera tout au long du concert de la sorte malgré une chaleur étouffante qui transforme le Zénith en hammam géant. La set-list passe en revue tous les albums du groupe pour un show énergique qui ne faiblira à aucun moment. Les morceaux de With Teeth passent très bien l’épreuve live même si c’est sur elles que le public est le moins réactif. Quand "Hurt" retentit avec un Reznor seul sur scène au piano, tout le monde se dit que c'est la fin... et bien non, ça repart de plus belle avec "You know what you are" et sa rythmique implacable pour encore une bonne trentaine de minutes! C'est sur "Starfuckers, inc" que le show se termine façon chaos : éclatage de guitare contre le mur d'enceinte, vols planés des micros et batterie malmenée... Le style NIN est toujours bel et bien là, toujours aussi agressif. Les lights scintillent pendant une bonne minute après le départ des musiciens puis les lumières de la salle s'allument. C'est la fin mais on en a vraiment eut pour nos oreilles et nos yeux, même si on n’a pas de rappel. La messe est dite et Reznor a gagné son pari. Avec un show beaucoup plus épuré que par le passé, le groupe a gagner en efficacité et nous prouve qu'en live, NIN est une machine de guerre impressionnante. En tout cas, un énorme concert qui laisse présager du meilleur pour l'avenir du groupe...

Set-list: (pêle-mêle et sûrement incomplète)

Pinion
Wish
Terrible lie
The line begins to blur
Something I can never have
The hand that feeds
Burn
Love is not enough
Home
March of the pigs
Piggy
Reptile
Deadsouls
Gave up
Suck
Physical
Head like a hole
The day the world went away
The frail
The wretched
No, you don't
Hurt
Starfuckers, inc
 

Durée: 1 h45

Chronique par Curly

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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