Chaos Fest 2005
Chaos Fest 2005
01/10/2005 Espace Julien, Marseille
StoneCast + Tears Eviction + Necroverdose + Maleficium Orgia
+ Sonny
Red + Corrosive Cell + Kumshot Diesel + Artefact + Gorod
Loin d’être inconnu dans la région, la plupart des groupes
sont inconnu en France. Donc je vous compterai cette 3ème édition du Chaos Fest
un peu comme si je découvrais les groupes.
Lorsque j’arrive dans la salle de l’Espace Julien, Stonecast
commence son set. Du bon Heavy comme on en trouve rarement dans les nouvelles
formations. Le public commence à peine à rentrer, mais le chanteur arrive vite
à amener les gens devant la scène.
Le deuxième groupe, je ne me rappelle plus exactement le nom
un truc comme « Benearvement », bref le combo nous offre un
brutaldeath abordable et sympathique.
Vient au tour de Tears Eviction, une signature de chez
Custom Core, la salle n’est pas encore remplie, et l’ambiance peine à se
chauffer. Malgré ça le groupe se dépense et s’impose avec son Metalcore bien
rentre dedans. Et même si l’ambiance ne sera pas à la hauteur de la prestation,
les Tears Eviction s’en sortent haut la main.
A partir de maintenant, les choses sérieuses commencent. La
plupart des groupes à venir sont attendus. Et c’est les death-metalleux de
Necroverdose sont les premiers. Au vue de tous les t-shirts Necroverdose, on
sait qu’on n’a pas à s’inquiéter pour eux. Malgré une prestation quelque peu
statique, le groupe s’impose et l’ambiance se chauffe avec du slam en veux-tu
en voilà !
Il est 19h je dois sortir pour aller bouffer, et je rate
donc le set de Maleficium pour pouvoir assister à celui de Sonny Red.
Une fois revenu, Sonny Red se prépare. Possédant un
excellent batteur, un chanteur pouvant alterner mélodie et gueulantes,
saupoudré d’un guitariste ayant le meilleur niveau de la soirée, le groupe nous
balance son power metal super bien fait. Avec deux techniciens comme le batteur
et le guitariste, le public est soufflé, et le fait savoir. Les Sonny Red n’en
reviennent pas et sont vraiment heureux de l’accueil. Ils profitent de
l’ambiance pour souhaiter l’anniversaire de leur bassiste et reprennent leur
show pour finir par un festival de cris et d’applaudissements.
Une pause de 30 min est accordée, la salle se vide pendant
que Corrosive Cell se prépare. Des les premières mesures, la salle se
re-remplit et les Cellules Corrosive nous assaillissent de leur power-thrash.
Scéniquement c’est le chanteur qui remporte la palme, une présence et un
charisme unique. Le public est ultra réceptif et les morceaux s’enchaînent avec
plaisir pour le groupe et la foule, jusqu'à ce que le groupe entame sa reprise
de Fucking Hostile des mythiques Pantera. A partir de là, c’est l’hystérie et
tout le monde se fait plaisir. Le groupe s’en va mais avec de bonnes images en
tête.
Les prochains sur la liste ne sont autres que Kumshot
Diesel, dont le chanteur est tout simplement l’organisateur de l’événement.
Après quelques problèmes de guitare, le groupe commence son set. Du bon vieux
thrash comme on en fait plus. Célèbre dans la région, ils nous offrent du bon
son pour ne pas changer et c’est ce qui vaut tout le public acquis à leur
cause. Mais le set de Kumshot devient encore plus intéressant lorsque 2
charmantes danseuses viennent compléter les musiciens sur scène. Le staff sur
scène danse, on se demande si finalement on n’a pas affaire à du festif plutôt
que du metal. Apres une reprise de Bloodline de Slayer le groupe offre sa
meilleur compo et s’en va.
C’est au tour d’Artefact d’entrer en scène, comme d’habitude
la salle est vide, mais se remplit pendant la première chanson. Originaire du
Var Artefact impressionne tout le monde avec Black/Death épique ultra technique
comprenant le meilleur Batteur de la soirée. Et un Frontman rivalisant avec
celui de Corrosive Cell. Le public est soufflé et en redemande, les Varois sont
touchés mais doivent en rester là.
Il ne restait plus que Gorod, un groupe dit de Death
technique mais au vu de l’heure, nous devons partir et manquer leur prestation.
C’est une 3ème édition réussi, le Chaos Fest promet dans les
années à venir. Un grand bravo à mika pour son travail, qui fut plus que
satisfaisant.
Chronique par Buzz
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